Sûreté hydrAuLIque - Energie EDF

vies dès la conception. La surveillance des équipements,
la fiabilisation et la rénovation des automatismes, la
standardisation des méthodes d’exploitation et de
maintenance (gMAo) sont des chantiers destinés à
améliorer la sûreté hydraulique de la dPIh, de façon
continue et pérenne.
En 2011, le projet a sollicité les instances nationales de sûreté
(CNSH, CTSH, gASH) pour valider des livrables importants :
détection des précurseurs, méthodologie et analyse des
actions à distance, Cahier d’expression des besoins des DMP
(dispositifs et moyens particuliers), référentiel traçabilité. Une
méthodologie a permis au management d’analyser la multiplicité
des actions à distance et des risques associés et a
abouti à en proscrire une centaine.
Le référentiel de pilotage des arrêts intègre la prise en compte
de la sûreté à chaque étape.
La sûreté a fait l’objet de plusieurs actions de communication
dans les unités : mercredi RenouvEau, insertion de RenouvEau
dans le Mémento sûreté DPIH, accompagnement de la feuille
de route sûreté DPIH et présentation de la feuille de route
RenouvEau dans les pôles.
Le projet intègre mieux la maîtrise des risques opérationnels.
Les recommandations des inspections sûreté 2011 réalisées
dans les UP pilotes sont prises en compte dans le plan d’actions
du comité Maîtrise des risques opérationnels.
Le chANtIer MAINteNIr
une grande dynamique de déploiement à l’up est
Les équipes chargées du déploiement (projet et terrain) font
preuve d’un grand dynamisme. Le management est engagé
dans la réussite du projet, tout en continuant à maîtriser les
enjeux et les risques liés à l’exploitation pendant son déploiement,
avec un niveau d’exigences élevé.
À l’été 2011, j’ai constaté les apports concrets du modèle
Maintenir, bien perceptibles au niveau des états-majors d’unités
et de sous-unités, mais un peu moins au niveau du terrain.
Il existe cependant une conviction partagée d’aller dans le bon
sens avec des retombées très positives à moyen terme (plans
de maintenance revisités et standards PMPS, partage des informations
entre acteurs, capitalisation du REX, outils puissants).
La formalisation et l’optimisation des pratiques et méthodes
sont engagées. La conduite du changement est maîtrisée,
avec un appui significatif apporté aux équipes (exploitants et
RAPPORT DE L’INSPECTEUR
DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE
LeS PoINtS cLéS
DU MODèLE MAINTENIR
Pour les équipements, la finalité est de gagner en fiabilité
et en disponibilité par la refonte des processus techniques,
la standardisation de plans de maintenance préventive, la
surveillance à distance des équipements critiques, la mise à
disposition d’outils SI pour la traçabilité et le portage d’informations.
L’intégration des OMISH (54) est prévue dans le modèle.
n un pilotage d’affaires et d’arrêt en construction.
La prise en compte de la sûreté est prévue dans les phases
amont des affaires. Le périmètre des missions de pilotage national
et régional d’activités est en cours de définition. La DPIH a
sélectionné plusieurs chantiers à piloter selon une organisation
de type « arrêt de chute » ou « arrêt de file » (55) . Sur ces choix
d’arrêts, la place de la sûreté est à rendre un peu plus explicite.
n une identification nationale des équipements.
Le modèle Maintenir intègre une approche de codification
pour une identification nationale unique des équipements
qui limite le risque d’erreur de repérage. Les sous-ensembles
fonctionnels permettent de retrouver des équipements à
enjeu sûreté, donc les OMISH.
n un référentiel solide de maintenance préventive pMps (56) .
Le PMPS, défini par famille de matériels, est fondé sur les
doctrines, et les pratiques du terrain. Il est prescriptif et
décliné en Plan de maintenance local (PML) pour intégrer des
spécificités d’exploitation ou un état dégradé de matériel.
Le PML, décliné dans l’outil de GMAO, déclenche les actions
de maintenance d’un équipement et trace toutes les étapes
de réalisation. Pour chaque demande de travail, l’analyse de
risque et la requalification sont obligatoires.
Des prescriptions propres aux OMISH sont intégrées dans les
PMPS et les PML.
mainteneurs) par une équipe projet bien dimensionnée. Tous
les acteurs, y compris les pôles Performance production des
gEH, participent. La communication est réactive et répond aux
questions du terrain via une « main-courante ».
Les pratiques sûreté du gMH Est (revue des exigences, profondeur
des analyses de risque sur les OMISH, requalification, PV
de recollement, CR d’intervention) sont progressivement intégrées
dans le modèle (pratiques métiers). Les projets de site,
progressivement améliorés, ont permis d’expliciter concrètement
des exemples d’arbitrages sur la sécurité et sur la sûreté.
(54) Ouvrages et matériels importants pour la sûreté hydraulique. (55) En s’inspirant de l’organisation des arrêts de tranche des unités de production thermique ou nucléaire.
(56) Plan de maintenance préventive standard.
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