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THESE NETO Jérémy Genèse des minéralisations uranifères ...

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2.1. La ligne <strong>des</strong> silicates<br />

La pesée <strong>des</strong> échantillons est alors la première étape. Pour les analyses <strong>des</strong> silicates<br />

(roches totales, albites, feldspaths potassiques), il faut peser entre 6,70 et 7,70 mg de<br />

poudre, quantité délivrant environ 100 µmoles d’O2.<br />

L’eau absorbée sur les échantillons est enlevée en enfermant les échantillons dans un<br />

<strong>des</strong>siccateur P2O5 pendant 3 à 4 jours.<br />

Les fours de cette ligne <strong>des</strong> silicates vont être mis en marche pendant environ une nuit<br />

pour être stabilisés à une température approximative de 680°C. Ce temps de chauffe va<br />

permettre aux réactions chimiques non terminées <strong>des</strong> manipulations anciennes de se<br />

terminer et ainsi une vidange <strong>des</strong> gaz résultants pourra être faite. Après vérification <strong>des</strong><br />

températures, une vidange <strong>des</strong> circuits en fer (clarinettes et tubes en nickel inclus) et en<br />

verre est effectuée en circuit primaire puis en circuit secondaire où la pression du vide est<br />

préconisée.<br />

Une fois les fours éteints, les échantillons seront introduits dans leurs tubes respectifs.<br />

Avant leur introduction, de l’azote est introduit dans la ligne de façon à avoir une pression<br />

plus forte que celle de l’air atmosphérique, il n’y aura ainsi pas d’appel d’air lors de la remise<br />

<strong>des</strong> tubes sur la clarinette et par conséquent les poudres <strong>des</strong> échantillons ne seront pas<br />

aspirés dans la ligne.<br />

Les échantillons introduits, les tubes remis sur la clarinette, du BrF5 est introduit dans<br />

chacun <strong>des</strong> tubes et réagit avec les poudres (attaque chimique <strong>des</strong> poudres par le BrF5) à<br />

environ 680°C. Une fois celle-ci finie, les tubes s ont refroidis pour piéger les gaz émis.<br />

L’ouverture d’un tube permet alors la détente d’O2 dans la ligne jusqu’à sa mise en<br />

contact avec du graphite chaud dans une enceinte spécifique. La réaction Cgraphite + O2 →<br />

CO2 opère alors et une fois terminée, on mesure la quantité de CO2 grâce à un manomètre<br />

de mercure et on le récupère dans un tube porte-échantillon. L’analyse isotopique se fait sur<br />

un spectromètre de masse triple collection VG Sira 10.<br />

Le facteur de fractionnement à 50°C utilisé est de α18ΟCO2-Cal = 1,009306 (facteur de<br />

Swart et al.(1991)). Les incertitu<strong>des</strong> ont été estimées par duplication <strong>des</strong> analyses du<br />

standard NBS 28 (quartz). Elles sont de ± 0,2 pour l’oxygène dans les silicates.

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