13.07.2015 Views

Manuscrit_these_Mathieu _Cladiere_VF - LEESU

Manuscrit_these_Mathieu _Cladiere_VF - LEESU

Manuscrit_these_Mathieu _Cladiere_VF - LEESU

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Sources, transfert et devenir des alkylphénols et du bisphénol A dans le bassin amont de la Seine (Île-de-France)concentrations nettement supérieures à celles classiquement observées, Paris 8(289 ± 29 ng.L -1 ), Lognes 3 (180 ± 18 ng.L -1 ) et Lognes 5 (791 ± 79 ng.L -1 ).Les pollutions ponctuelles du NP 2 EO et du BPA n’ont pu être expliquées par lesévènements survenus lors des campagnes de prélèvement. En effet, durant les trois périodesde campagne, les volumes d’eau de pluie collectés (Paris 8 : 34,9 mm ; Lognes 5 : 17 mm ;Paris 12 et Lognes 6 : 18,5 mm) ne sont ni les plus importants, ni les plus faibles. En outre, lenombre de jours sans pluie ou le nombre d’évènements pluvieux survenus durant cescampagnes ne sont pas différents des autres campagnes et aucun évènement pluvieux majeurne s’est produit le jour ou la veille des échantillonnages.Les variabilités des concentrations ont été déterminées selon l’Equation 4 (TableauIII-3). Les variabilités inter-campagnes des OP 1 EO et OP 2 EO n’ont pas été calculées car lesconcentrations sont régulièrement inférieures à leur limite de quantification. Dans le cas duNP 2 EO et du BPA, les valeurs entre parenthèses représentent les variabilités si les valeursextrêmes sont retirées du calcul.Tableau III-3 : Variabilités inter-campagnes des concentrations (%)Paris(n = 11)Lognes(n = 5)Fontainebleau(n = 6)BPA 271 343 (190) 1014-NP 110 142 164NP 1EO 178 138 127NP 2EO 593 (170) * 447 (71) * 128NP 1EC 316 152 834-t-OP 260 97 210* : entre parenthèse, variabilité si les valeurs extrêmes sont retirées du calculLes variabilités regroupées dans le Tableau III-3 révèlent que pour les trois sites, lesconcentrations d’alkylphénols et de BPA dans les retombées atmosphériques totales peuventvarier du simple au double, voire du simple au triple. Quelques différences apparaissaientnéanmoins. De manière générale, les retombées atmosphériques échantillonnées surFontainebleau présentent de plus faibles variabilités temporelles que celles des deux autressites. Sur Paris et Lognes, il apparaît également que le 4-NP présente les plus faiblesvariabilités comparativement aux autres composés. Ceci pourrait confirmer la disséminationimportante de ce composé semi-volatile et témoigner d’une certaine contamination de fond.Pour Paris, les onze campagnes, dont une moitié ont été réalisées en été et l’autre enhiver, n’ont pas permis de mettre en évidence une quelconque relation entre les concentrationsdes composés d’intérêt et les conditions d’échantillonnage (température, saison, etc.)116

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!