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Explorations fonctionnelles respiratoires - SPLF

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Standardisation de la mesure des volumes pulmonaireslui faire enlever son appareil dentaire, le cas échéant), il fautlui expliquer la procédure en détail, sans oublier de préciserque la porte de la cabine de pléthysmographie sera ferméependant les mesures. Le patient doit poser ses deux mainssur ses joues, et un pince-nez doit être utilisé. 5) Fermer laporte du pléthysmographe, et attendre pour que les échangesthermiques se stabilisent et que le patient se détende.6) Demander au patient de placer sa bouche sur l’emboutbuccal et de respirer calmement jusqu’à la stabilisation duniveau télé-expiratoire (généralement 3-10 respirations).7) Lorsque le patient a atteint ou est proche de la CRF, fermerl’obturateur à la fin de l’expiration pendant ≈ 2-3 s, etdemander au patient de haleter doucement plusieurs fois (≈± 1kPa; ≈ ± 10 cmH 2 O) à une fréquence comprise entre0,5 et 1,0 Hz [21, 25]. Les fréquences de halètement> 1,5 Hz peuvent être une source d’erreurs, et celles qui sont< 0,5 Hz peuvent provoquer des problèmes avec la fuite contrôléedu pléthysmographe corporel. L’usage d’un métronomepeut aider les patients à effectuer cette manoeuvre.8) Enregistrer une série de 3-5 manoeuvres de halètementtechniquement satisfaisantes (c’est-à-dire produisant unesérie de lignes droites pratiquement superposées, séparéesseulement par une légère dérive thermique sur la courbepression-volume ; (fig. 3), et enfin ouvrir l’obturateur avantque le patient n’effectue une manœuvre de VRE, suivied’une manœuvre de CVI lente (ou, alternativement –cf. supra –, une manœuvre de CI suivie d’une manoeuvre deCVE lente). Si nécessaire, le patient peut retirer l’emboutbuccal de sa bouche et se reposer entre deux manœuvres deVGT/CV. Il n’est pas toujours facile pour les patients souffrantde dyspnée sévère d’effectuer les manoeuvres correspondantà la méthode « de choix » de mesure des volumesstatiques (c’est-à-dire VRE immédiatement après le VGT,suivi d’une CVI lente ; (fig. 2). Dans ce cas, on peut demanderau patient de prendre deux ou trois respirations après laPression à la loucheVolume ou pression pléthysmographiqueFig. 3.Manœuvre du halètement effectuée correctement, confirmée par lasérie de lignes droites pratiquement superposées et séparéesuniquement par une faible dérive thermique.manœuvre du halètement, avant d’effectuer les manœuvresliées de VRE et de CVI. 9) Pour les patients qui ne peuventeffectuer correctement les manœuvres du halètement (par ex.les jeunes enfants), on peut comme alternative effectuer unemanœuvre inspiratoire rapide contre l’obturateur fermé.Dans ce cas, il est essentiel d’utiliser la formule complètepour le calcul du VGT plutôt que sa version simplifiée [11].L’utilisateur doit spécifier que la formule complète est utiliséepar l’ordinateur pendant ces mesures. 10) En ce qui concernela répétabilité, il faut obtenir au moins trois valeurs deCRFpleth identiques à 5 % près (c’est-à-dire que la différenceentre la valeur la plus élevé et la valeur la plus faibledivisée par la moyenne doit être ≤ 0,05) et spécifier la valeurmoyenne. Si l’écart est plus important, des valeurs supplémentairesdoivent être mesurées jusqu’à l’obtention de troisvaleurs se situant à 5 % de leur moyenne, et la valeurmoyenne doit être spécifiée.Contrôle qualitéL’exactitude du débit et du volume sortant au niveau dudébitmètre fixé sur l’embout buccal doit être conforme auxrecommandations données dans le document décrivant la spirométriedans cette série [20]. Le capteur de pression buccaldoit être physiquement étalonné tous les jours. Le signal dupléthysmographe doit aussi être étalonné tous les jours, àl’aide d’un signal de volume dont la grandeur et la fréquencesont similaires à celles des manœuvres ventilatoires effectuéespendant le test.L’exactitude doit être validée périodiquement en utilisantun volume connu. Cette procédure peut être effectuée àl’aide d’un « modèle » de poumon ou d’un récipient devolume connu [11, 26]. Il est essentiel de remplir un flaconavec une masse thermique (par ex. paille de cuivre) afin desimuler les conditions isothermes du poumon ; il faut veiller àajuster les volumes calculés à la température ambiante (ou dumodèle) et aux conditions saturées, plutôt qu’aux conditionsBTPS (température corporelle et pression ambiante saturée envapeur d’eau). L’exactitude des pléthysmographes pour adultemesurant le volume gazeux du récipient doit être égale à± 50 ml, ou 3 % si cette dernière valeur est plus élevée, baséesur la moyenne de cinq déterminations [11].Au moins une fois par mois, ou en cas de suspiciond’erreur du pléthysmographe, il faut mesurer la CRFplethainsi que le VR et la CPT liées chez deux sujets de référence(témoins biologiques). Si des différences significatives (par ex.> 10 % pour la CRF et la CPT, ou > 20 % pour le VR) sontobservées par rapport aux moyennes établies précédemmentchez les mêmes sujets, un problème métrologique doit êtresuspecté. Ces critères correspondent à approximativementdeux fois les coefficients de variation rapportés pour les mesuresrépétées de ces paramètres ; par conséquent, des normesplus strictes peuvent être adoptées, au risque de provoquerplus de « fausses alarmes » suggérant un dysfonctionnementde l’appareil.© 2006 <strong>SPLF</strong>. Édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés 17S51

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