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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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(i) Lorsque l’olivine est présente (Figure I-13A), elle est le silicate majoritaire dans la<br />

roche (entre 2 et 4%). L’olivine (forstérite) se présente sous la forme de cristaux de grande<br />

taille (de 0,4 à 1,5 mm) sub-arrondis, dispersés dans la matrice calcitique. Souvent seules<br />

subsistent quelques plages très réfringentes séparées par <strong>des</strong> ban<strong>des</strong> anastomosées de<br />

serpentines. La phlogopite (environ 1%) se présente sous forme de lamelles isolées de taille<br />

variable (entre 200 et 1000 µm) quelque fois associées à de la calcite dans <strong>des</strong> couloirs de<br />

déformation. Le diopside plus rare (moins de 1%) est souvent associé à l’olivine et se<br />

présente sous la forme de cristaux xénomorphes (Figure I-14 C-D). La trémolite se<br />

développe exclusivement avec de la dolomite en surcroissance sur <strong>des</strong> reliques de diopside<br />

automorphe. Quelques cristaux de tschermakite très biréfringente ont été mis en évidence<br />

dans un échantillon (CA-08-12C). Une génération tardive de chlorite magnésienne se<br />

développe le long <strong>des</strong> clivages <strong>des</strong> phlogopites et dans <strong>des</strong> fractures recoupant les cristaux<br />

de diopside (Figure I-13F).<br />

(ii) Lorsque l’olivine est absente (Figure I-13B), la phlogopite (entre 2 et 4%) et la<br />

trémolite (entre 2 et 3%) sont les deux silicates majoritaires. La phlogopite se présente le<br />

plus souvent sous la forme d’amas de lamelles enchevêtrées (de 200 à 500 µm). Les<br />

cristaux de phlogopite exhibent un zoning prononcé marqué par le baryum. Les diopsi<strong>des</strong><br />

ont la forme de prismes allongés de grande taille (de 500 µm à plusieurs mm) partiellement<br />

dissous et remplacés par de la dolomite (Figure I-13). La tschermakite forme <strong>des</strong> cristaux<br />

xénomorphes de grande taille (plurimillimétriques) isolés contenant de nombreuses<br />

inclusions de phlogopite et de dolomite.<br />

L’apatite est le principal minéral accessoire identifié dans ces marbres dolomitiques.<br />

Des sulfures sont majoritairement présents dans les échantillons minéralisés en U.<br />

b. Géochimie (Annexes)<br />

Il est difficile de distinguer les deux sous-familles de marbres. Le chimisme de ces<br />

marbres (n=9) est cohérent avec leur minéralogie, ils sont très peu siliceux avec <strong>des</strong> teneurs<br />

en SiO2 allant de 1,01 à 4,84 % poids (2,3 ± 1,23) et pauvres en alumine avec <strong>des</strong> teneurs<br />

en Al2O3 allant de 0,06 à 1,50 % poids (0,51 ± 0,44) corrélés aux teneurs en silice. Les<br />

teneurs en K2O sont relativement faibles et principalement contrôlées par la proportion de la<br />

phlogopite dans les roches avec <strong>des</strong> valeurs allant de 0 à 0,45 % poids (0,19 ± 0,15). Les<br />

teneurs en Fe2O3 sont relativement faibles entre 0,3 et 1,24 % poids (0,68 ± 0,32) ce qui va<br />

avec un Mg # élevé de 0,98 ± 0,01. Le fer est en grande partie lié à la présence de sulfures<br />

de fer.<br />

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