actes colloque 2007 - Les Ateliers

Atelier 1
animé par Jean-Michel Vincent
2 | L’analyse
Après le diagnostic à chaud les analyses servent à vérifier
les hypothèses et à en nourrir d’autres.
Il apparaît que la ville nouvelle n’arrive pas à se penser
comme une plaque qui articule un territoire plus grand
qu’elle-même. La ville nouvelle en est encore à la « ville
nouvelle citadelle ».
Le groupe a résumé son travail en 5 grandes questions
à poser aux participants de la session 2008.
A | Quelle pensée quelles échelles
métropolitaine : les économistes disent que c’est dans
la spécialisation du territoire que se crée la valeur. Pour
Marc Wiel « ce qui permet de réguler l’emploi population
à l’échelle métropolitaine, ce n’est pas l’aménagement,
c’est la fiscalité. Il ne faut plus chercher la
cohérence de la métropole par les seuls outils d’aménagements,
mais en calculant le degré d’incohérence
de tel ou tel lieu qui monopolise les emplois et externalise
les déplacements jusqu’à les rendre à un coût acceptable
ou insupportable pour la collectivité. C’est la
raison pour laquelle la Loi SRU privilégie les pôles
d’emplois notamment autour des gares. »
plaque ou bassin d’emploi : quelle synergie entre les
plaques
proximité : c’est la compacitfé de quartiers de 10 à 20
000 habitants qui rend les équipements accessibles par
des modes doux et par la marche à pied. Cette mise à
l’aise est économe de mobilité.
B | Séparer (ou mélanger) l’espace de la ville
,de la continuité de l’espace des réseaux
C | Quels besoins favoriser : le logement ou la
mobilité
Ces deux niveaux se traitant avec des vitesses différentes.
Il n’y a pas le même « droit à la vitesse » pour
celui qui va au Havre et celui qui va à son travail.
Or aujourd’hui force est de constater que l’on est dans
une phase d’incertitude.
A quoi donner la priorité
Comment penser ensemble le marché du logement et
le marché de déplacement
« On ne peut plus gérer l’Ile de France comme la ville
de Brest et penser qu’il y a une unification du marché
de l’emploi ».
Dans une zone d’emploi de 500 000 à 1 million d’habitants
il n’est pas pensable qu’il n’y ait qu’un seul centre.
Pour éviter de prendre les voitures il faut qu’il y ait
deux centres dans ces agglos millionnaires.
Renforcer l’autonomie des bassins d’emplois (plaques)
permettra de remplacer la facilité de se déplacer par la
facilité de choisir un logement.
Pour Marc Wiel les politiques publiques ont depuis 40 ans
privilégié le déplacement pour maintenir l’unité du marché
de l’emploi dans la Région Ile de France. La crise du
logement résulte de cette priorité au déplacement.
Aujourd’hui il s’agit de faciliter la vie quotidienne et de
répondre au besoin primordial du logement. En terme
d’aménagement cela signifie viser à un équilibre emploi/population
à l’échelle de la plaque.
D | Et si c’était les voies lentes qui manquaient
plutôt que les voies rapides
Le péage est fait pour lisser les flux qui relèvent de la
proximité et les flux qui ont droit à la vitesse, cela
signifie d’inventer des contrôles d’accès.
E | Le niveau de l’intégration économique : les
entreprises
• Qui paye la vitesse et le contrôle d’accès
• Qui garanti une vitesse minimale
Recommandations pour la session 2008
• Parti d’un projet urbain exceptionnel : relier les 2
gares.
• Ne pas « tartiner » les abords de l’A15 de zones
d’activités.
Séminaire de préfiguration de la session d’été 2008 | page 26