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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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particulier B-C) explicitent ce lien, indiquant que <strong>des</strong> flui<strong>des</strong> hydrothermaux enrichis en<br />

uranium et thorium et Nb, REE sont produits par ces derniers.<br />

Par tous ces aspects, les flui<strong>des</strong> minéralisateurs s’apparenteraient donc à <strong>des</strong> flui<strong>des</strong><br />

magmatiques-hydrothermaux et plus précisément, aux flui<strong>des</strong> qui s’expriment lors de la<br />

transition magmatique-hydrothermale dans les pegmatites tardives.<br />

Cependant le lien direct entre ces flui<strong>des</strong> et les pegmatites visibles à l’affleurement est<br />

problématique comme l’indiquent les points suivants :<br />

(i) Les pegmatites D le plus souvent ne développent pas de telles poches de quartz,<br />

suggérant que leur capacité à transférer <strong>des</strong> flui<strong>des</strong> riches en U-Th dans leur encaissant<br />

proche est restée limitée.<br />

(ii) L’étude isotopique de l’oxygène <strong>des</strong> silicates <strong>des</strong> pegmatites D et <strong>des</strong> veines de<br />

skarn 2 n’a pas permis d’établir un lien génétique direct même si une parenté semble exister<br />

entre ces deux types d’objets. Ces pegmatites D sont de plus parfois elles-mêmes affectées<br />

par les expressions hydrothermales à scapolite (endoskarn 2).<br />

(iii) L’étude isotopique (Nd-Sr) n’a pas permis de conclure à un lien direct entre les<br />

roches minéralisées à U-Th (skarns primaires et GASC) et les pegmatites D. La légère<br />

tendance observée semble indiquer que la source <strong>des</strong> <strong>minéralisations</strong> représente plutôt un<br />

mélange entre les différentes pegmatites tardives. Les âges modèles TDM et la composition<br />

isotopique 87 Sr/ 86 Sri et εNd(1,9) indiquent par ailleurs une source archéenne pour les<br />

pegmatites tardives partiellement (mais non exclusivement) compatible avec l’Archéen de la<br />

Core Zone.<br />

En conclusion, l’ensemble de ces données factuelles suggère qu’il existe une liaison<br />

génétique entre les flui<strong>des</strong> minéralisateurs et les pegmatites tardives (B-D), mais qu’un<br />

découplage se soit opéré entre les pegmatites et le fluide minéralisateur au niveau<br />

d’observation. Une source profonde impliquant le socle archéen (compatible dans l’ensemble<br />

avec la Core Zone) est indiquée pour les pegmatites, ce qui laisse donc présager une source<br />

profonde pour les flui<strong>des</strong> minéralisateurs. Comme il ne semble pas avoir de relation directe<br />

au niveau d’affleurement actuel, mais qu’il existe une relation génétique, il faut chercher<br />

cette relation dans <strong>des</strong> zones plus profon<strong>des</strong>, à la source du matériel pegmatitique lui-même,<br />

ou sur le chemin de remontée <strong>des</strong> pegmatites.<br />

Ce phénomène implique une anomalie thermique post-M2 en profondeur permettant<br />

d’atteindre les conditions de la fusion partielle dans l’Archéen, couplée à la chenalisation <strong>des</strong><br />

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