1 - Institut français de l'éducation
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PARTIE SCOLAIRE. — COURS MOYEN ET SUPÉRIEUR 453<br />
IV. «- COMPOSITIONS FRANÇAISES<br />
PREMIERE ANNEE. — Fable mise en prose.<br />
Mon jardin.<br />
Mon iardin n'est vas grand. — Mon jardin<br />
— ou plutôt celui <strong>de</strong> mes parents —>• n a pas<br />
<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s dimensions.<br />
. Il mesure pourtant une vingtaine <strong>de</strong> mètres<br />
dé long et environ c-uinzè mètres <strong>de</strong><br />
large. Ce n'est pas-beaucoup, mais nous nous<br />
en contentons.<br />
Le jardin est toujours (rais, — Mon père<br />
aime son jardin, et le soigne. Il y' travaille<br />
beaucoup à ses heures <strong>de</strong> loisir. Jardiner est<br />
son bonheur; De grands arbres, déjà vieux,<br />
procurent à n'importe quelle heure une ombre<br />
précieuse.<br />
Les oiseaux chantent et {ont leurs nids. —<br />
Dans ce nid <strong>de</strong> verdure, on ne saurait s'ennuyer.<br />
Le matin, <strong>de</strong> très bonne heure, les grives,<br />
les pinsons, les merles, les fauvettes font<br />
un superbe concert* puis ils vont, viennent,<br />
portant <strong>de</strong>s brindilles <strong>de</strong> feuilles mortes pour<br />
les nids <strong>de</strong>s petits.<br />
On ne voit plus les vieux murs. — Mes<br />
grands-parents, qui habitaient autrefois cette<br />
maison, avaient garni les murs <strong>de</strong> Vigne, <strong>de</strong><br />
lierre. Tout cela grimpe, pousse si bien qu'en<br />
été les vieux murs disparaissent. De quelque<br />
côte 1 qu'on regar<strong>de</strong>, ce n'est due verdure*<br />
Qu'on est donc bien dans mon jardin 1<br />
Sujet donné au C. E. P. — Histoire. — Que<br />
vous rappellent les <strong>de</strong>ux dates suivantes :<br />
U iùiliet Î789, U juillet 4Ï90?<br />
Le 44 juillet 4780. Prise <strong>de</strong>.la Bastille. — Le<br />
14 juillet 1789, le peuple <strong>de</strong> Paris prit les<br />
armes et s'empara <strong>de</strong> la Bastille. C'était une<br />
vieille prison* une sombre forteresse où l'on<br />
enfermait sans jugement ceux qui déplaisaient<br />
au roi ou aux. grands. Elle personnifiait en<br />
quelque sorte l'ancien régime, avec ses abus,<br />
ses privilèges.<br />
L'ère <strong>de</strong> la liberté.— La chute <strong>de</strong> là Bas-,<br />
tille marquait, âUx yeux ' dès Parisiens en<br />
armes, là fin dé ce régime d'oppression. Là<br />
France entière accueillit çêtté nouvelle avec •<br />
joie. Dorénavant, lé nêuplé serait lé maître<br />
où compterait avec lui, et le roi serait ohàrgé<br />
<strong>de</strong> faire exécuter lès volontés <strong>de</strong> la nation.<br />
L'ère <strong>de</strong> là.liberté commençait.<br />
Le 44' juillet 479b. — Uh an plus tard, on<br />
dansait sur les ruines <strong>de</strong> là prison démolie.<br />
Au Champ <strong>de</strong> Mars une gran<strong>de</strong> fête avait<br />
• liëû, à laquelle prenaient part <strong>de</strong>s délégations<br />
venues <strong>de</strong> tous les Coins <strong>de</strong> la France. Le drapeau<br />
tricolore remplaçait le drapeau blanc.<br />
Le roi, la reine, le dauphin y assistaient. Ce<br />
fut une fête admirable <strong>de</strong> simplicité et pourtant<br />
<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur patriotique;<br />
Une fête <strong>de</strong> fraternité. — Cette fête du<br />
14 juillet 1790 fut appelée la fête <strong>de</strong> la Fédération.<br />
Elle marquait aux yeux <strong>de</strong> tous la<br />
réconciliation <strong>de</strong> tous les Français dans un<br />
sentiment <strong>de</strong> commune espérance. Notre pays<br />
allait donc pouvoir enfin connaître <strong>de</strong>s jours<br />
dé bonheur, après les hontes du règne <strong>de</strong><br />
Louis XV. Hélàs! la roi, la rêiné surtout ne<br />
lé voulurent point et trahirent les plus belles<br />
espérances 1<br />
SUjet il développer. — Que vous rappellent<br />
lés dates <strong>de</strong> 4545, 4745, 4845? Dites quelques<br />
mots <strong>de</strong> la. situation <strong>de</strong> la France à ces diverses<br />
époques.<br />
III. HISTOIRE<br />
L'ordre moral.<br />
L'Assemblée nationale élue en 1871 était hostile<br />
à la République. Mais le prési<strong>de</strong>nt Thiers,<br />
quoique monarchiste, pensait que le gouvernement<br />
républicain était alors lé seul possible.<br />
Le 38 mai 4873.