Rapport final V5 - Syndicat Mixte de la Rivière Drôme

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5.2.1.4 La truite farioLa truite fario a été assez largement étudiée. Ces études démontrent qu’elle estlargement présente dans le territoire considéré. De plus des suivis de la reproduction(comptage de frayères) et les prospections nocturnes (écrevisse) on peut parfaire cet état deslieux en considérant les tronçons suivants ;Truite farioContexte Cours d'eau Secteur à prospecter Longueur de la station(m) ModeDrôme aval Contècle Séléction de 1 à 2 points sur le cours 80 Pêche éléctriqueDrôme aval Riousset Séléction de 1 à 2 points sur le cours 100 Pêche éléctriqueDrôme aval Lausens Séléction de 1 à 2 points sur le cours 75 Pêche éléctriqueGervanne Chantemerle Amont 80 Pêche éléctriqueGervanne Romane Séléction de 1 à 2 points sur le cours 80 Pêche éléctriqueRoanne aval Colombe Séléction de 1 à 2 points sur le cours 80 Pêche éléctriqueRoanne amont Aucelon Amont 80 Pêche éléctriqueRoanne amont Brette Amont + affluents 80 Pêche éléctriqueRoanne amont Courance Séléction de 1 à 2 points sur le cours 100 Pêche éléctriqueDrôme médiane Meyrosse Amont 80 Pêche éléctriqueDrôme médiane Rays Séléction de 1 à 2 points sur le cours 80 Pêche éléctriqueDrôme médiane Valcroissant Séléction de 1 à 2 points sur le cours 80 Pêche éléctriqueBès Raffignac 80 Pêche éléctriqueDrôme amont Brézès, Rossas, Julliane, Doux, Villard, Font Longeà déterminer Pêche éléctriqueTableau 5 : Secteurs à prospecter pour améliorer la connaissance sur la répartition de la truite farioLà aussi les stations ne sont pas prédéfinies. Deux stations seront nécessaires pourquadriller l’ensemble des secteurs orphelins, soit environ 28 stations de pêches pour une duréede 8 à 10 jours. Le protocole sera le même que les pêches d’inventaires pour le barbeauméridional.L’évaluation de ces efforts de prospection n’est qu’estimative ; ils nécessiteront d’êtreajustés aux contraintes propres aux sites choisis et à l’objectif qui sera retenu.De nombreuse pêches électriques auront une utilité double ou multiple puisqu’ellesporteront sur des secteurs où on est susceptible de rencontrer plusieurs des espèces visées(truite et écrevisse, truite et barbeau méridional, voir les trois) ; c’est notamment le cas pour leRiousset, la Colombe, la Brette, la Courance, l’Aucelon amont et le Raffignac.90
5.3 Suivi dans le temps (stations témoins)En complément à la recherche d’une couverture spatiale exhaustive des connaissancesdes différentes espèces, il paraît intéressant de s’engager dans le suivi à long terme dequelques stations judicieusement choisie. On propose pour cela deux grandes orientations :- suivi de l’aire de répartition à travers des pêches régulières ciblées sur les limites derépartition aval actuelles des populations. Cela permettrait en outre de caractériserd’éventuelles phénomènes de remontée typologique souvent évoqués ;- suivi de l’état de populations établies, à travers des pêches ciblées sur des sitesparticulièrement favorables à une espèce et accueillant actuellement des populationsremarquable. Il s’agirait dans ce cas d ‘étudier des variations fines de l’état de cespopulations et notamment pouvoir déceler les premiers indices d’une éventuellerégression.Il est clair que la combinaison des deux approches paraît idéale ; mais un tel suiviimplique une très lourde charge de travail (en terme de prospection sur le terrain, de gestion etd’analyses des données ainsi que de coordination) et donc un coût élevé, qui dépendégalement du pas de temps (fréquence d’observation) retenu. Celui-ci est à définir,notamment sur des critères économiques. Au plan technique, dans les deux cas il ne paraît pasnécessaire de mener les observations tous les ans. Une fréquence de trois ou cinq ans pourraits’avérer suffisant pour des objectifs de suivi global ; mais plus la fréquence est faible, plus onrisque d’être confronté à des années particulières masquant des phénomènes importants sousjacents.Il conviendra bien sûr de faire le bilan des stations de suivi existante (réseaux nationauxcomme le RHP ou les réseaux de contrôle DCE, ou réseaux de suivis locaux) ; pour cela ilsera utile que l’organisme coordinateur se mette en relation avec les organismes concernés(Conseil Supérieur de la Pêche, FDAAPPMA…).En ce qui concerne les méthodes, la pêche électrique paraît la plus rentable et efficacepour l’étude de la plupart des espèces de poissons. Elle pourra être compléter par d’autrestechniques (nasses, filet) selon les objectifs et les caractéristiques des sites retenus.Pour les écrevisses, la prospection nocturne apparaît comme la méthode présentant lemeilleur rapport efficacité-coût, et sa mise en œuvre par des spécialistes permet d’associerune évaluation grossière des densités à l’information de présence-absence. Dans le cadre decette étude, deux prospections nocturnes avec estimation de densités par capture-marquagerecapture(Schnabel-Petersen) ou par épuisement successifs (Carle et Strub) sur la Vèbre et leSoubrion ont été effectuées. Il s’agissait d’étudier la densité et la structure des populations etd’évaluer la précision des estimations. Les résultats ont montré les difficultés d’étude desécrevisses par ces méthodes statistiques. La précision des résultats s’est avérée peusatisfaisante par rapport aux moyens mis en œuvre (intervalles de confiances associés auxestimations à la fois élevés et variables). De plus ces méthodes occasionnent un dérangementet des manipulations de la faune qui paraissent peu compatibles avec un suivi à long termeet/ou à grande échelle.Quelque soit la ou les méthodes choisies, le plus important dans un suivi à long termeest d’assurer une grande stabilité dans l’application des protocoles et notamment dans l’effortde prospection (surface pêchée, temps, nombre d’engins…).91
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SUIVI DES POPULATIONS PISCICOLES AF
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