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INFORMATION N° 30 sur la jurisprudence de la Cour mai 2001

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Arrêt 31.5.<strong>2001</strong> [Section II]<br />

(voir article 2, ci-<strong>de</strong>ssus)<br />

TRAITEMENT INHUMAIN<br />

Services sociaux n'ayant pas retiré <strong>de</strong>s enfants à leurs parents bien qu'il ait été établi que<br />

ces <strong>de</strong>rnier les maltraitaient : vio<strong>la</strong>tion.<br />

Z. et autres - Royaume-Uni (Nº 29392/95)<br />

*Arrêt 10.5.<strong>2001</strong> [Gran<strong>de</strong> Chambre]<br />

(voir Annexe III).<br />

TRAITEMENT INHUMAIN<br />

Conditions <strong>de</strong> détention d’une détenue souffrant <strong>de</strong> symptômes <strong>de</strong> manque :<br />

communiquée.<br />

McGLINCHEY et autres - Royaume-Uni (N° 50390/99)<br />

[Section III]<br />

Judith McGlinchey, mère <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s requérants et fille <strong>de</strong> <strong>la</strong> troisième requérante, fut<br />

condamnée à quatre mois d’emprisonnement pour vol. Héroïnomane <strong>de</strong> longue date, elle<br />

était aussi asthmatique. Le 7 décembre 1998, lors du premier examen médical à son<br />

arrivée en prison, elle se p<strong>la</strong>ignit d’avoir le bras gauche gonflé, d’être en état <strong>de</strong> manque<br />

et <strong>de</strong> souffrir d’asthme aigu grave. Le rapport médical suivant faisait bien mention qu’elle<br />

s’était p<strong>la</strong>inte <strong>de</strong> son état <strong>de</strong> manque et <strong>de</strong> vomissements répétés. Le 8 décembre 1998, on<br />

ne lui administra pas le médicament prescrit pour son état <strong>de</strong> manque, prétendument pour<br />

<strong>la</strong> punir d’avoir été très bruyante et d’avoir constamment appelé pendant <strong>la</strong> nuit. Le<br />

len<strong>de</strong><strong>mai</strong>n, elle refusa <strong>de</strong> nettoyer sa cellule et y fut donc enfermée toute <strong>la</strong> journée ; elle<br />

ne voulut prendre aucun repas. Elle continua à vomir les jours suivants. Le 14 décembre<br />

1998, ses vomissements furent tels qu’elle perdit connaissance et dut être transportée à<br />

l’hôpital. Son lit était couvert <strong>de</strong> vomis<strong>sur</strong>es. Elle eut une crise cardiaque le jour suivant,<br />

<strong>mai</strong>s fut réanimée. Le 3 janvier 1999, elle décéda. Une enquête judiciaire eut lieu <strong>de</strong>vant<br />

un jury ; les jurés rendirent un verdict ouvert. L’assistance judiciaire fut accordée aux<br />

requérants pour leur permettre d’introduire une action en réparation. Toutefois, à <strong>la</strong><br />

lumière d’une expertise médicale, leur conseil indiqua aux requérants indiqua qu’il<br />

n’existait pas <strong>de</strong> preuve suffisante permettant d’établir un lien <strong>de</strong> causalité entre <strong>la</strong> mort

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