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Evaluation pour les pays méditerranéens des nouveaux POP<br />
Source: UNEP, 2007j; European Commission, 2003.<br />
Les informations sur le c-octaBDE seul sont limitées, dans la mesure où la majorité des<br />
études se concentrent sur la famille entière des congénères connus comme les polybromodiphényléther<br />
(PBDE). Ces substances sont très résistantes dans<br />
l’environnement, avec comme seuls chemins de dégradation identifiés à ce jour : la<br />
photolyse, la dégradation anaérobie et les métabolismes de la biosphère grâce à la<br />
débromination générant des congénères bromés plus petits qui peuvent avoir une<br />
toxicité plus élevée et un potentiel de bioaccumulation plus fort.<br />
Ce potentiel de bioaccumulation est en relation directe avec le niveau de bromination,<br />
puisque les congénères bromés plus petits sont plus disposés pour la bioaccumulation<br />
que ceux dont le contenu en brome est plus élevé.<br />
Des activités de suivi dans des zones éloignées ont montré la présence de c-octaBDE,<br />
prouvant ainsi sont potentiel de transport dans l’environnement à longue distance.<br />
En ce qui concerne la toxicité et l’écotoxicité, les informations disponibles de ses<br />
congénères hexa- à nonaBDE sont très limitées. Il existe quelques études ne montrant<br />
pas d’effets et des concentrations non réalistes. Cependant, la conception, les<br />
conditions d’exposition et les points finaux mesurés ne sont pas appropriés pour une<br />
évaluation correcte de ce type de composés chimiques. Ce manque d’effets trouvés<br />
doit être considéré avec précaution (UNEP, 2007j).<br />
Production et utilisations<br />
D’après les critères de santé environnementales de l’Organisation Mondiale de la<br />
Santé sur les diphényléthers bromés, il existait huit producteurs de diphényléthers<br />
(penta-, octa- ou déca-) au début des années 90 dans le monde (bien que l’industrie<br />
indique qu’il y en avait neuf), avec un en Hollande, un en <strong>France</strong>, deux aux Etats-Unis,<br />
trois au Japon et un en Angleterre. Le même nombre total de manufactures fut reporté<br />
par l’évaluation des risques réalisée par l’Inspection Nationale Suédoise sur les<br />
Composés Chimiques en 1999, mais la production fut aussi signalée en Israël. D’après<br />
les dernières informations, aucun des sites européens ne produit plus d’octaBDE<br />
actuellement (Commission Européenne, 2003).<br />
Les données disponibles sur la production à travers le monde en 1994 ont permis<br />
d’estimer à 6,000 tonnes/an d’octaBDE. Rapidement, la demande était inférieure en<br />
1999 à 4000 tonnes/an. Pour la même année, la demande du marché en Europe a été<br />
calculée à 450 tonnes/an, alors qu’une étude plus ancienne de 1994 estimait la<br />
demande européenne à 2,500 tonnes/ans (UNEP, 2007j).<br />
Comme les autres PBDE, le c-octaBDE est principalement utilisé comme ignifuge<br />
additif dans l’industrie des plastiques et des textiles. De plus amples informations<br />
fournies par l’industrie indiquent que l’octaBDE est toujours utilisés dans la conjonction<br />
avec le trioxyde d’antimoine comme catalyseur. En Europe, il est à l’origine utilisé dans<br />
les polymères acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS) de 12 à 18% en poids chargés<br />
dans le produit final. Environ 95% de l’octaBDPE fournis aux Etats-Unis sont utilisés<br />
dans la formulation ABS. D’autres utilisations mineures incluent le polystyrène à impact<br />
élevé, le téréphthalate de polybutylène (PBT) et les polymères de polyamide. Dans<br />
quelques applications, les ignifuges sont composés avec le polymère afin de produire<br />
des granules avec une charge plus élevée d’ignifuge. Ils sont ensuite utilisés dans<br />
l’étape de procédé du polymère afin de fabriquer des produits avec les charges<br />
similaires comme données ci-dessus. Les produits de polymère ignifuge sont<br />
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