JOURNAL DES INSTITUTEURS - INRP
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*<br />
qu'ici, il n'en serait pas moins exact qu'il y aurait falsification<br />
proscrite par la loi. »<br />
Les sets de cuivre donnent par l'ammoniaque un<br />
précipité bleu qui se dissout dans un excès de réactif en<br />
produisant uno belle couleur bleue qu'on appelle eau<br />
céleste.<br />
L'acide sulfuriqne produit un précipité noir de sulfure<br />
insoluble.<br />
Le cyanure jaune provoquo un précipité brun<br />
marron.<br />
Une tige de fer, uno aiguille d'acier précipitent le<br />
cuivre de ses solutions. Cette réaction est très sensible.<br />
ILeçon : On rencontre ce métal à l'état natif;<br />
aussi a-t-il été connu dès la plus haute antiquité.<br />
L'âge de bronze a suivi Vûge de pierre et précédé<br />
Yâge de fer.<br />
Le cuivre natif ne suffirait pas aux besoins actuels<br />
de l'industrie ; on le relire de plusieurs minerais-<br />
les plus abondants sont le sulfure de cuivre<br />
et la pyrite cuivreuse ou sulfure double de cuivre<br />
et de fer. Le-traitement. de ces minerais est très<br />
lorï^LÏl. consisté en plusieurs.grillages qui donnent<br />
successivement les mattes, le cuivre noir, le cuivre<br />
rosette et le cuivre rouge.<br />
Le cuivre a, une couleur rouge; un décimètre<br />
cube de ce métal pèse près de neuf kilogrammes.<br />
Il est très ductile et très malléable. Il conduit bien<br />
la chaleur; c'est ce qui le fait employer pour les<br />
ustensiles de cuisine, les alambics, les chaudières.<br />
Il est aussi très bon conducteur de l'électricité.<br />
Ce métal se recouvre, à l'air humide, d'une couche<br />
de vert-de-gris qui le protège contre toute allé-<br />
COURS SUPÉRIEUR — MAI<br />
- — Appareil<br />
L'*cido Sulfureux ot les vapeurs métalliques se rendent<br />
dans, des séries d'allonges ou aludels, disposées<br />
su* deux plans tncl.nés. Les aludels d'une même rangé©<br />
sont lûtes avec de l'argile de manière à former un<br />
conduit continu..Toutes les rangées communiquent avec<br />
une chambre de condensation qui se termine par une<br />
cheminée par où s'échappe fé gaz. Co mercure se condense<br />
dans les aludels et dans la chambre.<br />
-(M distille ensuite lo métal dans une bouteille en fer<br />
analogue à celles qui servent à le transporter, ou bien<br />
oa H lave pendant quelques instants avec de l'acide<br />
nitrique étendu d'eau, puis' avec de l'eau pure, et on<br />
le sèche avec du papier Jo>»p!i.<br />
A Idria, on grille le cinabre sur la sole d'un four.'t<br />
i<br />
m ...<br />
ration ultérieure. Le vinaigre et tous les acides ot-î<br />
ganiques attaquent le cuivre ; de là la nécessité<br />
d'étamer tous les ustensiles faits avec ce métal, car<br />
les composés du cuivre sont vénéneux; le meilleur<br />
contrepoison est le blanc d'oeuf délayé dans l'eau.<br />
Le sulfate de cuivre ou vitriol bleu s'obtient en<br />
faisant agir l'acide sulfurique sur le cuivre; ce sol<br />
se présente en gros cristaux d'une belle couleur<br />
bleue. On l'emploie en agriculture pour chauler le<br />
blé, et principalement dans la teinture.<br />
Le cuivre entre dans plusieurs alliages, tels que<br />
le laiton, le bronze, les monnaies, la bijouterie. Le<br />
laiton est composé de cuivre et de zinc. Avec cet<br />
alliage on fabrique les épingles, qu'on a soin d'étamer<br />
pour empêcher la formaliou du vert-de-gris.<br />
Une épingle passe par les mains de quatorze ouvriers<br />
avant qu'elle soit terminée.<br />
DEUXIÈME LEÇON<br />
Le mercure. xr'ik tf $2<br />
''' • " '••'••• ::..i/,'<br />
Direction. Le mercure est le seul métal liquide à<br />
ja température ordinaire. On le trouve à l'état natifs<br />
disséminé en petits globules, dans les couches de bitume.<br />
Le minerai ordinairement exploité, est. le. suifois<br />
bu cinabre. On rencontre ce dernier à Almaden '(Espagne),<br />
et à 1dm, au fond du golfe Adriatique. La'métal-'<br />
lurgie est fort simple. Le cinabre, trailé par la chaleur,<br />
se décompose en soufre qui se dégage à l'état d'acida<br />
sulfureux et en vapeurs mercurielles qui vont se condenser<br />
dans des appareils spéciaux. -Àî<br />
A Almadcn, on place le minerai dans l'étage supérieur<br />
d'un four dont le compartiment inférieur est<br />
chargé de combustible, ordinairement de bois.<br />
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d'AImadeu. i-'<br />
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réverbère; les aludels sont remplacés par une,série dechambres<br />
communiquant ensemble et dans lesquelles le<br />
mercure se condense. On le purifie par les mêmes procédés<br />
que nous venons d'indiquer. ; - ; •"-'"'<br />
Le mercure a un éclat qui rappelle celui de l'argont;."•<br />
de là le nom ^'argent vif que le vulgaire lui a donné,<br />
Sa densité est 13,596.Use solidifie à 40 degrés au-dessous<br />
de zéro ; il a alors beaucoup d'analogie avec ,!•<br />
plomb. II se volatilise à 350 degrés. . j ;;y; aiSSit<br />
Au contact de l'air, il s'altère lentement MgriMMÉ '<br />
rature ordinaire; il se recouvro d'une, pellicule gus^<br />
qui est du sous-oxyde de mercure. A la température<br />
de l'ébullition, il se produit du protoxyde ou précipité<br />
per se.