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sauvaires_EI_121217 - DREAL Paca

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ETUDE D’IMPACT MICA Environnement Décembre 2012<br />

Dans le cas présent (fondation sur pieux battus), le taux d’imperméabilisation du sol estimé sera inférieur à 2 %<br />

(bâtiment d’exploitation compris) de la surface totale de l’installation PV. De par la faible surface du site<br />

imperméabilisée et le caractère réversible de l’aménagement, les impacts prévisibles de type<br />

imperméabilisation sont qualifiés de faibles et temporaires.<br />

Concernant les risques d’érosion, le mouvement au cours de la journée des panneaux, n’aura pas tendance à<br />

concentrer les écoulements d’eau pluviale au même endroit au niveau du sol. Le dommage causé restera faible<br />

du fait de la nature des sols peu sensibles à l’érosion et de l’espacement de 2 cm entre chaque module.<br />

Le site est localisé dans une zone d’aléa moyen de retrait-gonflement des sols argileux. La présence d’un projet<br />

photovoltaïque au lieu-dit Les Sauvaires n’est pas susceptible d’augmenter l’aléa retrait-gonflement des argiles.<br />

Les impacts sur le sol seront globalement faibles pendant la phase d’exploitation.<br />

Impacts induits par le démantèlement<br />

Le démantèlement de la centrale et la remise en état du site induiront certains impacts similaires à la phase<br />

d’installation. En effet, l’emploi d’engins et de camions pour le démontage des structures et l’évacuation des<br />

locaux techniques, modules, structures porteuses, etc. pourront créer un impact sur le sol. De la même manière<br />

qu’en phase travaux d’implantation, le petit nombre d’engins et leur taille limiteront ces impacts.<br />

La végétation aura recolonisé le site pendant la phase d’exploitation, les terrains seront donc peu sensibles à<br />

l’érosion lors de la phase de déconstruction de la centrale.<br />

Les impacts sur le sol sont considérés comme faibles pendant le démantèlement.<br />

2.4.2.1. Les eaux superficielles et souterraines<br />

Impacts liés à la phase travaux<br />

Aucun cours d’eau de surface n’est présent au sein du site. La présence du canal de Provence longeant le site<br />

d’implantation projeté sur toute sa partie Nord constitue toutefois un enjeu notable.<br />

Les travaux d’implantation de la centrale n'incluent aucun mouvement de terre majeur (terrassement,<br />

nivellement…). Toutefois, l’implantation au droit des terrains considérés nécessitera un débroussaillement et<br />

un défrichement ayant notamment pour conséquences la suppression de la couverture végétale existante et la<br />

mise à nu des sols. Ceci pourra ainsi créer une augmentation du taux de matières en suspension (MES) dans les<br />

eaux de ruissellement. Etant donné l’enjeu que représente la préservation de la qualité de l’eau du canal de<br />

Provence, l’impact est considéré comme fort. Des mesures seront prises afin d’assurer la protection du canal<br />

(création d’un système de gestion des eaux destiné à filtrer les eaux de ruissellement avant qu’elles ne<br />

regagnent le canal = mise en place d’un merlon en graves ou enrochements concassés entre le canal et le site<br />

sur un linéaire de 550 m). Grâce à ce merlon, l’implantation de la centrale ne sera pas à l’origine d’une<br />

augmentation du taux de MES dans le canal. L’impact résiduel sera faible.<br />

Lors de la phase travaux, les risques de pollution accidentelle des eaux superficielles et souterraines résultant<br />

d’un acte de vandalisme, d’un accident, d’un mauvais entretien ou encore d’une mauvaise gestion des déchets<br />

générés par le chantier demeurent très faibles en raison des volumes réduits d’hydrocarbure concernés, de<br />

l’absence de cours d’eau à proximité, du stockage des fûts d’huiles dans des bacs de rétention double paroi, du<br />

matériel manipulé (module et structure en acier) et de l’importance limitée du chantier en terme de nombre<br />

d’engins présents sur site. Par ailleurs, il faut rappeler que ces hydrocarbures sont insolubles dans l’eau et<br />

s’infiltrent lentement et difficilement dans les sols, laissant suffisamment de temps pour intervenir (kit de<br />

dépollution, décaissement des terres polluées).<br />

Afin de réduire les potentiels impacts sur les eaux superficielles et souterraines, la conduite du chantier visera à<br />

réduire au maximum les risques de contamination des eaux par des substances chimiques (hydrocarbures).<br />

En phase chantier, le projet présente un impact direct et temporaire faible sur les eaux.<br />

Impacts induits par l’exploitation<br />

En phase exploitation, le fonctionnement hydrologique du secteur concerné par le projet restera inchangé.<br />

Localement, l’écoulement des eaux de ruissellement sera quelque peu modifié du fait de la présence de la<br />

centrale, toutefois, le chemin global d’écoulement des eaux pluviales, leur intensité, leur exutoire dans le milieu<br />

naturel et le contexte géomorphologique (thalweg, pente) seront identiques à ceux existants actuellement.<br />

Par ailleurs, la nature du sol et ses caractéristiques d’infiltration resteront identiques. Sur d’autres projets de ce<br />

type, aucune difficulté majeure d’infiltration des précipitations dans les sols n’a été constatée et ce malgré les<br />

imperméabilisations du terrain et le recouvrement par les modules.<br />

Aucune activité d’engins ne subsiste sur le site lors de la phase d’exploitation du parc hormis lors<br />

d’interventions de maintenance du site. Ainsi, le facteur de risque principal de contamination des eaux<br />

souterraines (hydrocarbures) est très réduit car la probabilité que ces interventions soient à l’origine d’une<br />

pollution accidentelle majeure est quasi-nulle.<br />

L’exploitation du parc solaire n’est également pas à l’origine d’une consommation d’eau régulière au cours du<br />

process. Dans la pratique, EON prévoit une fréquence de nettoyage des panneaux dont la périodicité sera<br />

fonction de la salissure observée à la surface des modules (consommation d’eau réduite). Tout polluant est<br />

proscrit pour le nettoyage des panneaux, empêchant toute pollution des eaux.<br />

En phase exploitation, le projet présente un impact direct et temporaire négatif faible sur les eaux superficielles<br />

et souterraines. Le projet ne présente pas d’incompatibilité avec le SDAGE RM&C.<br />

Impacts induits par le démantèlement<br />

La végétation aura colonisée les sols mis à nus lors des travaux et limitera la présence de MES dans les eaux de<br />

ruissellement pendant la remise en état du site. Par ailleurs, les risques de pollution accidentelle des eaux<br />

superficielles seront les mêmes que pendant la phase installation (fuites d’hydrocarbures, d’huiles,…) et<br />

présenteront un impact faible également.<br />

Lors du démantèlement, le projet présente un impact direct et temporaire faible sur les eaux.<br />

2PRCE ENERGIES – Implantation d’une unité de production photovoltaïque au sol – Lieu-dit Les Sauvaires - Fuveau (13) 19

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