sauvaires_EI_121217 - DREAL Paca

More documents

Recommendations

Info

ETUDE D’IMPACT MICA Environnement Décembre 2012 4.9.5 - Equilibres biologiques, continuités et fonctionnement écologiques La présente étude d’impact écologique vise, entre autre, à replacer le site d’implantation projeté dans l’écocomplexe micro-régional. Cette démarche permet de comprendre et de décrire les relations fonctionnelles qui s’établissent entre le site et les milieux voisins afin de mieux évaluer l’impact potentiel du projet. La réglementation (issue du Grenelle de l’environnement) prévoit de définir une Trame verte et bleue constituée de continuités écologiques. La définition des continuités écologiques a pour objectif de maintenir l’ensemble des processus écologiques primordiaux pour que la totalité des espèces puissent se maintenir. Basée sur l’étude de l’écologie du paysage, l’analyse et la spatialisation de l’occupation du sol, des entités écopaysagères et de la fragmentation permet de déterminer ces continuités. L'étude du paysage du point de vue écologique se fonde notamment sur les concepts de réservoirs de biodiversité, corridors écologiques, continuités écologiques, sous-trames verte et bleues et fragmentation. Le présent chapitre vise à prendre en compte les fonctionnalités essentielles des paysages naturels. Cette démarche permet de comprendre et de décrire les relations fonctionnelles qui s’établissent entre le site et les milieux avoisinants afin de mieux évaluer l’incidence potentielle du projet sur les enjeux de connectivités et le réseau écologique structurel. 4.9.5.1. Terminologie des principaux concepts clés Les continuités écologiques Les continuités écologiques ou corridors désignent un ensemble de milieux assurant une liaison fonctionnelle entre deux zones favorables aux développements des espèces patrimoniales (site de reproduction, de nourrissage, de repos) au sein d’un réseau écologique. Ces structures souvent linéaires permettent la connexion entre elles de plusieurs sous-populations (migration d’individus, circulation des gènes). Ces corridors diffèrent selon les espèces et leur attachement à un milieu spécifique (haies bocagères, ripisylves, cours d’eau, chaînes d’étangs, chaînes de forêts, écotones…). En fonction des espèces considérées, le corridor peut jouer six fonctions : habitat, conduit, barrière, filtre, source, puits. Pour être viable à long terme, un corridor doit (source : DIREN Franche-Comté – Avril 2008) : • Etre le plus rectiligne possible, • Posséder le moins d’interruptions ou de discontinuités, • Avoir le plus d’intersections possibles, • Présenter le moins d’étranglement possible, • Avoir une topographie variée, • Comprendre au moins deux types d’habitats. Pour une espèce ou un groupe d’espèces cibles, un réseau écologique comprend les structures paysagères suivantes : Les zones nodales Les zones nodales constituent les secteurs sources de la biodiversité à l’échelle du territoire étudié, hébergeant des populations viables d’espèces patrimoniales. Elles correspondent à des écosystèmes naturels ou seminaturels à préserver et bénéficiant généralement d’un statut de protection ou identifiés comme zones d’intérêt écologique. Les zones d’extension Les zones d’extension associées aux zones nodales constituent des secteurs intermédiaires entre le cœur de la zone nodale et le reste du territoire. Ce sont des zones à privilégier pour le développement des zones nodales à travers la restauration ou le renforcement de leurs qualités, capacités et fonctions écologiques. Il est possible de distinguer les zones potentielles d’extension « contigües » aux zones nodales et les zones de développement « non contigües » mais connectées aux zones nodales par des corridors. Eléments de base d’un réseau écologique 2PRCE ENERGIES – Implantation d’une unité de production photovoltaïque au sol – Lieu-dit Les Sauvaires - Fuveau (13) 80
ETUDE D’IMPACT MICA Environnement Décembre 2012 Les zones tampons Les zones tampons correspondent à la zone interne du continuum mais externe des zones nodales, des zones d’extensions et des zones de développement. Attachées aux continuums, ces zones assurent un rôle de préservation des influences négatives. Les continuums écologiques Un continuum est l’ensemble des milieux favorables à un groupe écologique. Dans le cadre de la présente étude, quatre continuums écologiques ont été identifiés : - les secteurs urbanisés sont regroupés en deux classes en fonction de leur continuité et de leur densité : surface urbanisée infranchissable et surface urbanisée peu franchissable, - les éléments linéaires de fragmentation sont identifiés : routes, grands cours d’eau, voies ferrées ; 3. Identification et évaluation des zones nodales et d’extension sur la base des données naturalistes existantes et des espaces naturels patrimoniaux cartographiés ; 4. Identification et évaluation des corridors écologiques pour les grands groupes d’espèces inféodées aux différents continuums identifiés (notion d’espèces théoriques). • Le continuum des milieux forestiers, • Le continuum des milieux semi-ouverts, • Le continuum des milieux ouverts, • Le continuum des milieux hygrophiles. 