Partenaires de la DDE dans la démarche autoroute design : Pascal Amphoux, Bazarurbain, Jacques Bois - Pardi Design, Marie-Reine Portaillier, Erik Barray, Mathieu Lehanneur et les étudiants des Ecoles des Beaux-arts de Saint-Étienne et Lyon, Jean Ambroise et les étudiants de l’INSA de Lyon, Anne Coste et I’équipe de recherche « Art, Architecture et Paysage », Olivier Balaÿ. l’évolution de votre démarche dans ce contexte Olivier Frérot : C’est une difficulté évidente. Même s’il y a une ouverture du côté de la future Direction Interrégionale des Routes (DIR), une disponibilité de Denis Hirsch, son préfigurateur, ils auront bien d’autres sujets de préoccupation. Je compte aussi sur la disponibilité des actuels collègues de la DDE qui rejoindront la DIR. Mais il est très important que l’agglomération de Saint-Étienne Métropole affirme son intérêt pour la démarche autoroute design. Elle doit non seulement l’affirmer mais aussi l’animer dans le cadre d’une démarche plus vaste au niveau du territoire du Sud Loire. Je pense que le relais doit être pris à ce niveau-là. J’en parle à François Duval, futur directeur général adjoint de la communauté. S’il s’implique, la démarche peut se poursuivre. Il est très important que l’agglomération de Saint-Étienne Métropole affirme son intérêt pour la démarche autoroute design. le fait de mettre les usagers au sens large du terme au cœur du procès de conception est une chose vraiment magnifique. Dans ce type de démarche, je ne sais pas si on peut parler de maîtrise d’ouvrage au sens habituel du mot, ou plutôt de co-animation, de co-dynamisation et d’engagement réciproque. Rassembler les acteurs, agents de l’Équipement, acteurs locaux, prestataires, est essentiel pour que tous se connaissent et que les démarches s’entrecroisent et se fécondent mutuellement. Actuellement ces points d’étape se tiennent tous les quatre mois environ autour des six ou sept actions que nous avons lancées. Ce type de rencontres peut tout à fait se faire sous l’égide de Saint-Étienne Métropole. Et puis je crois à la capacité de créativité de nos équipes, de chercheurs, de designers, d’artistes, qui dans leur travail font de très belles choses et qui donnent envie de poursuivre ; voilà où est le pari. Flux : Quel apport personnel retirez-vous de cette expérience Olivier Frérot : Pour moi, le fait de mettre les usagers au sens large du terme au cœur du procès de conception est une chose vraiment magnifique. On n’oublie pas la norme, puisqu’il faut bien que l’objet fonctionne et que les normes sont là pour assurer son fonctionnement. Mais cela donne une dimension beaucoup plus enthousiasmante et en même temps, sans doute, beaucoup plus complexe puisqu’il faut aller à la rencontre des usagers, des gens qui les représentent, et aussi de toutes les politiques qui sont autour, donc du territoire et des villes. Je trouve cela beaucoup plus intéressant, beaucoup plus riche, que de rester sur un métier d’ingénieur un peu trop étroit, qui serait l’application néanmoins réussie de normes techniques. C’est pour cela que je crois que cette idée a de l’avenir même si pour l’instant notre pari reste encore incertain. (1) Voir le rapport de Thomas Onzon, « Un plan d’action pour les voies rapides urbaines stéphanoises », Septembre 2005 - sur le site www.Hyrondelle.net (2) SErvice Technique des Routes et Autoroutes NOTES (3) ASsociation de QUalification des Équipements de la Route, en charge de la certification de nouveaux équipements routiers ou autoroutiers. Séminaire de préfiguration de la session d’été 2008 | page 65
<strong>Les</strong> relations entre voies rapides et territoires Synthèse préparatoire à la session 2008 des <strong>Ateliers</strong> internationaux de maîtrise d'œuvre urbaine de Cergy-Pontoise Sept. 2006 Par Agnès SANDER Séminaire de préfiguration de la session d’été 2008 | page 67