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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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A. Introduction<br />

190<br />

Deux grands types de <strong>minéralisations</strong> <strong>uranifères</strong> associées chacune à un cortège propre<br />

de métaux ont été mis évidence :<br />

(i) Le premier type de minéralisation (« stratoïde ») est localisé dans les marbres plus ou<br />

moins impurs et les skarnoï<strong>des</strong> formés par le métamorphisme de calcaires dolomitiques<br />

impurs qui sont enrichis tout particulièrement en uranium, baryum, molybdène, plomb,<br />

vanadium, zinc et pauvres en thorium.<br />

(ii) Le deuxième type de minéralisation (« hydrothermale ») est spatialement associé aux<br />

expressions hydrothermales (skarn 2) et se trouve dans <strong>des</strong> supports variés (pegmatite,<br />

endoskarn 2, skarnoï<strong>des</strong>, GASC et pour un cas unique dans un marbre). A la différence du<br />

premier type, il n’y a pas d’association avec les métaux de base : les <strong>minéralisations</strong> du<br />

deuxième type se caractérisent par l’association U-Th-Y ± ETR et Zr.<br />

1. Géologie <strong>des</strong> anomalies et <strong>des</strong> <strong>minéralisations</strong><br />

1.1. Zones anomales dans l’Archéen<br />

On ne peut pas réellement parler de <strong>minéralisations</strong> mais plutôt de zones anomales dans<br />

le socle Archéen remobilisé (Hocquet, 2007). Aucune donnée géochimique n’est également<br />

disponible sur cet encaissant.<br />

Cependant, les levés spectrométriques aériens réalisés en 2006 (Richard, 2007)<br />

indiquent que les zones anomales dans l’archéen (Figure II- 4) sont caractérisées par <strong>des</strong><br />

teneurs en Th bien plus fortes qu’en U (rapport U/Th très faible).<br />

Elles correspondent à l’affleurement à <strong>des</strong> orthogneiss roses riches en feldspath<br />

potassique, où la radioactivité est constamment élevée et très homogène, sans anomalie,<br />

constamment comprise entre 250-300 (bande au sud-ouest de Tasiujaauluk) et 500-600 cps<br />

(très large bande à l’est du dôme métamorphique). Elles contrastent fortement avec la très<br />

faible radioactivité moyenne du socle dans cette région, de composition majoritairement<br />

tonalitique.

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