1 ELECTROCARDIOGRAPHIE J Valty, A Cohen 2006 Plus de 100 ...
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montée <strong>de</strong> plus en plus rapi<strong>de</strong> se <strong>de</strong>ssine comme la montée d’une on<strong>de</strong> ( R )<br />
jusqu’au sommet, puis la montée est plus lente et le tracé re<strong>de</strong>scend vers la ligne<br />
isoélectrique (fin <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> R), puis une petite <strong>de</strong>scente (phase 1) se traduit par une<br />
faible négativité (on<strong>de</strong> S), suivie d’un plateau au niveau <strong>de</strong> la ligne isoélectrique<br />
(phase 2 correspondant au segment ST), enfin rétablissement du potentiel<br />
endocavitaire négatif (phase 3, rapi<strong>de</strong> puis plus lente) <strong>de</strong>ssinant une on<strong>de</strong> T<br />
négative, avant le retour au potentiel <strong>de</strong> repos (ligne isoélectrique)<br />
Cœur entier<br />
Contrairement à tous les autre muscles <strong>de</strong> l’organisme, le cœur contracte toute ses<br />
fibres en même temps et pendant une longue durée (tétanos parfait <strong>de</strong> un quart à un<br />
cinquième <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>). L’ECG diffère <strong>de</strong> l’enregistrement d’une fibre isolée : alors<br />
que chaque fibre délivre près <strong>de</strong> un dixième <strong>de</strong> volt, le cœur entier ne délivre qu’un<br />
ou 2 millivolts ; ceci est lié à l’enchevêtrement <strong>de</strong>s fibres cardiaques dans tous les<br />
sens, ce qui fait que la résultante dépend surtout <strong>de</strong> la chronologie <strong>de</strong> l’activation <strong>de</strong>s<br />
parois du cœur, observée par exemple à partir d’une électro<strong>de</strong> latérale (V6 ou D1,<br />
VL).<br />
Au niveau <strong>de</strong>s ventricules la dépolarisation initiale est celle du septum<br />
interventriculaire dont la résultante est un vecteur positif qui fuit V6, d’où ne on<strong>de</strong><br />
négative initiale (on<strong>de</strong> q physiologique). Puis la paroi du ventricule gauche se<br />
dépolarise <strong>de</strong> l’endocar<strong>de</strong> (réseau <strong>de</strong> His-Purkinge) vers l’épicar<strong>de</strong>, soit une<br />
positivité dirigée vers V6 (on<strong>de</strong> R). La repolarisation s’effectue en sens inverse, <strong>de</strong><br />
l’épicar<strong>de</strong> vers l’endocar<strong>de</strong>, et s’inscrit comme une on<strong>de</strong> T positive.<br />
Automatisme et conduction<br />
Le nœud sinusal <strong>de</strong> Keith et Flack a la fréquence d’automatisme la plus rapi<strong>de</strong> du<br />
cœur (environ 70 bpm). C’est donc le chef d’orchestre naturel <strong>de</strong> l’ensemble du<br />
cœur.<br />
La conduction dans les parois <strong>de</strong> l’oreillette droite par 3 voies principales, puis<br />
gauche, se fait à vitesse modérée (voisine <strong>de</strong> 1m/s).<br />
La jonction auriculo-ventriculaire comprend le nœud d’Aschow Tawara dont<br />
l’automatisme, voisin <strong>de</strong> 50 bpm est habituellement coiffé par la fréquence sinusale.<br />
Sa caractéristique essentielle est le ralentissement <strong>de</strong> la conduction (en moyenne<br />
0,20 m/s), retard nécessaire à l’écoulement du sang <strong>de</strong>s oreillettes vers les<br />
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