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-m LIVRE DU Leçon t Ces végétaux ont un périanthe double; les pétales sont soudés entre eux; les élamines sont •insérées sur la corolle; l'ovaire est ordinairement i 1ibre. Labiées. — Caractères : végétaux herbacés, à tige quadrangulaire; corolle labiée; étamines au nombre de deux, ou quatre didynames. La plupart des espèces renferment une huile essentielle aromatique. Espèces principales : La lavande, la menthe, la sauge, l'origan, le thym, l'hysope, la mélisse, la sarriette, le lamier, le galéop'sis, la béloine, le marrube, la ballotte, la brunelle, la scutellaire, la bugle, la germandrée, le serpolet, le romarin, le basilic, la marjolaine, le patchouly, le lierre terrestre, l'ortie blanche, l'ortie jaune, l'ortie rouge, etc. Borraginées. — Caractères : végétaux herbacés, à tige cylindrique, cinq élamines; le fruit se compose de quatre akènes. Plusieurs renferment un suc mucilagineux, légèrement amer et astringent. Espèces principales : La bourrache, la buglosse, la consolide, le myosotis, la pulmonaire, la vipérine, la cynoglosse, la rapelte, l'héliotrope, etc. Scrofulariées. — La digitale, la linaire, la gueule de lion, la scrofulaire, la gratiole, le rhinanlhe, la calcéolaire, la véronique, etc. Apocynées. — La pervenche, le laurier-rose, les -Strychnbs qui renferment la strychnine, le poison le plus violent que l'on connaisse." ; -.',-: Convolvulacées. — Les différentes espèces de liserons, la cuscute, la patate, le jalap, la scammonée. • Frim'ulàcées. — La primevère, l'oreille d'ours. Jasminées. — Le jasmin, le lilas, l'olivier, le frêne, le troène, etc. , . Ericinêes. — Les bruyères, la busserolle, Pai- " relie, le rhododendron, etc. •'Gentiahées. —- La gentiane dont la racine fourni 1 un principe amer employé comme fébrifuge. Solanées. — Caractères : calice et corolle à cinq dents; étamines en nombre égal et alternant avec les lobes de la corolle. La plupart de ces planies ont un aspect sombre, une odeur désagréable ; elles sécrètent un principe vitreux ou alcaloïde. ...< Espèces principales : Le tabac, la belladone, la '- jusquiame, la slramoine, la douce-amère, la morelle, le piment, le bouillon blanc, la tomate, l'au- ' bergine, la pomme de terre, etc. QUATRIÈME LEÇON Les monopétales périgynes. DIBECTIOl* : Cette classe est composée de végétaux dont la corolle est insérée sur le calice. Les étamines sont insérées sur le corolle ou avec celle-ci sur le calice. L'ovaire est soudé avec le calice. .. CAMPANL'LACÉES CARATÉRES GÉNÉRAUX: Fleurs hermaphrodites, régulières. Calice tubuleux à cinq dents. Corolle insérée au somme' du calice, à cinq dents, tubuleux, campànulée " ou infundibuliformo. Cinq élamines. Fruit soudé avec le calice. Plantes herbacées, vivacos ou bisannuelles. Feuilles entières et alternes. Inflorescence variable : en particules, on grappes, en ombelles, eu épis, en capitules. Ces plantes renferment un suc laiteux, quelques espèces douées do propriétés astringentes, étaient autrefois employées en médecine. ESPÈCES PRINCIPALES : Les différentes espèces de campanules, telles que lo carillon, lo miroir de Vénus, le bâton de Jacob, qu'on cultive dans les jardius. La raiponce et les phtittumai fournissent des salades. La famille dos lobéliacées est voisine des campanulacées, mais ses espèces ont des propriétés actives; les lobelieé* ' très vénéneuses. CUCURB1TACÉES CARACTÈRES GÉNÉRAUX: Fleurs d ioïques ou monoïaues. Calice à cinq sépales. Corolle monopétale à cinq divisions. Cinq élamines triadelphes. Ovaire de trois à cinq carpelles. Fruit volumineux, charnu, souvent succulent. Végétaux herbacés, annuels ou vivaces. Tige sarmentouse, grimpante et munio do vrilles. Feuilles simples et alternes. ESPÈCES PRINCIPALES : Le melon atous ses organes ( recouverts do poils rudes. Les fleurs sontunisexuées et monoïques, c'est-à-dire que les fleurs mâles et les fleurs femelles sont sur le même pied. Le fruit est très volumineux., de forme sphérique ou ovoïde. L'épicarp'e est tantôt lisse, tantôt rugueux, tantôt marqué de "grosses côtes. L'intérieur constitue uno pulpe charnue, "d'un parfum particulier, d'uno savour sucrée, entourant plusieurs graines aplalics et d'un blanc jaunâtre. Le melon fournit, par la culture, plusieurs variétés qui se distinguent à. l'aspect de l'écorce et à la qualité de leur chair. Le melon commun a l'écorce très mince ; sa pulpe est jaune, un peu grossière, sucrée, juteuse. Le cantaloup a des côtes profondes, une chair fine, peu épaisse et d'uno saveur relevée. Le melon lisse a une forme ovoïde ; :..:•;; g sa chair est fondante et peu relevée; on lo cultive surtout dans lo Midi. On doit s'abstenir de cet aliment dans le cas d'épidémie cholérique. La citrouille ou courges, une tige anguleuse. La culture a donné lieu à différentes variétés, la courge proprement dite, le potiron et la gourde ou calebasse. Les voyageurs se servent do cette dernière pour renfermer leur boisson. Le concombre est un aliment qui ne convient guère qu'aux estomacs robustes ; on lo mange surtout en salade. Les jeunes fruits cueillis verts cl conlits dans du vinaigre, sont connus sous le nom de cornichons. La coloquinte produit des fruits dont la pulpe est très amèro ; cette pulpe est un purgatif violent. La bryone est une plante vivace dont la racine contient - une matière féculente et un principe amère qui est aussi un purgatif énergique ; cette racine fraîchement coupée, produit sur la peau une action vésicaute. La grenadille ou fleur de la passion est une plante d'ornement. La momordique porte des fruits qui, par le contact, projettent un suc caustique. CAPRIFOLUCÉES CARACTÈRES GÉNÉRAUX : Fleurs hermaphrodites. Calice et corolle à cinq dents, quelquefois à quatre. Cinq étamines, rarement quatre. Fruit soudé avec le calice, à trois ou cinq carpelles. Arbrisseaux à feuilles opposées. Fleurs ordinairement disposées en corymbes. ESPÈCES PRINCIPALES : Lo sureau est un grand arbuste; son fruit est une baie contenant cinq graines. La tige, surtout lorsqu'elle est jeune, renferme beaucoup de moelle; lo bois est très léger quoique assez dur. Toutes les parties de ce végétal sont employées en médecin*.
