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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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C. Les <strong>minéralisations</strong> dans les skarns à U-Th<br />

320<br />

1. Relations pegmatites – <strong>minéralisations</strong> U-Th<br />

Plusieurs observations semblent indiquer un lien génétique fort entre les pegmatites et<br />

les <strong>minéralisations</strong> à U-Th :<br />

(i) Il existe une étroite relation spatiale entre les <strong>minéralisations</strong> à U-Th et les réseaux<br />

de filonnets à actinote/scapolite/phlogopite (skarn 2), même si, à l’échelle de l’échantillon,<br />

l’uraninite thorifère (ou l’uranothorianite), est toujours physiquement disjointe de ces<br />

manifestations, quoiqu’évidemment contrôlée par elles (Figure II- 41). Toutes ces<br />

manifestations se sont produites pendant l’événement E3, postérieurement à la mise en<br />

place <strong>des</strong> pegmatites B (1777 ± 10 Ma), mais synchrone <strong>des</strong> pegmatites C et D. On peut<br />

donc conclure, que la relation entre les <strong>minéralisations</strong> à U-Th et les manifestations de skarn<br />

2 n’est pas seulement spatiale mais aussi temporelle (l’âge de 1782 ± 2 Ma pour la<br />

minéralisation est par ailleurs compatible avec l’âge <strong>des</strong> pegmatites B).<br />

(ii) Les oxy<strong>des</strong> d’U-Th <strong>des</strong> skarns 2 ont tous <strong>des</strong> spectres d’ETR typiques d’une<br />

signature magmatique, semblable à celle <strong>des</strong> uraninites de Rössing ou d’autres occurrences<br />

magmatiques, ainsi qu’à celles <strong>des</strong> gisements métasomatiques de haute température,<br />

caractérisées par un faible fractionnement global, <strong>des</strong> teneurs élevées en ETR (10 4 fois les<br />

chondrites) et une anomalie négative en europium.<br />

(iii) La composition en Y-Ce-Th <strong>des</strong> oxy<strong>des</strong> d’U-Th <strong>des</strong> skarns 2 du district de Cage<br />

est variable (même à l’échelle de l’échantillon) allant <strong>des</strong> uraninites thorifères riches en Y (et<br />

en moindre proportion en Ce) en passant par <strong>des</strong> uraninites thorifères relativement pauvres<br />

en Y et en Ce jusqu’à <strong>des</strong> uranothorianites pauvres en Y et en Ce. On doit donc en conclure<br />

qu’elles ne sont pas strictement synchrones, quoique présentant les mêmes contrôles<br />

microstructuraux.<br />

Pour les pegmatites, la composition en Y-Ce-Th <strong>des</strong> oxy<strong>des</strong> et silicates d’U-Th est très<br />

variable. Cependant, il est possible de faire un lien entre les oxy<strong>des</strong> et les silicates d’U-Th de<br />

la grande majorité <strong>des</strong> skarns 2 et ceux <strong>des</strong> pegmatites C et D qui ont <strong>des</strong> compositions<br />

similaires, alors que ceux <strong>des</strong> pegmatites B sont remarquables par leur fort enrichissement<br />

en Y et Ce en accord avec leur paragenèse typique à allanite ± bétafite.<br />

De plus, plusieurs observations de poches à quartz renfermant <strong>des</strong> allanites, <strong>des</strong><br />

bétafites, <strong>des</strong> uraninites thorifère et <strong>des</strong> uranothorites dans les pegmatites tardives (en

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