Forçage environnemental et prédateurs marins ... - Cebc - CNRS
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Les données <strong>environnemental</strong>es utilisées sont les données météorologiques locales, des indices climatiques<br />
globaux, les données d’effort de pêche <strong>et</strong> les données de mortalité accidentelle. Les données climatiques<br />
(Tableau 2) concernent essentiellement la température atmosphérique, la température de l’eau de mer, la<br />
hauteur de la surface de la mer, l’étendue <strong>et</strong> la concentration de la banquise <strong>et</strong> la pression atmosphérique.<br />
Elles sont collectées via un réseau de navires, de stations météorologiques, de bouées dérivantes <strong>et</strong> de<br />
satellites, <strong>et</strong> centralisées sur des bases de données disponibles sur Intern<strong>et</strong>. Les données météorologiques<br />
locales reflètent les variations de paramètres atmosphériques <strong>et</strong> océaniques d’une région à l’échelle des<br />
heures ou des jours <strong>et</strong> décrivent ce que l’on appelle couramment la météo.<br />
Figure 24. Carte montrant les zones océaniques gérées par les 13 organisations régionales<br />
de gestion des pêches. Source : BirdLife International.<br />
Les indices climatiques globaux décrivent les conditions météorologiques ou océanographiques moyennes<br />
d’une région géographique. Les flux d’air sont principalement régulés par des processus atmosphériques<br />
contrôlés par la topographie <strong>et</strong> la nature de la surface terrestre (océan-terre). Les climats de différentes<br />
régions du globe sont le résultat de mouvements spécifiques de masses d’air au niveau de ces régions. Ces<br />
mouvements peuvent cependant varier à cause de processus internes ou externes (réchauffement de<br />
l’atmosphère) <strong>et</strong> engendrer des variations climatiques à l’échelle saisonnière, annuelle ou interannuelle sur<br />
de vastes régions géographiques. Ces indices climatiques globaux sont généralement dérivés de données<br />
météorologiques telles que la pression atmosphérique ou la température (Wallace <strong>et</strong> Gutzler 1981). Des<br />
relations étroites ont été démontrées entre ces indices climatiques globaux <strong>et</strong> des processus écologiques<br />
dans diverses régions du globe <strong>et</strong> dans divers écosystèmes (Stens<strong>et</strong>h <strong>et</strong> al. 2003, Hall<strong>et</strong>t <strong>et</strong> al. 2004). Par<br />
exemple, l’indice d’oscillation autrale (SOI) correspond à la différence de pression atmosphérique entre<br />
Tahiti <strong>et</strong> Darwin (Australie). Le phénomène El Niño correspond à de fortes valeurs négatives de c<strong>et</strong> indice,<br />
alors que le phénomène La Niña correspond à de fortes valeurs positives. L’indice SOI a des répercutions<br />
climatiques <strong>et</strong> océanographiques dans l’Océan Austral via des téléconnexions atmosphériques <strong>et</strong><br />
océaniques.<br />
Les données d’effort de pêche (Tableau 3) concernent le nombre d’hameçons filés par les palangriers<br />
industriels (navire de pêche pêchant spécifiquement avec des palangres) <strong>et</strong> le nombre d’heures de<br />
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