Sûreté hydrAuLIque - Energie EDF

368
opérations de sûreté
programmées
MeSurer et MAîtrISer
LeS rISqueS Sûreté
240
réalisées
Le chantier de
Nentilla-escouloubre
a été l’un des
chantiers phares de
Superhydro en 2011
(unité de Production
Sud-ouest).
© edf crASSouS
Laurent
La démarche pour évaluer le risque de défaillance des
ouvrages hydrauliques a distingué 5 familles de matériels
sensibles pour la sûreté :
• les galeries,
• les canaux,
• les barrages (et les écluses),
• les conduites forcées,
• les vannes.
Des mesures compensatoires d’action immédiate (dispositifs
et moyens particuliers, DMP) de maintenance ont été prises
pour s’assurer que les marges de sûreté sont identifiées et les
parades actives. Elles ont été déployées en priorité sur le périmètre
de SuPerHydro et, plus globalement, sur l’ensemble
des ouvrages sûreté de la DPIH.
En 2007, 947 DMP ont été définis et mis en œuvre dans
le parc hydraulique. L’important travail de diagnostic et de
maintenance a ramené ce nombre à 680 fin 2011. À cette
date subsistaient 272 DMP liés au programme SuPerHydro,
dont 161 sur les vannes. 92 % de ces DMP SuPerHydro sont
effectifs. Les 8 % restants, soit 20 ouvrages dont 19 vannes,
nécessitent des compléments.
La pertinence et la robustesse des DMP de quatre conduites
forcées importantes pour la sûreté ont été vérifiées en 2011.
soit 65 %
du programme total.
RAPPORT DE L’INSPECTEUR
DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE
Au préalable, un nouvel examen des coefficients de sécurité
pour différents scénarios en mode dégradé a été réalisé et les
fréquences d’occurrence ont été recalculées. Les conclusions
ont confirmé l’efficacité des DMP en place et de l’ordre de
priorité d’intervention programmé.
Au-delà de ces chiffres et vérifications, je rappelle que la solidité
des mesures DMP est examinée en profondeur a minima
tous les ans par les spécialistes du domaine en concertation
avec la filière sûreté et la direction de chaque unité. Je considère
que ce dispositif apporte un niveau de garantie suffisant
en matière de risque.
Autre élément fondamental, toute opération engagée
conduit à retirer immédiatement de l’exploitation le matériel
ou l’ouvrage objet de l’intervention, donc à lever tout risque
potentiel de sûreté hydraulique. Ainsi fin 2011, le cumul des
réalisations terminées ou engagées (risque levé) est de
296 sur les 368 opérations de sûreté de SuPerhydro soit
un taux de couverture supérieur à 80 %.
Pour maîtriser les coûts et les délais, le CIH a renforcé le pilotage
des 46 opérations les plus importantes : pilotage plus
serré des phases d’études, revues de projets réalisées aux
étapes clés avec la participation de représentants de la direction
technique de la DPIH.
De plus, les UP organisent, pour les plus importantes opérations,
des comités de pilotage régionaux auxquels l’ingénierie
participe. L’objectif est de mieux gérer les plannings, les
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