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(1992) n°3 - Royal Academy for Overseas Sciences

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Séance du 24 avril <strong>1992</strong><br />

(Extrait du procès-verbal)<br />

La séance est ouverte à 14 h 30 par le directeur, M. R. Thonnard, assisté<br />

de Mme L. Peré-Claes, secrétaire des séances.<br />

Sont en outre présents : MM. F. Bultot, E. Cuypers, H. Deelstra, J. Delrue,<br />

P. Fierens, G. Heylbroeck, A. Lederer, R. Leenaerts, A. Monjoie, R. Paepe,<br />

R. Sokal, A. Sterling, F. Suykens, J. Van Leeuw, membres titulaires ; MM.<br />

J. Debevere, W. Loy, J.-J. Peters, J. Roos, U. Van Twembeke, membres<br />

associés.<br />

Absent et excusés : MM. P. Beckers, Jean Charlier, J. De Cuyper, P. De<br />

Meester, P. Goossens, A. Jaumotte, A. Lejeune, R. Tillé, R. Wambacq ; MM.<br />

R. Vanbreuseghem, secrétaire perpétuel honoraire, et J.-J. Symoens, secrétaire<br />

perpétuel.<br />

Sur le caractère stationnaire et cyclique des précipitations au Rwanda<br />

M. F. Bultot présente un travail, intitulé comme ci-dessus et rédigé en<br />

collaboration avec M. D. Geilens, assistant à la Section Hydrologie de l’Institut<br />

royal météorologique de Belgique.<br />

Une des menaces graves qui pèse sur le Rwanda, et qui risque de compromettre<br />

son avenir alimentaire, déjà sous le coup d’une constante aggravation<br />

de l’érosion et de la dé<strong>for</strong>estation, est la sournoise perturbation de ses ressources<br />

en eau, susceptible de dégénérer par endroits en réelle aridification.<br />

Devant cette menace et à l’appel pressant du professeur J.-P. Harroy, les<br />

autorités belges et rwandaises s’accordèrent pour lancer, il y a quelque dix<br />

ans, un Projet intitulé «Évolution du climat et du cycle hydrologique au<br />

Rwanda». Son financement fut assuré par l’Administration générale de la<br />

Coopération au Développement. Le but du Projet était d’évaluer les ressources<br />

en eau et leurs fluctuations dans le temps, d ’examiner si elles sont menacées<br />

par des variations spécifiques du climat ou par les activités humaines<br />

et de définir à l’intention des autorités responsables les actions prioritaires<br />

à entreprendre pour assurer la préservation des ressources en eau et leur gestion<br />

rationnelle en fonction des besoins du développement.<br />

Le mémoire présenté sous le titre ci-dessus est l’aboutissement d ’une recherche<br />

menée dans le cadre dudit Projet. Il a trait à la variable «Précipitations»,<br />

élément essentiel du bilan d’eau, et à propos de laquelle il importait<br />

de s’interroger dès l’abord.

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