68Conversion des états financiers des filialesétrangèresLes bilans des sociétés étrangères sont convertis en euros aucours de change en vigueur à la date de clôture et leur comptede résultat au cours de change moyen de l’exercice.Les différences de conversion ainsi dégagées sont comptabiliséesdans les capitaux propres, sous la rubrique « Écarts deconversion ».F. ÉCARTS D’ACQUISITIONLors de la prise de contrôle d’une société, un écart d’acquisitionest calculé par différence entre le coût d’acquisition des titresde la société concernée et la somme des actifs et des passifsexistants et éventuels de la société acquise évalués individuellementà leur juste valeur.Après la comptabilisation initiale, l’écart d’acquisition est évaluéà son coût diminué du cumul des pertes de valeur constatées.Depuis le 1 er janvier 2004, les écarts d’acquisition ne sont plusamortis mais font l’objet de tests de dépréciation au moins unefois par an et à chaque indice de perte de valeur.Les modalités des tests de dépréciation sont décrites au paragraphe« Dépréciation des actifs » ci-après.Les écarts d’acquisition négatifs sont comptabilisés directementen résultat de l’exercice d’acquisition, après vérifi cation de lacorrecte identifi cation et évaluation des actifs, passifs et passifséventuels identifi ables acquis.Les écarts d’acquisition sont suivis dans la devise de la fi liale.G. IMMOBILISATIONS INCORPORELLESLes immobilisations incorporelles acquises séparément par leGroupe sont comptabilisées au coût de revient, et celles acquisespar voie de regroupement d’entreprise à leur juste valeur, diminuéesdu cumul des amortissements et des pertes de valeur(voir « Dépréciation des actifs » ci-après). Il n’est tenu compted’aucune valeur résiduelle en fi n de période d’utilisation.Elles comprennent principalement :• les logiciels liés au déploiement des systèmes d’information :ils sont amortis sur une période de trois à cinq ans en modelinéaire, selon la durée d’utilisation estimée ;• les droits au bail : ils correspondent au prix versé lors de la prisede nouveaux baux. Ils sont rattachés à des contrats dont ladurée minimale peut être renouvelée par tacite reconductionet n’ont, de ce fait, pas une durée de vie défi nie. Ils ne sontdonc pas amortis, mais font l’objet de tests de perte de valeur,effectués au moins une fois par an, qui peuvent amener lasociété à constater une dépréciation ;• les marques acquises : elles ne sont pas amorties, en raisonde leur durée de vie indéfi nie, mais peuvent également êtredépréciées dans le cadre de tests annuels de perte de valeur.Les marques, notices, listes de clients générées en interne etautres éléments similaires en substance ne sont pas comptabilisésen tant qu’immobilisations incorporelles.H. IMMOBILISATIONS CORPORELLESLes immobilisations corporelles sont inscrites à leur coûtdiminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur(voir « Dépréciation des actifs » ci-après).Lors de la première application des normes IFRS, aucune réévaluationn’a été effectuée.L’amortissement est calculé suivant la méthode linéaire sur ladurée d’utilisation attendue pour chaque catégorie de biens.La date de début d’amortissement est la date à laquelle le bienest prêt à être mis en service.Il n’est tenu compte d’aucune valeur résiduelle en fi n de périoded’utilisation.Les principales durées d’utilisation sont les suivantes :TerrainsConstructionsMatériel, outillageMobilier, matériel de bureauMatériel de transportAgencements, aménagementsnon amortissables20 ans3 à 8 ans5 à 8 ans5 ans5 à 10 ansDes tests de dépréciation sont effectués si des indices de pertede valeur apparaissent (voir note 4 ci-après).Les dotations aux amortissements des immobilisations incorporelleset corporelles sont comptabilisées dans le poste« Amortissements et provisions » du compte de résultat.I. CONTRATS DE LOCATIONContrats de location simpleCes contrats ne font pas l’objet de retraitement dans les comptesconsolidés.Les paiements au titre de ces contrats sont comptabilisés encharges sur la durée du contrat de location.Contrats de location-financementLe Groupe comptabilise à l’actif du bilan les biens acquis àtravers des contrats de location-fi nancement.Ces contrats sont qualifi és de contrats de location-fi nancementlorsqu’ils transfèrent au preneur la quasi-totalité des risquesinhérents à la propriété et, par conséquent, si au moins un desindicateurs prévus par la norme IAS 17 est respecté et notamment:• transfert de la propriété au terme de la durée du bail ;• transfert de propriété hautement probable à la date de conclusiondu contrat, eu égard aux conditions de levées d’optionde rachat ;• durée du bail couvrant l’essentiel de la durée de vie du biendans les conditions d’utilisation du preneur ;• valeur actualisée des paiements minimaux proche de la justevaleur du bien loué à la date de conclusion du bail ;• utilisation par le seul loueur en raison de la spécifi cité desactifs.
