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1 ELECTROCARDIOGRAPHIE J Valty, A Cohen 2006 Plus de 100 ...

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V2 : à l’extrémité interne du 4 ème espace intercostal gauche : 2 espaces en <strong>de</strong>ssous<br />

<strong>de</strong> l’angle <strong>de</strong> Louis (barre transversale palpable sur le sternum)<br />

V4 : sur la ligne médio-claviculaire (et non mamelonnaire) du 5 ème espace intercostal<br />

gauche : s’écarter du sternum dans le 4 ème espace puis <strong>de</strong>scendre d’un espace<br />

intercostal)<br />

Les autres positions en découlent : V1 est symétrique <strong>de</strong> V2 ; V3 à mi-distance entre<br />

V2 et V4 ; V6 sur la même ligne horizontale que V4 (et non le même espace<br />

intercostal) sur la ligne axillaire (<strong>de</strong>scendant du milieu du creux <strong>de</strong> l’aisselle) ; V5 est<br />

à mi-distance entre V4 et V6 ; V7 est sur la même horizontale sur la ligne axillaire<br />

postérieure (au ras du plan du lit) ; V3R est symétrique <strong>de</strong> V3 (du coté droit).<br />

Causes d’erreur<br />

La principale est le tremblement musculaire qui peut être dû au froid (couvrir le<br />

patient d’une couverture légère), à l’anxiété (l’inciter à se détendre), à l’âge, à<br />

l’alcoolisme, à la maladie <strong>de</strong> Parkinson (qui peut simuler un flutter sur les<br />

périphériques). Au besoin placer <strong>de</strong>s électro<strong>de</strong>s ventouses à la racine <strong>de</strong>s membres<br />

(soit épaules et aisnes).<br />

Les mauvaises positions d’électro<strong>de</strong>s sont fréquentes : inversion d’un membre tel<br />

que bras doit / bras gauche : elle se traduit par <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s P et QRS négatives en<br />

D1 (comme dans un situs inversus). En précordiales V4 est souvent placé sous le<br />

sein gauche et l’utilisation d’une sangle en caoutchouc place les précordiales sur une<br />

ligne oblique, en baudrier, ce qui fausse les comparaisons.<br />

Eviter enfin d’étaler une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> pâte conductrice qui peut faire shunt<br />

entre les précordiales. Eviter également les amortissements électroniques (damping)<br />

susceptibles d’effacer les petites déflexions initiales (on<strong>de</strong>s q par exemple).<br />

L’interprétation d’un ECG dépend beaucoup <strong>de</strong> la qualité technique <strong>de</strong><br />

l’enregistrement, même si les appareils mo<strong>de</strong>rnes ont fait <strong>de</strong>s progrès considérables<br />

dans le maintien <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> base et l’élimination <strong>de</strong>s artefacts.<br />

1.3 Analyse<br />

L’étalonnage habituel en amplitu<strong>de</strong> est <strong>de</strong> 1cm vertical (10mm) pour 1 millivolt. Les<br />

on<strong>de</strong>s sont dites positives vers le haut, négatives vers le bas par rapport à la ligne<br />

isoélectrique. Si les voltages délivrés par le cœur sont importants, il faut réduire lle<br />

signal à la moitié ou au quart (N/2 ou N/4) pour éviter les déformations ou l’écrétage<br />

du tracé. L’étalonnage en durée est <strong>de</strong> 2,5 cm par secon<strong>de</strong> donc à vitesse normale<br />

1mm horizontal = 0,04 s ( 4 centisecon<strong>de</strong>s). Le papier comporte un trait épais tous<br />

les 5 mm (soit 0,20 secon<strong>de</strong>s). L’œil voit le quart <strong>de</strong> mm, soit 1 centisecon<strong>de</strong> (cs).<br />

La chronologie <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s électrocardiographiques suit la progression <strong>de</strong> l’activité<br />

électrique du cœur (et l’ordre <strong>de</strong> l’alphabet : entre P et U).<br />

L’on<strong>de</strong> P est le témoin <strong>de</strong> la contraction <strong>de</strong>s oreillettes.<br />

L’intervalle PR (synonyme PQ) se mesure du début <strong>de</strong> P au début <strong>de</strong> QRS<br />

L’on<strong>de</strong> rapi<strong>de</strong> QRS témoigne du début <strong>de</strong> la dépolarisation ventriculaire. Les on<strong>de</strong>s<br />

positives se dénomment R, et éventuellement R’, R’’ s’il y en a plusieurs. Les on<strong>de</strong>s<br />

négatives sont soit une négativité initiale (avant toute positivité) : on<strong>de</strong> Q (avant R),<br />

soit une négativité précédée d’une positivité et se dénomment S et éventuellement<br />

S’, S’’ (comme dans l’alphabet). L’indice <strong>de</strong> Sokolow-Lyon est l’addition <strong>de</strong><br />

l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> S en dérivation V1 et <strong>de</strong> la positivité en V5 ou V6 (choisir la plus<br />

gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux).<br />

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