Chap 1,2 et 3 (P. Mendels)
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14 Gaz d’électrons libres : une première modélisation du métal<br />
Figure 2.2 – Les électrons forment un nuage délocalisé qui écrante le potentiel des ions ; le potentiel<br />
moyen devient uniforme. Une énergie eU 0 serait nécessaire pour extraire l’électron du ”fond” de la<br />
boîte. En fait on verra que les électrons actifs sont à une énergie ε F au desssus de fond de la boîte<br />
<strong>et</strong> l’énergie d’extration est donc eU 0 − ε F<br />
On supposera, ce qui revient au même, que l’électron est soumis à un potentiel nul à<br />
l’intérieur du métal <strong>et</strong> que le potentiel est infini à l’extérieur.<br />
– Il n’y a pas d’ interaction entre électrons<br />
Les limitations de c<strong>et</strong>te description sont les suivantes :<br />
– Elle ne perm<strong>et</strong> pas de comprendre pourquoi certains composés sont isolants d’autres semiconducteurs<br />
ou métalliques. Les spectres optiques des solides sont ainsi très mal expliqués.<br />
– Les interactions entre électrons, souvent à l’origine de la plupart des matériaux novateurs<br />
de la fin du XXème siècle, ne sont pas non plus prises en considération.<br />
– La structure électronique des éléments constituant le métal a été complètement gommée.<br />
Celle-ci doit-être prise en considération. C’est une approche plutôt type physique moléculaire<br />
généralisée à laquelle il faut recourir, elle sera traitée par le modèle des liaisons<br />
fortes.<br />
– Enfin, nous supposons les ions du réseau immobiles : c’est ce qu’on appelle l’approximation<br />
adiabatique. A tout instant, on peut les considérer immobiles, la réponse des électrons,<br />
très légers par rapport aux ions, étant quasi-instantanée par rapport à celles des ions.<br />
M1PF-MAG2 2012-2013, Matière condensée (I)