69Les montants financés à l’origine sont inscrits en compted’immobilisation en contrepartie d’un emprunt au passif.Conformément à la norme IAS 17, c’est le montant le plus faibleentre la juste valeur du bien et la somme des paiements actualisésqui est montré à l’actif du bilan.Les paiements minimaux au titre d’un contrat de locationfinancement sont ventilés entre charge fi nancière et amortissementde la dette.La charge fi nancière est affectée à chaque période couvertepar le contrat de location de manière à obtenir un taux d’intérêtpériodique constant à appliquer au solde de la dette restantdue.Les biens en contrat de location-fi nancement sont amortis defaçon linéaire sur leur durée de vie utile estimée de manièresimilaire aux autres immobilisations de même nature, si le Groupeestime qu’il obtiendra la propriété de l’actif au terme du contrat.Dans le cas contraire, ils sont dépréciés sur la base de la durée laplus courte entre leur durée d’utilisation et la durée du contrat.J. PRIX DE REVIENT DES IMMOBILISATIONSLes <strong>fr</strong>ais d’acquisition d’immobilisations sont incorporés au coûtd’acquisition de ces immobilisations pour leur montant brutd’impôts. S’agissant d’immobilisations corporelles et incorporelles,ces <strong>fr</strong>ais viennent augmenter la valeur des actifs et suiventle même traitement.Les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à l’acquisition,la construction ou la production d’un actif, dont lapréparation préalable à l’utilisation ou la vente prévue nécessiteun délai substantiel (généralement supérieur à six mois), sontincorporés au coût de cet actif. Tous les autres coûts d’empruntsont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquelils sont encourus. Les coûts d’emprunt sont les intérêts et autrescoûts supportés par une entreprise dans le cadre d’un empruntde fonds.K. DÉPRÉCIATION DES ACTIFSLa norme IAS 36 défi nit la procédure qu’une entreprise doitappliquer afi n de s’assurer que la valeur comptable de ses actifsn’excède pas leur valeur recouvrable, c’est-à-dire le montantrecouvré par leur utilisation ou leur vente.Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer individuellement lavaleur recouvrable des actifs, ceux-ci sont regroupés en Unitésgénératrices de trésorerie (UGT) pour lesquelles cette valeur estalors déterminée.En dehors de l’écart d’acquisition et des immobilisations incorporellesà durée de vie indéfi nie qui font l’objet de tests annuelssystématiques de dépréciation, la valeur recouvrable d’un actifest estimée chaque fois qu’il existe un indice montrant que cetactif a pu perdre de sa valeur.L’UGT retenue pour effectuer les tests de perte de valeur est lemagasin. La valeur comptable des actifs non courants d’unmagasin est constituée de l’écart d’acquisition, du droit au bailet des immobilisations corporelles qui lui sont affectés. Pour lesbesoins du test de dépréciation, une quote-part de besoin enfonds de roulement lui est également affectée.La dépréciation éventuelle d’une UGT résulte de la comparaisonentre sa valeur comptable et sa valeur recouvrable. Cettedernière se défi nit comme étant la plus élevée entre :• la juste valeur et ;• la valeur d’utilité correspondant aux fl ux de trésorerie actualisés,obtenus à partir de la méthode des Discounted Cash Flow(DCF), et attendus sur les actifs concernés.Pour déterminer la valeur d’utilité, le Groupe utilise son planà moyen terme (PMT) sur sept ans. Le repositionnement desenseignes GO Sport et Courir implique de mesurer les impactsde ces nouveaux plans stratégiques sur une durée plus longueque les cinq ans recommandés par la norme.La valeur terminale est estimée sur la base du dernier fl ux enappliquant un taux de croissance long terme. Les fl ux de trésoreriesont ensuite actualisés en utilisant un taux adapté aux actifstestés (et déterminé selon la méthode du coût moyen pondérédu capital).La juste valeur est une estimation raisonnable du prix de ventenet des coûts de cession.Afi n de suivre la valeur recouvrable des UGT et d’identifi er leschangements défavorables signifi catifs, des indicateurs sontsuivis lors de chaque clôture semestrielle ou annuelle.Ces indicateurs, calculés pour chaque magasin, sont la rentabilitéde l’emplacement, l’évolution de son chif<strong>fr</strong>e d’affairesappréciée sur plusieurs exercices et le calcul du ratio de la valeurnette comptable de ses immobilisations ramenée à son chif<strong>fr</strong>ed’affaires.En complément de l’analyse systématique par UGT, une étudecomplémentaire individualisée des magasins concernés parune perte de valeur est effectuée et la dépréciation est, le caséchéant, ajustée.Les pertes de valeur sont comptabilisées en charges, dans leposte « Amortissements et provisions » pour celles relevant del’activité normale ou en « Autres charges opérationnelles » pourcelles relevant d’événements non récurrents, en priorité surl’écart d’acquisition.Une perte de valeur comptabilisée les années précédentesne peut être reprise, en cas de changement d’estimation dela valeur recouvrable, que si la valeur comptable de l’actifaugmentée de la reprise n’excède pas la valeur comptablequi aurait été déterminée dans le cas où aucune perte de valeurn’aurait été constatée.Une perte de valeur constatée sur un écart d’acquisition n’estjamais reprise.Si le Groupe cède une partie d’une UGT, la quote-part correspondantede l’écart d’acquisition est également sortie de l’actif.L. ACTIFS FINANCIERSLes actifs fi nanciers sont classés en quatre catégories selon leurnature et l’intention de détention :• les actifs détenus jusqu’à l’échéance ;• les actifs évalués en juste valeur par résultat ;• les prêts et créances ;• les actifs disponibles à la vente.