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Manuscrit_these_Mathieu _Cladiere_VF - LEESU

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Sources, transfert et devenir des alkylphénols et du bisphénol A dans le bassin amont de la Seine (Île-de-France)Ces différences peuvent signifier que les affinités de ces composés avec le carbone organiqueparticulaire des SUTP sont plus faibles que celles des rejets de STEP. Ce résultat soulignequ’il existe potentiellement une différence entre la nature du carbone organique dans les MESissues des rejets de STEP et celles des SUTP. Cette différence est vraisemblablement issuedes traitements des eaux usées dans les STEP. Finalement dans les SUTP, les interactionsentre les composés et le carbone organique particulaire seraient moins fortes que pour lesrejets de STEP.Pour le 4-NP et le 4-t-OP aucune différence significative de log K oc n’a été retrouvéeentre les SUTP et les rejets de STEP. Les similitudes entre les deux sources peuvent provenirdes hydrophobicités plus fortes de ces deux composés (log K ow compris entre 4,48 et 5,92pour le 4-NP et 4,12 et 5,28 pour le 4-t-OP). Ainsi les fortes hydrophobicités de ces composésassurent de bonnes affinités avec les différents types de carbones organiques particulairesentre les rejets de STEP et les SUTP.Pour conclure, un traitement par décantation en vue d’abattre au maximum les MESdes SUTP avant rejet en Seine pourrait avoir un impact important sur la contamination en4-NP, NP 1 EO et NP 2 EO mais ne jouerait qu’un rôle mineur pour le BPA et le NP 1 EC. L’étudemenée par Gasperi et al. (2012) sur le traitement des SUTP par clarifloculation sur l’usine deSeine Aval confirme ce résultat.c) Relation entre concentrations et proportions d’eaux de ruissellementAfin de déterminer si les proportions d’eaux de ruissellement ou d’eaux uséesinfluencent les concentrations mesurées dans les SUTP, les concentrations totales retrouvéesdans les SUTP en fonction des pourcentages d’eau de ruissellement ont été tracées pour leBPA, le 4-NP et le NP 1 EO (Figure III-12).Concentration (ng.L -1 )2 500BPA1 4004-NP2 0001 2001 600NP 1 EO1 0001 2001 5008001 00060080050040040020000050% 60% 70% 80% 90% 100%50% 60% 70% 80% 90% 100%50% 60% 70% 80% 90% 100%% eau ruissellement% eau ruissellement% eau ruissellementFigure III-12 : Concentrations totales (ng.L -1 ) des SUTP vs. % eau de ruissellementConcentration (ng.L -1 )Concentration (ng.L -1 )Pour les trois composés considérés il n’y a aucune corrélation entre les concentrationset la proportion d’eau de ruissellement (R compris entre 0,04 et 0,14). Pour les trois cas, lestests de Student révèlent des valeurs t calculées évoluant entre 0,1 et 0,3 qui sont trèsnettement inférieure à celui de la table (ddl = 6, confiance = 95%) de 2,47. Ce résultatsouligne que les coefficients déterminés ne sont pas significativement différent de zéro etvalide l’absence de corrélation entre les concentrations des composés et la proportion d’eau deruissellement. Pour les autres composés, non présentés dans la Figure III-12, des constatssimilaires sont établis.Cette absence de corrélation entre les concentrations totales des composés et laproportion d’eau de ruissellement dans les SUTP prouve que les concentrations observées nerésultent pas de la dilution des eaux usées par les eaux de ruissellement.6.2.2 Eaux des exutoires pluviauxLes analyses des eaux des exutoires pluviaux ont été étudiées dans le cadre du projetINOGEV (en dehors du cadre de ce travail). Afin d’offrir une vision globale de la136

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