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Chap 1,2 et 3 (P. Mendels)

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3.2 Diffraction par un solide cristallin 35<br />

3.2 Diffraction par un solide cristallin<br />

Les notions développées dans c<strong>et</strong>te partie sont très semblables aux notions utilisées en<br />

optique pour l’étude de la diffraction. On parle souvent d’optique par Transformée de<br />

Fourier <strong>et</strong> on va effectivement introduire l’espace de Fourier de l’espace réel. C<strong>et</strong> espace,<br />

tout comme l’espace réel, a ses périodicités qui se déduisent de celles de l’espace réel. On<br />

parle d’espace réciproque. C<strong>et</strong> espace présente des propriétés d’invariance par translation,<br />

on va donc introduire un réseau que l’on appelle réseau réciproque. Ce réseau,<br />

dual de l’espace réel, présente donc des périodicités <strong>et</strong> des symétries associées à l’espace<br />

réel. 2<br />

La figure de diffraction perm<strong>et</strong>, par transformée de Fourier inverse, de revenir à l’espace<br />

réel. C’est là tout l’intérêt de ces études car elles constituent un moyen unique d’identifier<br />

les structures. Ce domaine d’études constitue la cristallographie.<br />

C<strong>et</strong>te partie fait successivement intervenir trois étapes :<br />

– la diffraction par un réseau<br />

– une étude de l’espace réciproque, algébrique <strong>et</strong> géométrique<br />

– une introduction aux techniques de diffraction at aux développements les plus récents<br />

<strong>et</strong> novateurs du domaine : ces techniques initialement basées sur l’utilisation des rayons<br />

X (les grands noms : Laue, Bragg, Ewald, Scherrer sont quelques grands noms) que<br />

l’on qualifie aujourd’hui de rayons X de laboratoires ont fortement évolué vers des techniques<br />

de grands instruments : rayonnement synchrotron, diffraction de neutrons <strong>et</strong> des<br />

développements très poussés de microscopie électronique.<br />

Bien que ce cours ne soit destiné qu’à introduire les grands principes du domaine <strong>et</strong><br />

non pas le détail des techniques, il est important de r<strong>et</strong>enir que pour diffracter, il faut un<br />

rayonnement dont la longueur d’onde soit du même ordre de grandeur que les longueurs<br />

caractéristiques de l’obj<strong>et</strong>, donc ici quelques Å. C’est une remarque à portée générale<br />

qui dépasse le cadre de la diffraction dans les solides.<br />

Rappel :<br />

Cristal = Réseau (immatériel) ⊕ Motif<br />

– Ce motif pourra contenir un ou plusieurs atomes identiques ou pas (cas de solide polyatomique).<br />

– La maille choisie pour paver le réseau pourra être primitive ou multiple.<br />

– Pour un réseau donné, il y a un grand nombre de décompositions possibles.<br />

Quel que soit le choix<br />

Réseau ⊕ Motif,<br />

la figure de diffraction sera la même . . .mais pas les calculs !<br />

2. Les relations entre symétries du réseau cristallin <strong>et</strong> du réseau réciproque sont très importantes pour<br />

identifier les structures du cristal. Elles ne sont pas abordées dans ce cours qui se limite à introduire les<br />

grands principes.<br />

M1PF-MAG2 2012-2013, Matière condensée (I)

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