Sûreté hydrAuLIque - Energie EDF

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CHAPITRE 6 EN CONCLUSION — 44 — LA déMArche oMISh La démarche OMISH commence à porter ses fruits dans de nombreuses équipes d’exploitation et dans quelques équipes de maintenance. La priorité a été donnée à la réalisation du plan de maintenance courante annuelle. Au CIH, un traceur OMISH a été mis en place sur 15 affaires. Cependant, l’effort doit être généralisé pour déployer les OMISH à toute la maintenance préventive et corrective en fixant des règles de fonctionnement. Chaque affaire de maintenance devra respecter un fil rouge OMISH allant de l’expression des besoins jusqu’à la remise en route par l’exploitant, en démarrant par une revue des exigences entre maîtrise d’ouvrage (l’UP) et maîtrise d’œuvre (le CIH). Cette démarche doit intégrer les prestataires. La liste des matériels OMISH est à faire connaître sur chaque site hydraulique. L’exigence OMISH est à faire mieux apparaître dans les priorités de l’ingénierie, CIH et DTG. Le pilotage de la démarche OMISH doit être étoffé par un tableau de bord mieux instrumenté, pour porter un avis sur les pratiques performantes et le traitement progressif des difficultés. Je préconise de mieux préciser l’ambition d’une démarche sûreté maintenance de la DPIH et d’en formaliser les principes : • définir les exigences de sûreté dans l’organisation du processus Maintenir, • piloter et réaliser les affaires d’ingénierie à enjeu sûreté, • garantir les compétences pour répondre aux exigences de sûreté, • définir et intégrer les exigences sûreté dans les études, • définir et intégrer les exigences sûreté dans les réalisations (chantiers), • intégrer les exigences de suivi des prestataires. En parallèle, il conviendra d’accentuer l’animation sûreté maintenance entre les GMH et d’organiser le partage (PEX) des actions et pratiques entre CIH et GMH sur leurs activités. Pour les principes de sûreté, plusieurs analyses d’événements et la constitution de dossiers pour les EDD-RS montrent l’intérêt d’intégrer une approche fonctionnelle de la sûreté. Ces constats interrogent l’organisation de toute la Division qui tend à raisonner métier et à cloisonner autour des cinq familles d’OMISH. Cette notion de sûreté fonctionnelle devra être analysée, enrichie et progressivement construite pour orienter la sûreté de demain et, sans doute, redéfinir une nouvelle directive OMISH. quAtre recoMMANdAtIoNS n généraliser la démarche oMISh à toutes les affaires de maintenance en démarrant par une revue des exigences pour fixer et suivre un fil rouge oMISh intégrant la prise en compte du référentiel de sûreté à toutes les étapes : préparation, réalisation, surveillance du prestataire, remise de l’installation à l’exploitant incluant la phase requalification. n Piloter de manière plus approfondie le déploiement des oMISh en mesurant mieux la réalité du terrain (tableau de bord, recueil des pratiques performantes). n Préciser les axes de la démarche sûreté dans la maintenance (ambition, exigences, pilotages, résultats, compétences, planification pluriannuelle, politique industrielle) en regard des objectifs du projet de modernisation renouveau. n Mettre en perspective le rex des dossiers, études et événements dans l’objectif de développer la sûreté fonctionnelle.
CHAPITRE 7 RAPPORT DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE RAPPORT DE L’INSPECTEUR DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE Remontage du déchargeur du Groupe 3 par les équipes du GMH Alpes, centrale hydraulique de Riouperoux (Unité de Production Alpes). © <strong>EDF</strong> BLACHE Jean-Marc, PETROTTI Christian LA déMArche <strong>Sûreté</strong> dANS LeS ActIvItéS de MAINteNANce en 2011, lors de mes inspections de terrain, j’ai rencontré une dizaine d’équipes de maintenance et examiné plusieurs chantiers. L’objectif est de mesurer l’intégration de la sûreté dans les études et les travaux de maintenance : cahier des charges, validation des choix techniques, préparation et analyse de risques, choix des prestataires, compétences des équipes, méthodes, programme de surveillance des prestataires, traitement des écarts et des non-qualités, bilan des chantiers, requalification, restitution à l’exploitation. — 45 —
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