Rapport final V5 - Syndicat Mixte de la Rivière Drôme

Si on considère les écarts entre occurrence théorique et présence effective (Cf. Figure23), on observe que, globalement, la répartition de cette espèce est assez conforme à lasituation de référence. Et les cas où l’espèce est absente alors qu’elle est fortement attenduesont assez anecdotiques. Il s’agit de cas isolé sur la Gervanne amont, la Drôme amont ouencore la Sye amont, alors que la présence de l’espèce est attestée par des stations proches oud’autres opérations. Dans quelques secteurs ces absences sont plus répétées et pourraitindiquer certains déficits, voir des dysfonctionnements. C’est le cas de la Drôme aval ou duRoubion dans sa partie médiane.Au contraire elle est souvent présente alors que sa probabilité attendue est faible(Drôme aval). Dans ces cas de figure l’influence des déversements à des fins halieutiques estprobable, et ce soutien artificiel de l’espèce pourrait masquer des impacts réels, par exemplel’influence d’obstacles à la migration.4.3.3 Variations temporellesOn dispose de très peu de données pour étudier les variations inter-annuelles desespèces étudiées sur une chronique pertinente. Seule les stations de la Gervanne à Mirabel-et-Blacons et de la Drôme à Beaumont qui appartiennent au Réseau Hydrobiologique etPiscicole (suivi annuel de stations dans toute la France), peuvent apporter des pistes deréflexions.Les figures ci-dessous rendent compte des variations inter-annuelles des abondancespour les différentes espèces dans chaque station.Figure 1 : Evolution inter-annuelle des densités estimées (Carl & Strub, exprimées en nombre d’individuspar hectare) des espèces de la Drôme à Beaumont en Diois entre 1996 et 2005En ce qui concerne la station de la Drôme à Beaumont, il convient avant tout de noter laquasi-absence de barbeau méridional sur cette station, capturé une seule fois en 2003 (lienavec les conditions caniculaires de cet été là?). On remarque la forte augmentation du blageon75