15.07.2013 Views

29838 T1.pdf

29838 T1.pdf

29838 T1.pdf

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

INDUSTRIE. 485<br />

péenne. On les achète dans le commerce à Tunis ou à Alger. Ils<br />

ne sont qu'au nombre de quatre : l'un est un verre bleu trans<br />

lucide coloré par l'oxyde de cobalt; un autre, également trans<br />

lucide, est d'un vert foncé, dû à l'oxyde de chrome; le troisième est<br />

opaque et d'un vert clair obtenu avec le bioxyde de cuivre; le qua<br />

trième, enfin, est opaque et jaune, et a pour base un chromate<br />

de plomb.<br />

Lorsqu'on veut les fixer au métal, on commence par<br />

les'<br />

réduire<br />

en poudre; on délaye cette poudre dans de l'eau, que l'on décante<br />

afin d'obtenir un résidu plus fin, et l'on étend ce résidu en couches<br />

minces sur les parties, que l'on veut émailler. Le bijou est alors<br />

exposé à une température convenable, et l'émail s'applique sur le<br />

métal par la fusion.<br />

dure,<br />

Les culots d'argent sont fixés à la plaque,<br />

au moyen de la sou<br />

en même temps que les fils qui forment les dessins.<br />

Le corail est simplement collé avec de la cire.<br />

Les bijoux de la seconde catégorie sont à titres aussi variables<br />

que le caprice ou l'état de fortune des acheteurs. Les dessins dont<br />

ils sont ornés sont exécutés avec des matoirs (thimenr'achin) de plu<br />

sieurs formes et de différentes dimensions.<br />

Lorsque les lames qui doivent recevoir les dessins sont assez<br />

épaisses , comme les kholkhal par exemple , elles sont maties sur l'en<br />

clume. Si, au contraire, elles sont minces ou ont une forme arron<br />

die, comme les bracelets (eddah), les capucines de fusil (rebat'in),<br />

les baguettes de pistolet , (ticheboukln) les pommeaux de pistolet<br />

(takarrouiih) , on les matit sur plomb, comme cela se pratique en<br />

France-<br />

La bijouterie se fait généralement sur commande; l'acheteur<br />

livre les pièces de monnaie nécessaires à la confection du bijou<br />

qu'il désire. L'ouvrier fournit, de son côté, le cuivre, les émaux<br />

et le corail. Il prend alors , pour son salaire ej ses fournitures , la<br />

moitié de la valeur des pièces qui lui ont été remises. Ainsi, lors<br />

qu'on donne dix pièces de 5 francs pour un bijou, l'ouvrier re<br />

çoit en outre a 5 francs.<br />

Pour les bijoux qui n'ont ni. corail, ni émaux, le salaire de

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!