sauvaires_EI_121217 - DREAL Paca

ETUDE D’IMPACT MICA Environnement Décembre 2012
2.4.2.2. Le milieu atmosphérique et la commodité du voisinage
En phase chantier (installation et démantèlement), le projet présente un impact direct et temporaire très faible
sur les émissions de poussières dans l’environnement. Aucun impact sur la qualité de l’air ne subsiste pendant
l’exploitation.
Les nuisances sonores induites par les travaux d’implantation seront de faible ampleur, de plus la présence
d’une végétation arborée parfois dense crée un écran à la propagation des émissions sonores. L’impact lié à la
phase travaux est limité.
Les effets de type vibrations, émission sonores, d’odeurs ou de lumières sont considérés comme nuls pendant
les phases de chantiers et pendant la phase exploitation.
2.4.3 - Impacts et mesures sur le milieu naturel
2.4.3.1. Espaces naturels patrimoniaux et sites Natura 2000
Au vu des caractéristiques du projet tant en phase Travaux que de Fonctionnement, il est considéré que les
principales incidences du projet sur les espaces naturels inventoriés seront négligeables au-delà de 3 km. A
grande distance, les incidences majeures de ce type de projet sont liées aux rejets atmosphériques et aqueux,
or il a été montré que ces vecteurs d’impact ne présentent pas d’influence notable. Au-delà de cette distance
de 3 km, l’intégrité et la fonctionnalité de ces espaces seront maintenues. Tous les espaces naturels
inventoriés sont éloignés de plus de 3 km de la zone d’implantation du projet.
Une évaluation des incidences du projet sur les sites Natura 2000 situés dans le secteur a été réalisée et est
présentée en annexe de l’étude d’impact.
Pour les espèces, notamment faunistiques, présentes dans les espaces naturels patrimoniaux inventoriés audelà
de 3 km, ces dernières sont étudiées en tant qu’espèces « potentielles » ou « avérées » dans les chapitres
suivants
2.4.3.2. Les habitats et la flore
Impacts liés à la phase travaux
Aucune espèce floristique patrimoniale n’a été recensée dans le périmètre du projet ou dans son aire
d’influence immédiate.
Un habitat présentant un enjeu faible a été répertorié dans la zone d’emprise directe du projet. L’impact de
l’implantation de la centrale sur cet habitat ouvert est jugé faible. De plus, il pourra être favorisé entre les
panneaux. Les autres habitats à enjeu identifiés correspondent aux habitats utilisés par une ou plusieurs
espèces animales patrimoniales pour tout ou partie de leur cycle de vie.
Lors de la phase de travaux, l’installation de la centrale photovoltaïque va nécessiter le défrichement et des
terrains sur 4,62 ha. Ces travaux auront un impact sur les habitats et la flore associée qui ne présentent
toutefois pas de valeur patrimoniale selon les critères définis dans la présente étude.
La modification des conditions abiotiques (roulage des engins, tassement du sol) aura pour conséquence une
sensible modification de la composition de la flore spontanée. Les travaux d’implantation et de démantèlement
des installations du site vont générer des impacts similaires, considérés comme faibles.
Impacts induits par l’exploitation
La présence de modules photovoltaïques va entraîner une modification locale des conditions lumineuses et
hydriques qui est susceptible de modifier la composition floristique initiale.
Après la période de chantier, les surfaces nues vont se végétaliser progressivement de manière spontanée. Afin
de favoriser ou d’accélérer cette reprise de la végétation, une revégétalisation artificielle pourra être mise en
œuvre grâce à des techniques adaptées. Cette revégétalisation artificielle devra être contrôlée puisqu’elle est
susceptible d’introduire des espèces allochtones.
Les opérations d’entretien se feront de manière essentiellement mécanique et ponctuellement. Aucun produit
chimique ne sera utilisé pour l’entretien du couvert végétal.
Impacts liés au démantèlement
Les travaux de démantèlement des installations et de réaménagement du site vont générer des impacts
similaires à ceux décrits dans le cadre dans la phase travaux d’installation. Comme en phase d’exploitation, une
revégétalisation artificielle sera éventuellement mise en œuvre par des techniques adaptées pour favoriser ou
accélérer la reprise de la végétation après remise en état du site.
Aucune espèce végétale ne présente de sensibilité écologique. La surface d’emprise du projet est relativement
réduite (4,62 ha) et permet le développement d’un habitat herbacé. Dans ces conditions, l’impact prévisible du
projet sur la flore et les habitats peut être considéré comme faible.
2.4.3.3. La faune, continuité et fonctionnalité écologiques
Impacts liés à la phase travaux
Les principaux impacts sur la faune lié à la phase de travaux sont principalement liés au risque d’écrasement et
au dérangement. La circulation des véhicules et engins entraîne un risque d’écrasement de la faune. Cet impact
concerne notamment les nichées des espèces d’oiseaux nichant au sol mais également les reptiles.
Les travaux d’implantation seront à l’origine d’émissions de bruit et de vibrations susceptibles de perturber la
faune locale. En termes d’impact du bruit sur la faune, il faut distinguer les bruits réguliers des bruits ponctuels
et violents. Aucune source de bruit ponctuel et violent n’est à prévoir durant la phase de travaux (ni au cours de
la phase d’exploitation).
Différentes mesures de réduction vont tendre à minimiser ces impacts notamment : le choix de la période de
défrichement (octobre et novembre pour limiter les impacts potentiels sur les oiseaux, les chiroptères et les
reptiles) et de la période des travaux.
2PRCE ENERGIES – Implantation d’une unité de production photovoltaïque au sol – Lieu-dit Les Sauvaires - Fuveau (13) 20