Bulletin de liaison et d'information - Institut kurde de Paris

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I
~ I 22.9.1986
IRAN. Un entretien avec le leader du PDKI
La guérilla kurde dénonce
Téhéran-la-Terreur
POID' Abderlumum Ghassemlou, /eader du mouvement iranien lunant pOID'
/'aut01Wmie du KlD'dÏstan, Klwmeini téléguide /es actions terroristes en Occülent.
A
bderhaman
tants de Khomeini esl au plus bas.
Avant, ils IUltaient jusqu'à la derniérc
cartouche, ils êlalent venus pour mount
au Kurdistan Au cours des derniers
moIS, une trentame de bases militaires
ani élé pnses par les combattanls. Nos
pertes ani été mm,mes étanl donné que
les khomeinistes se sonl relativemcnl
Vile rendus.
'
, -
Ghassemlou,
secrétaire général du Parti
. démocratique kurde d'Iran
(PD KI) est à la fOIS un chef
politique et un chef de
guerre. Der,d'S sepl ans, les
«pe.rhmerga.r », guérilleros
kurdes, alTrontenll'a'TI1ée ,ranienne el
les «gardiens de la Révolution»
khomeinistes dans les montagnes de
l'Ouest iranien. Malgré l'exlraordinai.
re violence de celle guerre le PDKI a
constamment rejelé le terrorisme, par
prIncipe et comme méthode de
combat. De passage à Paris Abderha.
man Ghassemlou s'en esl expliqué
dans un entrelieri exclUSif avec
Libbarion.
ABDERHAMAN GHASSEMLOU.
- Le lerronsme, ce n'est pas seulement
quand ,les bombes sont posées dans les
capllales occidenlales, mais aussi, par
exemple, quand des régimes, comme
celUI de Khomem" massacrent la popula
lion d'un Village. En Occident, on
a plutôtlendance a évoquer la premlé.
re forme du lerronsme et à négliger la
seconde De plus, le terronsme n'esl
Pd' ..eukment l'dlTdIre de groupes
dJnJc:-.tlll' Cert.lIns Etats sont res.
pon",lblc ...du terrnrJsme. Nou~ savons
malnlcn.~nl que j'Ird.n, seul c.Jan~ce cas,
a élevé oOillcllcmcnt le lerron~me au
nlledU d'une polll'que d'Eldt. Je tenaIS
d pn':L1,>cr cc premier pomt
Ocu'oèrncmcnt. le terron~mc et les
mOU\Cmcnt3 de Ilhératlon n..llltJndUX
sunt deux choses d,lTérenles Mener
une guénllJ \)U une lulle armee POur].1
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QHASSlMLOU. " Ort tu! par~ pœ des trIOIIVt!ments de libération qui ltI!
se &ml pœ au terrorisme, " ..'.., ---'~"--1musulmans. est dmgé d,rectcment de
- u oss ~ Téhéran Ce qUI se pas51' en Occident,
_ .,~", ...i'_ é ;-, en Franl'e notamment, au~1.
, TURau:!.Ç , dc Icrf\Jrt)nlC
rclh.cm.e~. nous
tcrrdln d'cntenle.
dvon~ cherché un
L'cxpcrœnce nous a
ceU\ qUI ~ont rn~nL''' demod,l(llj1il*
mCilt. cell), qUI ont le' ~oullell .1" la
p()puleltlon n'OHI p,t~ bc ...OIO du ltl I m.
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que plusIl:ur\ 1~IJ~le Tt:glllH.' JI: t-...h..melnl
dit vTdlfnclit ag~ de OIdlUtlC
terron~te'onlre IJ poPUI,tlll,n du KUldlstan
iranien. nous ,1\ (ln ...dt:~ k LleüLll
et par pnn'Ipc, cond.imné I.. pfl~t:
d'otages. NOlls "\On., ete le ~uil p.u tl
en Iran à conJ,lIl1m:r Id prbt Jt:~
otagcs américaln~ en 1979 VOU\ ~l\e/
que ce n'était p~.~ faCile à IX mûm..:nl Id
de cond:imner un Ici acte. NllU~ ,1\'"ns
par a,lIcurs touJour, conddmné Je Jetournement
dc) avIOns, les bt,mbc)
ddns les villes, Cil.
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.Iu pHlblème: J long l\..fme:, Ie .. ' I b,ull
~tlhJl\~ 4111 n'onl nen d HUf ,pl'L k
t.:rrnfl)nle et n'y recourcnl Pl) p..tr-
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Iran un h,nufI!tme d'Elat e(lnh'r1lUr "
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methode'l I.'mnak, dJm. I('~ relallons
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