Sûreté hydrAuLIque - Energie EDF

C’est le cas des colloques du CFBR (65) qui permettent un par-
tage entre les acteurs de l’eau : industriels, bureaux d’études,
élus, responsables des services techniques des administrations.
En interne, la Commission des usures et de la technologie du
matériel hydraulique (CUTMH) (66) et le Comité de contrôlecommande
hydraulique (COCCHE) ont réuni chacun en
2011, près de 130 ingénieurs de la DPIH et de la DRD sur
des thèmes traitant de sûreté hydraulique. La qualité de ce
partage, des analyses et des échanges est à souligner. Les
enjeux sûreté sont davantage abordés avec près de la moitié
des sujets concernant les familles OMISH vannes et conduites
forcées (moins d’un quart en 1991). Soulignant la qualité de
ces rencontres, j’émets le vœu de mettre à profit leur travail
pour mieux alimenter un REX intégré, transversal et exploitable
par les instances de sûreté.
Le CTSH (67) fonctionne depuis deux ans et a étudié plusieurs
dossiers techniques : capacité des vannes de tête, maîtrise du
risque inondation, conception d’évacuateurs de crue dans le
cadre du projet MRC-D.
L’ANIMAtIoN trANSverSALe
un déploiement perfectible des exigences sûreté
La démarche OMISH a démarré dans de nombreuses équipes
d’exploitation et quelques équipes de maintenance, concentrée
sur le déroulement exhaustif du plan de maintenance
courante annuelle.
Cependant, l’effort doit être généralisé pour déployer
les oMISh à toute la maintenance préventive et corrective
en fixant des règles de fonctionnement. Chaque affaire
de maintenance devra respecter un fil rouge OMISH allant de
l’expression des besoins jusqu’à la remise en route par l’exploitant,
en démarrant par une revue des exigences entre la
maîtrise d’ouvrage (l’UP) et la maîtrise d’œuvre (le CIH). Cette
approche doit intégrer la politique industrielle pour impliquer
les prestataires. Le pilotage de la démarche OMISH doit s’appuyer
sur un tableau de bord mieux instrumenté.
un maintien du patrimoine plus fortement partagé
La DPIH a généralisé en 2007 la démarche DMP patrimoine
(dispositifs et moyens particuliers) pour s’assurer de l’identification
des marges de sûreté avec des parades actives. En
2011, l’état du patrimoine fait l’objet d’un travail commun
entre UP-gEH-gU avec une approche plus approfondie via
(66) La CUTMH se réunit tous les 2 ans. (67) Comité technique et sûreté hydraulique.
RAPPORT DE L’INSPECTEUR
DE LA SÛRETÉ HYDRAULIQUE
les revues internes DMP intégrant davantage les acteurs de
la filière sûreté. L’ingénierie est mieux associée, les dernières
UP se sont engagées à le faire.
un terrain bien occupé par les managers
La DPIH a développé les VMSH, visites managériales de sûreté
hydraulique, pour que le management observe et contrôle
sur le terrain. La qualité des VMSH continue de s’améliorer
et profite à la réalisation des DMP, aux requalifications et au
démarrage des OMISH.
un management du housekeeping en progrès mais à
renforcer
En 2011, j’ai constaté des avancées portées par le management
local : plusieurs hydrauliciens m’ont montré des usines
et ouvrages rénovés et repeints. Cependant, tout n’est pas
encore satisfaisant. Ainsi, en partant des bonnes pratiques
dans les gEH, le management doit continuer à affirmer les
exigences et l’importance du housekeeping (propreté-rangement
des installations). Des moyens significatifs doivent
continuer à être consacrés à cette action.
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