Sûreté hydrAuLIque - Energie EDF
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CHAPITRE<br />
11<br />
LES DOMAINES<br />
D’EXPERTISE du cIh<br />
et de dtg<br />
n le Centre d’ingénierie hydraulique (CiH) réalise<br />
principalement trois types d’activités :<br />
• conception, étude et réalisation de projets neufs, depuis<br />
les phases d’études technico-économiques et de faisabilité<br />
jusqu’à la mise en service,<br />
• réhabilitation, reconstruction, modernisation d’ouvrages<br />
existants,<br />
• maintenance du parc en exploitation (expertise sur l’état des<br />
ouvrages et matériels, maîtrise d’œuvre).<br />
Les missions du CIH s’exercent principalement dans le domaine<br />
des ouvrages hydrauliques pour le compte du groupe <strong>EDF</strong>.<br />
Ses compétences et prestations s’adressent aussi à des clients<br />
externes, en France et à l’international.<br />
n la Division technique générale (DtG) exerce son<br />
activité dans les domaines de la prévision des événements<br />
hydrométéorologiques, de la surveillance des barrages et<br />
ouvrages de génie civil, du diagnostic de l’état des composants<br />
mécaniques ou électriques, du contrôle et de l’amélioration<br />
des performances des matériels d’exploitation. Elle exerce des<br />
activités similaires pour les parcs nucléaire et thermique et pour<br />
les performances du système électrique (RTE).<br />
— 70 —<br />
uN PILotAge PLuS AffIrMé<br />
de LA <strong>Sûreté</strong><br />
Le MANAgeMeNt<br />
et L’orgANISAtIoN<br />
de LA <strong>Sûreté</strong> à L’INgéNIerIe<br />
Le management de la sûreté des deux unités d’ingénierie est<br />
mieux porté et animé. En 2011, j’ai constaté, lors de plusieurs<br />
inspections, une assez bonne prise en compte de la sûreté<br />
dans l’organisation de la DTg et du CIH. Leurs comités sûreté<br />
fonctionnent avec quelques structures d’animation sûreté<br />
dans les équipes de chacun des métiers. La DTg s’appuie sur<br />
un management des risques intégré au système de management,<br />
porté par un membre de la direction (78) . Le CIH a<br />
créé en 2011, une mission Maîtrise des Risques, directement<br />
rattachée à la direction pour piloter notamment les risques<br />
du domaine sûreté.<br />
Par leur forte assise technique, ces deux unités contribuent<br />
à la maîtrise globale des grands risques sûreté de toute la<br />
DPIH, notamment pour la conception ou la rénovation d’ou-<br />
vrages, l’auscultation des barrages, les études et prévisions<br />
hydrologiques. L’expérience ainsi que le niveau d’exigence et<br />
d’analyse (intrinsèque aux qualités techniques des métiers, de<br />
leurs spécialistes et de leurs experts) font progresser la sûreté.<br />
Cette contribution est visible pour la maîtrise des risques rupture<br />
d’ouvrage et crues. La première repose sur la qualité des<br />
diagnostics des matériels et ouvrages, la pertinence du suivi<br />
de matériels sensibles (conduites forcées), la profondeur des<br />
études. Pour les crues, l’ingénierie possède une forte compétence<br />
dans les prévisions et études hydrométéorologiques<br />
utiles dans les situations réelles de crue et dans les études de<br />
dimensionnement des ouvrages (cf. MRCD (79) ).<br />
Un colloque sûreté de l’ingénierie a été organisé en 2011 par<br />
la DTg et le CIH.<br />
Conformément à la réglementation de décembre 2007, les<br />
agréments « études et diagnostics » et « auscultation » ont<br />
été délivrés à <strong>EDF</strong> SA en avril 2011.<br />
deS PrAtIqueS décLINéeS<br />
et uNe ANIMAtIoN SuIvIe<br />
au CiH<br />
Le pilotage de la sûreté est assuré par le comité sûreté et<br />
une réflexion est en cours sur la création d’un réseau sûreté<br />
transversal à tous les services. Les niveaux d’implication sont<br />
variables. Le nombre de VMSH reste insuffisant. La détection<br />
des ESSI progresse, témoignant d’un meilleur niveau d’attention<br />
à la sûreté. La qualité des analyses et l’exploitation des<br />
événements à des fins de REX sont insuffisantes.<br />
Lors de mes inspections 2011, j’ai mesuré des progrès dans<br />
la prise en compte de la sûreté pour la préparation et la<br />
réalisation des chantiers du CIH. Un traceur OMISH a été<br />
expérimenté en 2011 sur une quinzaine d’opérations. Cette<br />
démarche reste à étendre à l’ensemble des OMISH. Plusieurs<br />
instances internes (80) abordent les aspects dimensionnant et<br />
fonctionnels des projets : la traçabilité et le partage de leurs<br />
conclusions avec l’exploitant sont à renforcer (cf. chapitre 6).<br />
La déclinaison de la feuille de route sûreté hydraulique DPIH<br />
dans les contrats d’équipes du CIH est à améliorer. L’approche<br />
analyse de risque globale intégrant différents métiers (UP,<br />
CIH, DTg) est à amplifier, sachant que la vision fonctionnelle<br />
existe au département FM. La DPIH doit préciser son ambition<br />
sûreté à la maintenance (cf. chapitre 6).<br />
(78) Membre du comité sûreté d’unité. (79) Maîtrise du risque crues dimensionnement, cf. chapitre 5. (80) Comme le COVAP comité de validation des projets, les comités<br />
techniques ou Mission technique.