Aménagement hydroélectrique Hydro-Canyon Saint-Joachim sur la ...

Étude d’impact sur l’environnement Aménagement hydroélectrique Hydro-Canyon Saint-Joachim
sur la rivière Sainte-Anne-du-Nord
Variante 1
La première variante du Projet, initialement proposée à même l’appel d’offres lancé par la
Municipalité de Saint-Joachim et de la MRC de La Côte-de-Beaupré, proposait l’installation
d’un déversoir directement en amont de la chute Sainte-Anne. Cette option rendait la
structure du déversoir et de la prise d’eau (située à moins de 100 m de l’amont du canyon)
visible du pont Mestachibo et de la plupart des belvédères du parc du Canyon Sainte-Anne.
Le niveau d’exploitation proposé pour le bief amont s’établissait à 95 m avec un niveau de
crue centenaire atteignant 98,7 m. Cet écart important s’explique par le fait que la totalité du
débit de crue aurait transité par-dessus le seuil déversant du déversoir plutôt qu’à travers
des vannes de décharge.
Cette variante prévoyait un accès au déversoir et à la prise d’eau à même la falaise située
en rive gauche du canyon. D’un point de vue géologique, la construction de cet accès
représentait un important défi. De plus, la construction d’une centrale en puits sur le plateau
amont du site était proposée, résultant en l’excavation d’une galerie verticale de plus de
85 m. L’eau turbinée se trouvait restituée à la rivière à l’aval du canyon à l’aide d’une galerie
de fuite, excavée à même le gneiss granitique du canyon. Cette option se traduisait par
d’importantes complications pour la viabilité du projet, tant au niveau économique que
géologique.
Se référer au dessin E-V1-S1-012 de l’annexe A pour une représentation visuelle des
variantes du projet.
Variante 2
Pour la seconde variante, le déversoir et la prise d’eau furent déplacés 220 m vers l’amont,
derrière un méandre naturel de la rivière. À cet endroit, les ouvrages sont camouflés du
point de vue des infrastructures récréotouristiques du Canyon Sainte-Anne par la
topographie des écores de la rivière, minimisant tout impact visuel du projet.
Le site de la centrale fut aussi déplacé vers le bas d’une dépression naturelle en retrait de la
section aval du canyon. Cette modification fut apportée en raison des contraintes
techniques associées à la construction du puits et en faveur des préférences exprimées par
les opérateurs du Parc du Canyon Sainte-Anne, qui préféraient que l’accès à la centrale soit
situé à l’aval du site et non à proximité des installations récréotouristiques.
Selon cette variante, il était proposé de connecter la prise d’eau directement à la centrale à
l’aide d’une galerie d’amenée débutant à même la structure de la prise d’eau. Le déversoir
incorporait une section déversante de 40 m adjacente à un évacuateur constitué de trois
vannes de décharge verticales pour l’évacuation des débits de crues.
À partir des données cartographiques du MRNF à l’échelle de 1 : 20 000, le niveau
d’exploitation proposé pour le bief amont fut établi à 99,0 m avec un niveau de crue
centenaire atteignant 100,0 m.
Au niveau de l’accès, le site de la centrale était atteint par la route 138 en utilisant la route
d’accès du canyon Sainte-Anne, puis une ancienne route forestière donnant accès à la
dépression naturelle à l’aval du canyon. Un nouveau tronçon de route permettait alors un
accès direct au site de la centrale. Le site du déversoir et de la prise d’eau était atteint de la
route 138 par un droit de passage à travers la sablière des Entreprises LT atteignant le
2-6 2 : Description du projet et des variantes