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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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5. Datations U/Pb et spectre ETR sur oxy<strong>des</strong> d’uranium<br />

Ces analyses ont été menées au CRPG (Nancy, France) sur la microsonde ionique<br />

IMSF-3F en collaboration avec Etienne Deloule. Cette microsonde ionique détecte en<br />

monocollection à l’aide d’un multiplicateur d’électrons, utilise un faisceau d’ion primaire d’O-<br />

et un filtrage en énergie « off-set » de -80 V.<br />

Pour les analyses U-Pb, l’intensité du courant primaire varie entre 1,5 et 2 nA, avec une<br />

taille de spot de 30 µm environ. Les mesures sont faites sur 60 cycles (environ 55 minutes).<br />

Pour les analyses REE, l’intensité du courant primaire est d’environ 20 nA. Les mesures<br />

sont faites sur 15 cycles (environ 2 h 15 min). Les spectres seront ensuite déconvolués<br />

(Bonhoure, 2007) afin de déterminer les concentrations <strong>des</strong> différentes terres-rares (Y, La,<br />

Ce, Pr, Nd, Sm, Eu, Gd, Tb, Dy, Ho, Er, Tm, Yb, Lu).<br />

6. Datations Re/Os sur molybdénite<br />

Les datations Re/Os ont été réalisées au CRPG (Nancy, France) en collaboration avec<br />

Laurie Reisberg. La technique employée ici nécessite une extraction chimique de l'osmium et<br />

du rhénium en salle blanche. Afin de parer à un rendement relativement faible de l'extraction,<br />

on ajoute à l'échantillon dès le début <strong>des</strong> étapes d'extraction et de purification, un traceur (ou<br />

spike) d'une teneur connue, qui est constitué d'un seul isotope de chaque constituant, 190Os<br />

pour l'osmium et 185Re pour le rhénium. A partir de la teneur estimée de l'échantillon, de sa<br />

masse et du rapport isotopique caractéristique d'un bon "spikage", la quantité optimale de<br />

spike à ajouter à chaque échantillon doit être calculée, car un sous ou sur-"spikage" induit<br />

<strong>des</strong> incertitu<strong>des</strong> sur le calcul <strong>des</strong> teneurs de l'échantillon et affecte donc la qualité <strong>des</strong><br />

résultats.<br />

Les échantillons subissent ensuite une attaque acide pendant 24h à 230°C, suivie <strong>des</strong><br />

étapes d'extraction liquide-liquide et de purification par microdistillation pour l'osmium et sur<br />

résines anioniques pour le rhénium. Les rapports isotopiques en osmium sont ensuite<br />

mesurés avec un spectromètre de masse à thermo-ionisation (TIMS). Les analyses rhénium<br />

sont réalisées sur un ICP-MS quadrupôle Elan 6000 du SARM (CRPG, Nancy.)

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