actes colloque 2007 - Les Ateliers

Atelier 1
animé par Jean-Michel Vincent
Jean-Michel Vincent • Christophe Bayle • Olivier Frérot • Laure
Jaquet • Corinne Lamarque • Claude Le Quéré • Marc Wiel
Ce groupe avait à répondre à trois questions :
Identifier les marges de manœuvres et
d’actions pour l’intégration des grandes
infrastructures dans la ville.
Quels questionnements pour inciter les
universités à faire travailler leurs étudiants
sur ce thème
Quels points à approfondir avec les
collectivités locales et la Région
1 | Le diagnostic à l’issue de la visite
A partir du diagnostic réalisé par les trois groupes de
travail à l’issue de la première journée de séminaire, ce
groupe a retenu l’idée force qui était celle de la hiérarchisation
du réseau (à repenser) en fonction du bassin
d’emploi actuel et potentiel de Cergy-Pontoise.
L’interrogation correlative porte sur le transit - l’objectif
est-il celui d’unifier le bassin d’emploi, ce qui signifierait
quelque part une diminution du lien routier avec Paris
L’hypothèse de travail a été celle de travailler à infra
constante, avec, pour certains une hypothèse où l’A104
ne serait pas réalisée.
Il importe à cet effet que la session 2008 aborde la
question de la maille à trois échelles : métropolitaine -
urbaine - de proximité).
Aujourd’hui la façon de traiter l’A15 peut servir la stratégie
de développement du territoire de Cergy-Pontoise.
Cela passe par une clarification des échelles. En effet, la
reconstitution des échelles peut permettre de reconstituer
un rapport au territoire. C’est tout l’objet d’un projet
de planification : mettre en ordre ce qui appartient aux
transports en commun, au transit, aux transports individuels,
etc…
Le potentiel de Cergy-Pontoise est magnifique, c’est
celui de rallier les deux gares de Cergy-Préfecture et de
Pontoise par un projet de TCSP. Ce projet urbain est
potentiellement tellement grand qu’il peut créer une
force de résistance transversale à l’attraction parisienne.
Il est trop grand pour que l’on se contente d’essaimer
des zones d’activités en bord d’autoroute.
Les étudiants devront donc réfléchir à l’articulation
entre le projet économique et le projet d’aménagement
et pour cela choisir un projet fort qui tienne compte
des deux niveaux de ce réseau territorial :
• Il y a ce qui relève de la culture extensive revisitée :
- les bords d’autoroute, les dessous horticoles des
couloirs d’électricité (les autoroutes électriques
ont-elles aussi besoin d’un projet).
• Il y a ce qui relève de la culture intensive : - ce sont
les quartiers résidentiels avec de l’emploi (le projet
de liaison des 2 gares).
A | A l’échelle de la grande maille, celle de
l’A104, et celle de l’A15
La question du lien avec Paris, avec le Havre, doit être
posée et faire l’objet de scénarios qui cadrent la réflexion
sur la grande maille. Si l’A104 se fait elle deviendra la
porte d’entrée de Cergy ; alors il faudra traiter le
transit mais aussi adapter l’autoroute à la ville que l’on
souhaite.
B | Une échelle propre à l’A15
Le monde de l’autoroute (A15) et le monde de la ville
(Cergy-Pontoise) sont connectés mais distincts.
La ville ignore le passage de l’autoroute et lui présente
sa façade arrière, elle tourne le dos ; et il manque quelque
chose à l’autoroute. Ces deux mondes sont à travailler
chacun de façon distincte et pas nécessairement de façon
unitaire. Une partie centrale de l’autoroute appelle
certainement un travail spécifique sur l’autoroute d’un
côté et une fabrique de façade urbaine de l’autre.
Maintenir le contraste entre ces deux mondes peut
aussi être un atout.
C | Regarder ce qui se passe sur les voiries
qui pourraient redevenir urbaines.
A la façon dont le boulevard de l’Oise se transforme
en parc-way.
Séminaire de préfiguration de la session d’été 2008 | page 25