14.07.2013 Views

THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

316<br />

2.3. Conséquences pour l’U<br />

2.3.1. Les « proto-MVT » comme pièges ?<br />

Comme rappelé au début (piegeage cf), le principal problème posé par la<br />

concentration d’U dans <strong>des</strong> roches carbonatées est d’y trouver <strong>des</strong> pièges réducteurs. Dans<br />

le cas de la plateforme carbonatée de Cage, l’existence préalable de concentrations<br />

sulfurées (et proto-MVT), possiblement associées à du carbone d’origine organique, pourrait<br />

avoir constitué le piège réducteur pour de l’U transporté dans le même réseau de<br />

perméabilité par <strong>des</strong> flui<strong>des</strong> oxydants très probablement d’origine météorique.<br />

2.3.2. Source de l’U<br />

L’association U-V ± Mo quoique systématique dans toutes les roches minéralisées<br />

suggère une source commune pour ces métaux. Ces métaux ont en effet <strong>des</strong><br />

comportements très similaires à la fois pendant le transport et pendant leur dépôt et en<br />

particulier dans le milieu sédimentaire à diagénétique. Ils sont très solubles en milieu<br />

oxydant et précipitent en milieu réducteur.<br />

Plusieurs sources sont envisageables :<br />

(i) Une source volcanique en relation avec les niveaux de méta-cinérite marqueurs d’un<br />

volcanisme actif. Cette hypothèse est similaire à celle <strong>des</strong> gisements du Niger où la source<br />

de ces métaux en particulier V-Mo est attribuée à la dévitrification de verres volcaniques<br />

alcalins (Pagel, 2009). Par contre, le Zr fréquemment mobilisé avec ces métaux lors de la<br />

dévitrification, n’est pas enrichi dans les roches minéralisées du district ainsi que dans les<br />

oxy<strong>des</strong> d’uranium. Le Zr est ici corrélé à la fraction détritique (teneur en Al2O3).<br />

La source pourrait être directement dans les niveaux cinéritiques, ou (plus probablement ?)<br />

dans la fraction volcanique (anciennes cendres) déposée dans les roches les plus<br />

perméables.<br />

(ii) Une source provenant de l’altération en surface de roches fertiles de l’Archéen où <strong>des</strong><br />

zones anomaliques en uranium ont été observées. Les rapports Th/U élevés observés dans<br />

l’Archéen ne sont pas incompatibles avec cette hypothèse, dans la mesure où l’uranium est<br />

beaucoup plus facilement mobilisable par <strong>des</strong> flui<strong>des</strong> superficiels oxydants. Mais dans ce<br />

cas, la source du V et du Mo associés à l’U reste obscure (même si l’on sait que le V est<br />

également facilement transporté en milieu oxydant en surface comme par exemple dans les<br />

calcrètes).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!