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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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306<br />

Les spectres ETR obtenus sont similaires aux spectres de type magmatique<br />

semblables à ceux <strong>des</strong> uraninites de Rössing, caractérisées par un faible fractionnement<br />

global, <strong>des</strong> teneurs élevées en ETR et une anomalie négative en europium.<br />

Cet épisode minéralisateur daté à 1782 ± 2 Ma semble plus jeune que l’âge obtenu<br />

pour les uraninites de la minéralisation stratoïde. Cet épisode à U-Th est associé (voire suivi)<br />

à un épisode à Mo daté à 1774 ± 7 Ma (Figure III- 15).<br />

La minéralisation dans les pegmatites est représentée par de l’uraninite thorifère et<br />

de l’uranothorite avec aussi de faibles teneurs en CaO. Différentes familles de<br />

<strong>minéralisations</strong> ont été mises en évidence afin d’essayer de faire apparaitre la source <strong>des</strong><br />

<strong>minéralisations</strong> dans les skarns.<br />

Les oxy<strong>des</strong> d’uranium et de thorium <strong>des</strong> pegmatites B sont différents de ceux <strong>des</strong><br />

skarns avec <strong>des</strong> teneurs en Y et Ce particulièrement importantes, par contre ceux observés<br />

dans les pegmatites C & D présentent <strong>des</strong> compositions plus proches de celles observées<br />

dans les skarns 1 (la grande majorité) en particulier en termes de teneur en yttrium et en<br />

cérium. Cependant, les <strong>minéralisations</strong> dans les skarns forment différentes familles selon<br />

leur teneur en Th-Y-Ce indiquant peut être l’évolution chimique d’un fluide impliquant une<br />

évolution temporelle <strong>des</strong> <strong>minéralisations</strong> (dans un intervalle de temps restreint ne permettant<br />

pas de les différencier par les datations U/Pb).<br />

Les résultats isotopiques δ 18 O et <strong>des</strong> isotopes radiogéniques pour les skarns 1<br />

confirment que ces roches se sont probablement formées par interaction avec l’intrusion<br />

granitique proche (quelques mètres). Il en est de même pour le GASC minéralisé qui<br />

possède une même signature isotopique proche de celle du granite.<br />

Les résultats isotopiques δ 18 O semblent démontrer que les veines de skarn 2<br />

associés aux <strong>minéralisations</strong> ont <strong>des</strong> compositions compatibles avec celles <strong>des</strong> pegmatites<br />

D mais ont préalablement interagi avec un réservoir à haut degré de δ 18 O.<br />

L’étude isotopique (Nd-Sr) n’a pas permis de conclure à un lien direct entre les<br />

roches minéralisées à U-Th (skarns primaires et GASC) et les pegmatites D. La légère<br />

tendance observée semble indiquer que la source <strong>des</strong> <strong>minéralisations</strong> représente plutôt un<br />

mélange entre les différentes pegmatites tardives. Les âges modèles TDM et la composition<br />

isotopique 87 Sr/ 86 Sri et εNd(1,9) indiquent par ailleurs une source archéenne pour les<br />

pegmatites tardives partiellement (mais non exclusivement) compatible avec l’Archéen de la<br />

Core Zone.

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