Premiers - Outil de Suivi des Contrats
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III – Etu<strong>de</strong>s expérimentales <strong>de</strong>s premiers sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie chez la tortue à tempes rouges<br />
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significatives <strong>de</strong> la masse <strong>de</strong>s œufs, révélant <strong>de</strong>s échanges d’eau différents entre l’œuf et son<br />
environnement en fonction <strong>de</strong>s conditions hydriques du milieu durant l’incubation. Ces<br />
échanges d’eau sont apparus comme dépendant <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> la ponte d’origine, <strong>de</strong> la masse<br />
initiale <strong>de</strong> l’œuf, <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> (début, milieu ou fin) <strong>de</strong> l’incubation et enfin du potentiel<br />
hydrique du substrat, ainsi que <strong>de</strong> la mémoire du potentiel hydrique encouru cinq jours<br />
auparavant (Annexe III). La quantité d’eau dans l’œuf est donc fortement soumise aux effets<br />
maternels ainsi qu’à l’environnement hydrique d’incubation. Ainsi, tous les œufs absorbent <strong>de</strong><br />
l’eau, quel que soit le milieu où ils se trouvent pendant les <strong>de</strong>ux premières pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
l’incubation (Figure 15), avec cependant une absorption d’eau significativement plus forte<br />
pour les œufs dans un milieu humi<strong>de</strong>. Dans la <strong>de</strong>rnière pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’incubation cependant, les<br />
taux d’échanges en eau sont significativement plus forts avec un gain plus fort d’eau pour les<br />
œufs en milieu humi<strong>de</strong> alors que les œufs en milieu sec connaissent <strong>de</strong>s pertes drastiques en<br />
eau (Figure 15). Ces taux d’échanges se sont également avérés différents selon le potentiel<br />
hydrique du substrat encouru cinq jours auparavant. Tous ces résultats montrent finalement<br />
que les variations du potentiel hydrique du substrat pendant l’incubation modifient<br />
significativement le milieu hydrique dans l’œuf. De plus, l’œuf réagit différemment selon<br />
qu’il a subi un milieu sec ou humi<strong>de</strong> précé<strong>de</strong>mment d’où l’importance <strong>de</strong> prendre en compte<br />
les fluctuations du potentiel hydrique pendant l’incubation. Enfin, une sensibilité accrue <strong>de</strong>s<br />
œufs aux conditions hydriques a été démontrée en toute fin d’incubation, laissant supposer<br />
<strong>de</strong>s conséquences d’autant plus importantes sur les embryons dans certaines conditions <strong>de</strong><br />
sécheresse ou d’inondation (Moll et Legler 1971, Plummer 1976, Janzen 1994, Kam 1994).<br />
Des auteurs ont déjà montré qu’un environnement finalement trop sec conduirait<br />
probablement à la <strong>de</strong>ssiccation <strong>de</strong>s œufs, alors qu’un environnement trop humi<strong>de</strong> conduirait à<br />
un éclatement <strong>de</strong>s œufs et une asphyxie <strong>de</strong>s embryons (Packard 1991, Packard et al. 1991,<br />
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