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Inter-gouvernementale, l’élaboration d’un nouvel accord financier à moyen terme, et la perspective del’élargissement aux pays associés d’Europe centrale et orientale, aux Etats baltes, à Chypre et Malte,constituent autant de chantiers pour les prochaines années, et préparent l’Europe à affronter les défis duXXIème siècle ».Dans ce contexte, l’Europe cherche à ouvrir un débat sur l’avenir des accords de Lomé tout en prenanten considération deux importantes questions. D’abord, le phénomène de mondialisation et la nécessitéd’insérer ces accords dans cette réalité nouvelle. En effet, la <strong>Commission</strong> souligne « qu’au plan économique,l’extension de l’économie de marché et la fin des relations exclusives ou privilégiées ont modifié lesconditions de l’offre et de la demande sur les marchés internationaux. La conclusion des négociationscommerciales du cycle de l’Uruguay crée un contexte multilatéral nouveau, accélérant le processus demondialisation de l’économie entraîné par les évolutions technologiques et par la libéralisation despolitiques économiques engagée dans les années 1980. L’interdépendance s’accroît et s’étend, au-delàdes sphères économiques et financières, aux sphères du social et de l’environnement » 14 . De ce point devue, l’Europe cherche à intégrer la nouvelle convention dans le cadre de la mondialisation de l’économie.En effet, la commission précise de nouveau « à la veille du XXIème siècle, une réflexion approfondies’impose sur les orientations futures des relations de l’Union européenne avec les pays ACP. La proximitéde l’échéance de la convention actuelle, en février 2000, et l’obligation contractuelle d’entamer lesnégociations entre les deux parties au plus tard dix-huit mois avant cette date, ainsi que la nécessité dedéfinir, dans le contexte des disciplines renforcées de l’OMC, un cadre de coopération commerciale enpleine conformité avec les nouvelles règles multilatérales, fournissent une occasion privilégiée de procéderà une telle réflexion et d’engager un large débat sur l’avenir des relations entre l’UE et les ACP » 15 .Par ailleurs, l’Europe cherche à diversifier ses relations avec les pays du Tiers-monde. De ce point de vue,les pays européens tendent à normaliser leurs relations avec les pays ACP. Ainsi, une série d’initiatives a étédéfinie avec plusieurs autres groupements dont les pays de l’Est européen, les pays méditerranéens ou lespays d’Amérique Latine. « Ces nouvelles orientations, précise la <strong>Commission</strong>, constituent les réponses del’Union aux changements en cours sur la scène politique et économique internationale. Elles traduisentla vocation universelle des relations extérieures de l’Union, mais aussi leur caractère différencié » 16 .Dans ce contexte, l’Europe s’est fixé deux objectifs majeurs pour la nouvelle convention de Lomé. Lepremier est relatif à l’accroissement de l’efficacité de l’aide du fait des critiques formulées depuis quelquesannées sur le bilan des accords ACP. En effet, dans son livre vert, la commission souligne que « face àun bilan global mitigé de la coopération UE-ACP et à un certain scepticisme quand aux possibilités dedéveloppement des pays ACP, dans le contexte de pressions budgétaires persistantes dans les pays donateurset d’une tendance au « repli sur soi » engendrée par les difficultés sociales en Europe, les partenaires sont14<strong>Commission</strong> Européenne, op. cit, p.I.15<strong>Commission</strong> Européenne, op. cit, p. II.16<strong>Commission</strong> Européenne, op. cit. p. I.12

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