4.9.5.2. Méthodologie d’étude des fonctionnalités écologiques L’étude des fonctionnalités et des continuités écologiques est réalisée à deux échelles distinctes : • Une échelle large correspondant à l’aire d’influence étendue du projet. Elle permet d’intégrer le projet dans le fonctionnement écologique à l’échelle du territoire considéré. Cette échelle correspond à un rayon de 15 à 20 km par rapport au site, • Une échelle locale correspondant à l’aire d’emprise directe et l’aire d’influence immédiate du projet. Elle permet de définir les éléments structurant le réseau écologique de manière plus précise et met en exergue les éléments de second ordre. Etude à l’échelle du territoire A l’échelle du territoire, l’étude de la fonctionnalité écologique s’appuie sur deux principales sources de données : • Données bibliographiques issues des guides méthodologiques régionaux, des bases de données naturalistes, des articles scientifiques, …, Etude à l’échelle locale A l’échelle locale, l’étude de la fonctionnalité écologique s’appuie sur deux principales sources de données : • Données bibliographiques issues des ouvrages de références, des bases de données naturalistes, des articles scientifiques, …, • Données écologiques issues des données bibliographiques mais principalement issues des investigations de terrain. La méthodologie d’étude de la fonctionnalité écologique à l’échelle locale comporte plusieurs étapes : 1. Définition cartographique des continuums sur la base des investigations de terrains et de la cartographie des habitats. Les éléments fragmentant localement l’espace sont identifiés cartographiquement : - les secteurs urbanisés infranchissable et surface urbanisée peu franchissable, - les éléments linéaires de fragmentation : routes, grands cours d’eau, voies ferrées ; 2. Identification et évaluation des zones nodales et d’extension si existantes à cette échelle ; 3. Identification et évaluation des corridors écologiques pour les grands groupes d’espèces inféodées aux différents continuums identifiés (notion d’espèces théoriques) mais aussi pour les espèces avérées ou potentielles présentant un enjeu local de conservation. • Données cartographiques issues de Corine Land Cover 2006, issues des données relatives à la biodiversité de la <strong>DREAL</strong> PACA. La méthodologie d’étude de la fonctionnalité écologique à l’échelle du territoire comporte plusieurs étapes : 1. Identification des continuums écologiques pour le territoire d’étude à partir de la bibliographie. Dans le cas présent, 4 continuums écologiques ont été identifiés (cf. 2.9.5.1 – Terminologie des principaux concepts clés - Les continuums écologiques) ; 2. Définition cartographique des continuums sur la base des données de Corine Land Cover 2006. Les différentes classes de Corine Land Cover 2006 sont regroupées en fonction des continuums identifiés. A ce stade, les éléments fragmentant le territoire sont identifiés cartographiquement : 2PRCE ENERGIES – Implantation d’une unité de production photovoltaïque au sol – Lieu-dit Les Sauvaires - Fuveau (13) 81
Page 1:
UNITE DE PRODUCTION D’ENERGIE D
Page 4 and 5:
ETUDE D’IMPACT MICA Environnement
Page 6 and 7:
Page 9:
Page 12:
Page 19:
Page 23 and 24:
Page 25 and 26:
Page 27 and 28:
Page 29 and 30:
Page 34: ETUDE D’IMPACT MICA Environnement
Page 39 and 40: ETUDE D’IMPACT MICA Environnement
Page 143 and 144:
Page 145:
Page 151 and 152:
Page 153 and 154:
Page 155 and 156:
Page 157 and 158:
Page 159 and 160:
Page 161 and 162:
Page 163 and 164:
Page 165 and 166:
Page 167 and 168:
Page 169 and 170:
Page 184 and 185:
Page 186 and 187:
Page 188 and 189:
Page 190:
Page 193 and 194:
Page 195:
Page 198 and 199:
Page 200 and 201:
Page 202 and 203:
Page 204:
Page 207 and 208:
Page 209:
Page 215 and 216:
Page 217:
Page 220 and 221:
Page 222 and 223:
Page 224 and 225:
Page 227 and 228:
Page 229 and 230:
Page 231 and 232:
Page 233 and 234:
Page 235 and 236:
Page 237 and 238:
Page 239 and 240:
Page 241 and 242:
Page 243 and 244:
Page 245 and 246:
Page 248 and 249:
Page 250 and 251:
Page 252 and 253:
Page 254 and 255:
Page 256 and 257:
Page 258 and 259:
Page 260 and 261:
show all

sauvaires_EI_121217 - DREAL Paca

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?