Les fleurs, à la doso de quatre grammes par litre d'eau bouillante, donnent une infusion qui provoque la transiiration ; ces fleurs desséchées à l'air libro, se conservent Ïongteinps si on les met à l'abri de l'humidité. Avec les baies, on prépare un sirop purgatif qu'on administre aux enfants à la dose d'une cuillerée à café. Les feuilles et l'écorce sont plus actives. Le sureau sèble croit sur les bords des chemins ; ses propriétés sont plus énergiques celles du sureau commun. Lo cornouiller est un arbre dont la tige porte des feuilles opposées, des fleurs blanches ou jaunes, groupées en ombelles ou en corymbes. Ces fleurs sont hermaphrodites son fruit est une drupe. Lo cornouiller mâle, ainsi désigné à cause do sa supériorité sur les autres espèces, a un bois très dur et susceptible d'un beau poli. Lo cornouiller sanguin se rencontre dans les bois et les lieux incultes; sa graine fournit de l'huile. Ses rameaux servent à faire des liens. tt» 0® ¥ fi Cornouiller. Le chèvrefeuille est un arbrisseau à tige grimpante ; les feuilles sont astringentes. Avec les fleurs on prépare une infusion efficace contre les catarrhes pulmonaires. La racine contient une malière colorante bleue. Le genre viorne comprend plusieurs espèces ; la plus importante est le laurier-tin dont les feuilles sont employées pour assaisonner dans l'art culinaire. RUBIACÉES CARACTÈRES GÉNÉRAUX : Fleurs hermaphrodites. rarement uni.-oxucllcs. Galice à quatre ou six sépales soudés en tube. Corolle infundibuliforme oucampanulée, à trois, quatre ou cinq dents. Deux styles, r'ruit soudé avec le calice, ordinairement sec. Plantes herbacées ; tiges tétragoncs. Feuilles sessiles, vcrticillées. ESPÈCES PRINCIPALES : La garance fournit une matière colorante très importante que l'on extrait de • la racine ; le principe colorant se nomme alizarine; on l'obtient aujourd'hui artificiellement par des procédés chimiques, ce qui a considérablement diminué la culture de la plante. Le caille-lait et Vaspérule sont aussi des plantes tinctoriales; le nom de caille-lait vient d'une opinion erronée. Le quinquina fut apporté en Europe au milieu du dix-ieptième siècle. Il croit spontanément dans l'Amérique du Sud. L'écorce renferme un principe très amer, COURS SUPÉRIEUR — MAI 48» la quinine, qui est employé comme fébrifuge. On disi ingne lo quinquina rouge, lo quinquina grif, le quinquina blanc et le quinquina jaune ; ce dernier est le plus rient en quinine. Le vin île quinquina s'obtient on faisant digérer..du quinquina dans un non vin rouge auquel on ajoute une très faible quantité do citrate de fer. f Caille-lait. • - •. g L'ipécacuana est la poudre obtenue en pulvérisant 1» racine ou la ti?e d'une rubiacée du Krésil ; cette matière contient un principe, Yémétine, qui le fait employer en médecine comme vomitif. Le caféier habite l'Asie et l'Afrique. Cet arbrisseau porte des feuilles opposées et stipulées, des fleurs blanches, odorantes ou réunies en cymes. Le fruit est une drupe à deux noyaux contenant chacun une graine dont l'albumen est très dur. C'est cet albumen qui constitue le café. Son odeur et sa saveur sont très agréables. Le café le plus estimé nous vient de Moka. (voir dans le Cours élémentaire, p. 246, la leçon sur le café.) VALÉRIANÉES Les représentants de cette famille ont des racines qui exhalent une odeur pénétrante et désagréable, due à une huile essentielle. _L& valériane possède ces propriétés à un haut degré; la médeeine en fait usage pour.-corn-' battre les affections nerveuses. La mâche ou doucettt est cultivée et mangée--comme salade ; elle, croit abondamment, même pendant l'hiver; il faut un froid très.' rigoureux pour arrêter sa végétation. DIPSACÉES Dans cette famille, nous ne citerons que la scabieuse •et la cardère. Cette dernière en grand à cause de ses -. capitules hérissés qui servent, dans les fabriques de drap, à carder les étoffes. 1 COMPOSÉES CARACTÈRES GÉNÉRAUX : Fleurs hermaphrodites ou unisexuées, régulières ou irrégulières, sessiles et réunies sur un réceptacle commun entouré d'une invalacre composé de folioles ordinairement libres. Calice monosépale souvent réduit A l'état de bourrelet «1 •' ' • > - . - ^ • - .' . ' • ' . • . • - - . . - .
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