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Explorations fonctionnelles respiratoires - SPLF

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M.R. Miller et coll.l’approche de la fin de l’inspiration et de la fin de l’expirationoù des encouragements doivent être prodigués. Lepatient expire complètement jusqu’au VR, et inspire ensuitejusqu’à la CPT, et enfin expire à nouveau jusqu’au VR. Letechnicien doit guider le patient de façon à ce qu’il atteigneles volumes inspirés et expirés maximums avec un débit relativementconstant. L’expiration ne doit pas être trop lente,car dans ce cas, la CV peut être sous-estimée. Le techniciendoit observer attentivement le patient pour veiller à ce queses lèvres soient bien refermées sur l’embout buccal pouréviter les fuites, que rien n’obstrue ce dernier, et pour s’assurerque la CPT et le VR sont bien atteints.On peut aussi procéder en demandant au patient deprendre une inspiration, mettre l’embout buccal en boucheen plaçant les dents dessus et non devant, fermer ses lèvressur l’embout buccal, et souffler lentement et de manièreconstante jusqu’à ce que le volume ne change plus(< 0,025 l) pendant une période de 1 seconde (voir sectionCritères de fin de test). Chez les patients souffrant d’unepathologie neuromusculaire, une assistance est parfoisnécessaire, pour les aider à maintenir les lèvres bien ferméessur l’embout buccal. Le technicien doit observer le patientpour s’assurer que son inspiration est complète, et qu’il nelaisse pas s’échapper d’air pendant l’introduction del’embout buccal dans la bouche. Le technicien doit veiller àce que la manœuvre expiratoire ne soit pas forcée. Chez lespatients en bonne santé, des niveaux adéquats d’inspirationet d’expiration maximums sont atteints en 5-6 s.CILe patient doit effectuer le test en position assise enportant un pince-nez et en veillant à ce qu’il n’y ait aucunefuite d’air entre la bouche et l’embout buccal. Le patientdoit être détendu (épaules descendues et relâchées). Il fautlui demander de respirer régulièrement quelques fois jusqu’àce que le volume télé-expiratoire soit stable (ceci nécessitegénéralement trois respirations). Il faut ensuite l’encouragerà prendre une grande inspiration jusqu’à la CPT sans hésitation.La figure 12 montre un tracé de mesure de la CI.Utilisation d’un pince-nezIl est recommandé d’utiliser un pince-nez pour lesmesures de la CV, car certaines personnes respirent par le nezlorsqu’elles effectuent une manœuvre de CV lente. Un pincenezdoit aussi être utilisé pour les manœuvres inspiratoires,telles que la CVI ou la CI.Critères intra-manœuvreCes évaluations reposent sur des critères identiques àceux décrits précédemment pour la CVF. Il ne doit pas yavoir de fuites autour de la bouche, aucune hésitation pendantla manœuvre, et aucune obstruction de l’emboutbuccal. La CI peut être sous-estimée si la manœuvre inspiratoireest trop lente à cause d’un effort insuffisant oud’une hésitation, ou en cas de fermeture prématurée de laglotte.Critères inter-manœuvresComme dans le cas des manœuvres forcées, il fautobtenir un minimum de trois manœuvres de CV acceptables.Si la différence entre la valeur la plus élevée et la valeurimmédiatement inférieure est > 0,150 l, des mesures supplémentairesdoivent être effectuées. Il faut parfois effectuerjusqu’à quatre manœuvres, mais généralement pas plus dequatre, pour confirmer la répétabilité des résultats, avec unepériode de repos ≥ 1 min entre les manœuvres. Une variabilitéexcessive est souvent due à des inspirations incomplètes.Les courbes volume-temps obtenues à partir des deuxmeilleures manœuvres de CV doivent être retenues. Pour laCI, il faut effectuer au minimum trois manœuvres acceptables.Le coefficient de variation moyen pour la CI chez lespatients avec un syndrome obstructif chronique est de5 ± 3 % [39].Sélection des résultats du testPour la CVL, la valeur la plus élevée obtenue avec aumoins trois manœuvres acceptables doit être retenue. Pour laCI, la moyenne d’au moins trois manœuvres doit être retenue.Débit expiratoire de pointeDes études sur la mesure du DEP sont en cours. Desdonnées récentes suggèrent que les normes utilisées précédemmentpeuvent laisser passer un certain nombre d’erreurs[45], et il est possible que dans le futur des exigences plusstrictes soient requises, qui feront alors l’objet de nouvellesrecommandations. En attendant que l’impact clinique decette question ne soit élucidé et que les décisions correspondantesquant à de nouvelles recommandations soient prises,les recommandations précédentes [3, 46] sont reprises ici, dufait de l’importance de la mesure du DEP dans la prise encharge de l’asthme.Il convient de noter qu’il n’a pas été prouvé que lesautres mesures instantanées du débit (par ex. DEM 50 ,DEM 75 ) sont supérieures aux indices spirométriques conventionnelsdans le cadre d’investigations cliniques, et par conséquentelles ne sont pas décrites ici.DéfinitionLe DEP correspond au débit le plus élevé obtenu parune manœuvre d’expiration maximale démarrée sans hésitationà partir d’un remplissage maximal des poumons [46].Lorsqu’il est obtenu à partir d’une courbe débit-volume, leDEP est exprimé en conditions BTPS en L. s -1 . Les caractéristiquesdéfinissant une courbe débit-temps, par rapport auDEP, sont le temps nécessaire pour que le débit passe de 10 %à 90 % du DEP, appelé temps de montée (« RT » rise time), etle temps pendant lequel le débit est > 90 % du DEP, appelétemps de maintien (« DT » dwell time). Lorsque le DEP estobtenu avec des appareils de mesure ambulatoires, il estexprimé en L. min -1 .13S36Rev Mal Respir 2006 ; 23 : 17S23-17S45

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