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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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1.2.1. Corrélation du GLH<br />

a. Groupe de Laporte<br />

Le GLH peut être corrélé à <strong>des</strong> roches similaires (y compris les marbres) du groupe<br />

Laporte de la fosse du Labrador (Goulet & Ciesielki, 1990) représenté par <strong>des</strong> méta-<br />

volcanites et métasédiments déposés entre 2,2-1,9 Ga.<br />

b. Gneiss de Tasiuyak<br />

L’unité métasédimentaire <strong>des</strong> gneiss de Tasiuyak appartient au complexe de<br />

Tasiuyak qui forme la partie centrale de l’orogène Torngat (Figure I-3). Cette unité est<br />

associée à <strong>des</strong> charnockites, <strong>des</strong> diorites à quartz, <strong>des</strong> paragneiss et <strong>des</strong> orthogneiss<br />

Archéens (Van Kranendonk, 1994) datés entre 1940 et 1895 Ma (Scott & Gauthier, 1996).<br />

Une corrélation latérale de GLH avec l’unité métasédimentaire paléoprotérozoïque<br />

<strong>des</strong> Gneiss de Tasiuyak a aussi été proposée par Goulet & Ciesielki (1990) et Bertrand et al.<br />

(1993).<br />

La source <strong>des</strong> Gneiss de Tasiuyak est par contre paléoprotérozoïque comme<br />

l’indique les isotopes du Nd (Rivers et al., 1996) ce qui marque une différence avec le<br />

groupe de Ramah (Figure I-3) et possiblement avec le GLH (Partie III.G.1).<br />

Cette unité pouvant atteindre 1500 mètres d’épaisseur est représentée par <strong>des</strong> bancs<br />

centimétriques à métriques de gneiss graphitique grossier riche en quartz. Ces Gneiss de<br />

Tasiuyak représenteraient un faciès plus distal par rapport au GLH le long de la plateforme.<br />

Les Gneiss de Tasiuyak seraient le produit du métamorphisme d’une série à dominante<br />

arkosique, avec <strong>des</strong> faciès subordonnés pélitique et quartzitique et de rares bancs de<br />

carbonates et de « black shales » déposés dans un environnement à dominante euxinique<br />

(Bodycomb, 1994).<br />

Des zones anomaliques à Ni, Zn, S et C ont été mises en évidences dans <strong>des</strong> roches<br />

riches en graphite et pyrrhotite (10 fois plus concentrés que dans les gneiss). Ces<br />

<strong>minéralisations</strong> pourraient être un équivalent métamorphisé <strong>des</strong> gisements syn-<br />

sédimentaires du Paléozoïque à Ni, Zn en contexte de rift. La possibilité d’un rift actif associé<br />

à du volcanisme ou du plutonisme distal permettrait d’envisager un gisement dans ces<br />

gneiss (Bodycomb, 1994).<br />

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