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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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Les impuretés dans les marbres ± impurs semblent être liées à un minéral avec un<br />

rapport K/Al supérieur à celui <strong>des</strong> argiles (illite, montmorillonite) (Figure I-32).<br />

Les skarnoï<strong>des</strong> A montrent <strong>des</strong> enrichissements en Al vers le pôle <strong>des</strong> illites-<br />

montmorillonites (Figure I-10) et (Figure I-32). La corrélation Al-Ti, les rapports K/Al (Figure I-<br />

32) de ces roches ainsi que l’étude isotopique de ces roches indiquent que cet<br />

enrichissement en Al est lié à la présence au sein du sédiment d’une composante argileuse<br />

(et sableuse) (Figure I-31). La présence de carbonates primaires (à la différence <strong>des</strong><br />

skarnoï<strong>des</strong> B) dans ces roches indique que le quartz n’était pas en excès.<br />

Il semble donc que les marbres ± impurs et les skarnoï<strong>des</strong> A étaient au départ <strong>des</strong><br />

marnes magnésiennes ± sableuses, la proportion de la composante argileuse et sableuse<br />

(en particulier la quantité de quartz) dans le sédiment contrôlant la nature de la roche<br />

produite. Par contre, les marbres quant à eux indiquent la présence initiale d’une phase avec<br />

rapport K/Al élevé pouvant être lié à du matériel volcanique.<br />

c. Skarnoï<strong>des</strong> B<br />

La minéralogie <strong>des</strong> skarnoï<strong>des</strong> B a tendance à être monominérale (diopsidite) et ces<br />

skarnoï<strong>des</strong> sont parfois franchement discordants (Figure I-30) sur le litage <strong>des</strong> marbres<br />

magnésiens ce qui peut au premier abord être interprété comme dû à une interaction avec<br />

un fluide extérieur.<br />

Cependant, les diopsi<strong>des</strong> de ces roches sont non ferrifères (Partie I.F.2.1.1.) et ces<br />

roches sont clairement affectées par le boudinage laissant penser que l’introduction de silice<br />

est antérieure au métamorphisme. Un protolithe possible pour ces roches pourrait être<br />

d’anciennes chailles (silifications diagénétiques) originellement discordantes dans les<br />

marbres magnésiens. La quantité de quartz disponible contrôle la réaction avec la dolomite<br />

pour former du diopside (Dol + 2 Qtz -> Di + 2 CO2). La présence de dolomite est le facteur<br />

limitant comme l’atteste la préservation <strong>des</strong> bancs de quartzites dans les marbres<br />

calcitiques.<br />

Une observation d’un « quartz ancien » très déformé à l’intérieur d’un skarnoïde<br />

(Figure I- 65) pourrait représenter cette association primaire. Cependant, la présence de<br />

manifestations de skarn 2 est à prendre en compte dans l’interprétation de cet objet.

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