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Manuscrit_these_Mathieu _Cladiere_VF - LEESU

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Sources, transfert et devenir des alkylphénols et du bisphénol A dans le bassin amont de la Seine (Île-de-France)diffuses varient entre 1,5 g.j -1 à Seine Aval et 0,02 g.j -1 à Poissy. Pour comparaison, dans lecas du NP 1 EC, le flux journalier émis par Seine Aval est de 1 480 g.j -1 et le flux arrivant del’amont (Maisons-Laffitte) est de 325 g.j -1 . Les sources diffuses de NP 1 EC représentent àl’échelle d’une journée 10 % de l’amont et seulement 2,6% du NP 1 EC émis par Seine Aval.Toutefois, bien que ces sources diffuses ne représentent que de faibles proportions des sourcesdu modèle, ces dernières jouent un rôle important dans le calage du modèle avec les donnéesmesurées à Conflans et Poissy. En effet l’absence de ces sources diffuses rend le calageimpossible.La comparaison des constantes de biodégradation obtenues en juillet avec cellesretrouvées dans la littérature (Staples et al. 2001; Jonkers et al. 2005) est présentée dans laFigure IV-9. La Figure IV-9 montre clairement que les constantes de biodégradation du 4-NPet du NP 1 EC trouvées au cours de la campagne de juillet sont supérieures aux constantesretrouvées dans la littérature par (Jonkers et al. 2005) et (Staples et al. 2001). En effet, lesvaleurs retrouvées dans la littérature sont inférieures à 0,5 j -1 alors que celles estimées enjuillet ne descendent pas en dessous de 2 j -1 . Au contraire, les constantes de biodégradation duNP 1 EO semblent se situer dans la gamme basse de celles retrouvées dans la littérature.k (j -1 )32,521,510,50JuilletJonkers19994-NPJonkers2000Staples2001k (j -1 )43210JuilletNP 1 ECJonkers1999Jonkers2000Staples2001k (j -1 )0,30,250,20,150,10,050JuilletNP 1 EOJonkers1999Jonkers2000Staples2001Max MinFigure IV-9 : Constantes de biodégradation de la campagne de juillet vs. littératureLe fait que les constantes de biodégradation données par Jonkers et al. (2005) ont étéobtenues dans les estuaires du Rhin et de l’Escaut (salinité allant de 10 à 33 mg.L -1 ) ne permetpas d’expliquer la totalité des différences avec les constantes de biodégradation obtenues.Jonkers et al. (2005) estiment que les constantes de biodégradation dans un cours d’eaupeuvent varier d’un facteur 3 par rapport à celles qu’ils mesurent à l’estuaire. Dans notre cas,les constantes déterminées en juillet sont environ 20 fois plus fortes que celles de Jonkers etal. (2005). Une étude plus poussée des paramètres physico-chimiques de la Seine durant lacampagne est nécessaire pour comprendre cette divergence entre nos résultats et la littérature.L’étude des paramètres physico-chimiques de la Seine a été possible grâce au projetCarboSeine piloté par Alexis Groleau du laboratoire de géochimie des eaux. En effet, le projetCarboSeine a équipé la Seine à Bougival d’une bouée de mesures hautes fréquences. Parmiles nombreux paramètres mesurés, l’évolution de la concentration de chlorophylle A du 2 au18 juillet 2011 est représentée dans la Figure IV-10. Les résultats montrent un pic visible dechlorophylle A du 2 au 10 juillet 2011 dont les concentrations avoisinent les 20 µg.L -1 tandisque la concentration n’excède pas classiquement 5 µg.L -1 . Cette forte concentration dechlorophylle A reflète un bloom algal en Seine entre le 2 et 10 juillet 2011. Il apparaît que, lacampagne de juillet (marquée en rouge sur le graphique) a été menée en fin de bloom algal.172

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