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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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(iii) Une source provenant localement de pré-concentrations dans les paragneiss où la<br />

présence de matière organique capable d’avoir fixé de l’U pendant la sédimentation a été<br />

identifiée. Une telle source rendrait compte de l’association U-V-Mo (et de l’absence du<br />

zirconium). En revanche, on comprendrait mal dans ce cas que les liqui<strong>des</strong> de fusion<br />

partielle qui dérivent de ces paragneiss (et par conséquent les pegmatites A) soient si<br />

pauvres en U (ce qui ne préjuge pas de la possibilité de pré-concentrations <strong>uranifères</strong> à<br />

d’autres niveaux de la série du GLH).<br />

En conclusion, une source d’origine volcanique (matériel alcalin) contemporaine de la<br />

sédimentation semble être la plus probable.<br />

2.4. Modèle conceptuel<br />

2.4.1. Contexte géodynamique<br />

Le contexte géodynamique pré-Torngat reste encore peu connu. Un premier stade de<br />

rifting, mal défini, semble se produire à partir de ~ 1960 Ma pour la partie Ouest du Craton<br />

de Nain, marqué par la formation du Ramah Group, et à partir de ~ 1940 Ma pour la partie<br />

Est du Craton de Rae, marqué par la formation du GLH à 1934 ± 2 Ma (Scott & Gauthier,<br />

1996) et <strong>des</strong> futurs Gneiss de Tasiuyak qui sont datés entre 1940 et 1895 Ma (Scott &<br />

Gauthier, 1996). Les premières traces de convergence, se traduisant par d’importants<br />

volumes de plutons calco-alcalins, sont observées de 1910 Ma jusqu’à 1869 Ma (Scott,<br />

2001).<br />

Le GLH et les protolithes <strong>des</strong> Gneiss de Tasiuyak, qui sont pénécontemporains se<br />

sont donc déposés en contexte d’extension lié à l’ouverture d’un rift intracontinental (Goulet<br />

& Ciesielki, 2001).<br />

2.4.2. Contexte sédimentaire<br />

Les Gneiss de Tasiuyak proviennent du métamorphisme d’une puissante séquence<br />

de grès arkosiques intercalés de « black-shales » et représenteraient le remplissage d’un rift<br />

syn-tectonique, tandis que le GLH en constituerait, de l’autre côté de la faille normale, la<br />

contrepartie sous forme d’une plateforme d’abord détritique puis carbonatée (Figure IV- 2A).<br />

L’existence <strong>des</strong> cinérites et <strong>des</strong> impuretés dans les carbonates traduisent celle d’un<br />

volcanisme péra-alcalin syn-rift en opposition avec le contexte géodynamique proposé par la<br />

littérature (Wardle et al., 2002).<br />

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