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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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(iii) Aucune trace de l’introduction de l’U par <strong>des</strong> circulations de flui<strong>des</strong> métamorphiques n’a<br />

pu être observée. Il n’y a pas eu de néoformation de phases minérales qui auraient pu<br />

résulter de ces circulations. De même, aucun transfert de matière ne s’est produit comme<br />

l’atteste la corrélation entre la silice et l’aluminium pour la plupart <strong>des</strong> marbres. Surtout,<br />

l’étude isotopique <strong>des</strong> carbonates <strong>des</strong> roches du GLH indique que peu d’échantillons<br />

montrent les « shifts » négatifs en δ 18 O qui auraient résulté de la circulation de flui<strong>des</strong><br />

minéralisateurs d’origine métamorphique. Il en est de même pour les silicates (malgré le peu<br />

d’analyses) associés aux carbonates, qui conservent <strong>des</strong> δ 18 O élevés.<br />

(iv) On peut de toute façon exclure une origine syn-métamorphe en liaison avec les<br />

pegmatites A (contrairement à certaines hypothèses initiales : Neto et al., 2008). Quoique la<br />

ceinture de pegmatite A coïncide grossièrement avec la bande uranifère, il n’existe pas de<br />

relation systématique entre les indices stratoï<strong>des</strong> et <strong>des</strong> corps significatifs de ces pegmatites.<br />

De plus, les pegmatites A sont les expressions les plus pauvres en radioéléments du district<br />

ce qui minimise fortement leur potentiel comme source <strong>des</strong> <strong>minéralisations</strong>. Les rares<br />

anomalies observées autour de ces pegmatites, dans <strong>des</strong> quartz par exemple, sont d’ailleurs<br />

liées à la remobilisation tardive de la minéralisation pré-métamorphe.<br />

1.3. Conclusion<br />

Tous ces arguments convergent pour conclure à une introduction pré-métamorphe de<br />

l’U et de certains métaux associés (en particulier le V). L’âge obtenu pour cette<br />

minéralisation pourrait alors correspondre soit à l’âge de fermeture du système U/Pb de<br />

l’uraninite après sa recristallisation lors du pic du métamorphisme soit à sa réouverture lors<br />

d’un deuxième pic thermique peut être synchrone <strong>des</strong> pegmatites B’ (1804 ± 3 Ma).<br />

Néanmoins, une remobilisation évidente syn-métamorphe de la minéralisation<br />

stratoïde se produit pendant le métamorphisme (peut-être syn-D2) et explique en partie les<br />

liaisons fortes (association dans <strong>des</strong> couloirs de déformations) ainsi que les enrichissements<br />

en U-Mo observés dans certaines échantillons (et possiblement les uraninites sans thorium<br />

de certaines veines de quartz).<br />

2. Modèle génétique pour les <strong>minéralisations</strong> <strong>uranifères</strong><br />

Les <strong>minéralisations</strong> <strong>uranifères</strong> localisées dans les carbonates (à l’exception <strong>des</strong><br />

calcrètes) sont en général très rares en comparaison avec les <strong>minéralisations</strong> observées<br />

dans les grès et dans les shales. Cette rareté s’expliquerait dans une large mesure par la<br />

rarété <strong>des</strong> pièges réducteurs pour l’U dans la plupart <strong>des</strong> roches carbonatées (Gabelman,<br />

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