Rapport final V5 - Syndicat Mixte de la Rivière Drôme

de la bonne fonctionnalité du milieu et du bon équilibre entre zones de recrutement et capacitéd’accueil.Historiquement, la truite était mentionnée dans les trois principaux sous-ensembles ducontexte, à savoir la Gervanne amont et aval ainsi que la Sépie. On constate aisément qu’iln’y a pas de régression manifeste de l’aire de répartition de l’espèce, qui se trouve toujoursbien implantée dans ces différents secteurs. Une situation qu’il convient de maintenir voird’améliorer encore par des mesures adaptées.4.2.4.2.5 Roanne amontPeu d’études sont disponibles sur ce contexte (10 opérations) mais elles permettentcependant de réaliser une appréciation relativement fiable de l’état des populations de truitesur ce contexte. Le cours principal de la Roanne enregistre des densités plutôt faibles pour unsecteur apical de cours d’eau, alors que la Brette et l’Aucelon montrent des densitéssupérieures mais qui restent moyennes si on les rapporte aux résultats d’ensemble.Historiquement, la truite était mentionnée en différents points du contextecorrespondant grossièrement aux zones de présence actuelle.En conclusion, ce contexte abrite des populations significatives mais dont les faiblesdensités pourraient dénoter un potentiel inférieur aux zones amont d’autres cours d’eau dubassin ; mais ceci mériterait d’être précisé à l’aide de descripteurs typologiques précis etcomplets (température de l’eau, habitat, caches…). Quoiqu’il en soit on a recensé peu deperturbations pouvant affecter significativement les populations de truites sauvagesimplantées dans ce contexte.4.2.4.2.6 Roanne avalCe secteur est très peu étudié, sans doute du fait de ses faibles potentialités salmonicoles(Cf. PDPG, Gennari 2004). Deux pêches ont été effectuées sur le contexte, l’une dans lesecteur médian révèle la présence de la truite, mais en densité très faible ; l’autre dans lapartie amont n’a pas permis la capture de cette espèce. Historiquement l’espèce était signaléesur la Colombe et le cours principal de la Roanne.Il semble que les caractéristiques naturelles soient assez peu favorables à la truite(température de l’eau élevée, nourriture peu abondante, granulométrie peu favorable à lareproduction). Mais il est permis de penser que des perturbations accroissent les difficultés dedéveloppement de l’espèce. Sans doute qu’une étude plus approfondie permettrait de dégagerles causes réelles de cette précarité et d’envisager d’éventuelles mesures de restauration aprèsidentification des paramètres sur lesquels on doit agir (habitat, qualité d’eau…).64