Catalogue Culture Vélo 2017

Je crois passionnément à ce vélo de Civilisation qui relie les gens
et conjugue l’individu dans le collectif. Une nouvelle composante de
notre métier de « magasins ».
Le vélo est désormais fusionnel, dans ses pratiques et son Ecosystème.
La liberté commence là ou s’arrête celle des autres. Je ne crois
pas (ou plus..) trop en cette maxime. Mais plus dans l’idée d’une
liberté partagée, organisée, qu’à celle d’une liberté limitée, bornée
par le moi de chaque individu.
Chacun est riche de ce que l’autre lui apporte. Pas uniquement
de ce qu’il possède. L’époque est ingrate, brutale et souvent impitoyable.
Nous pouvons y échapper par la grâce du vélo et sa capacité
d’entrainement vers les autres. Vivre libre ne veut pas dire
être seul. C’est ma façon de voir les choses pour notre enseigne
et la pensée qui me pousse à, travailler, à rouler avec et vers les
autres, ainsi qu’à promouvoir cette année pour notre nouveau catalogue,
ce hashtag clin d’œil et rassembleur.
#jamaiseulsurmonisle
Et pourtant… L’histoire de Culture Vélo a bien débuté sur une Isle.
Où je ne me suis jamais senti seul, en partie grâce au vélo. Du côté
de l’Isle-Jourdain, très précisément. Notre fief originel, proche de
Toulouse, où est basée aujourd’hui encore notre Centrale. Là où le
Tour de France 2016 - heureux Tour du destin - s’est arrêté pour
la plus grande fierté de notre enseigne. Chez Culture Vélo, nous
n’avons pas attendu l’avènement des hashtags et des réseaux sociaux
ou ce passage du Tour... pour faire « le lien » entre les genres
et les personnes. Tous nos magasins sont des points de ralliement
entre les pratiquants, les marques, les tendances et bien sûr «
les Cultures » du vélo, depuis plus de 17 ans. Notre démarche est
fusionnelle, pas sectaire. Les routiers qui se sont mis au VTT, nous
les avons accompagné, tout comme ceux qui ont fait le chemin
inverse. Il en est de même pour la révolution du Vélo Electrique
qui va abolir l’impitoyable hiérarchie musculaire, pourtant toujours
indispensable à la beauté du genre. Toutes les ouvertures que le
vélo s’est offert depuis 17 ans avec l’avènement revigorant des
pratiques féminines, les enjeux environnementaux, le boom formidable
du cyclisme Culturel et son apogée stylistique, le besoin
de s’engager sportivement dans une aventure cycliste « grand format
» - avec ou sans envie de se battre - ont été pour nous des
occasions de vous prouver notre attachement à suivre l’évolution
des pratiques et à favoriser leurs développements croisés et jamais
opposés.
La guerre des vélos n’aura pas lieu
Pour ceux et celles qui déjà aujourd’hui jouent collectif en pensées
et en actes.
Voilà le combat à mener : celui de l’ouverture et de la tolérance,
celui de la réunion des sensibilités et des talents. Je vis pour ça.
Rencontrer des gens d’univers différents à vélo le week end, en
changeant de montures et de terrains de jeux. Sur nos événements
professionnels, accompagner des projets personnels, découvrir
qu’en haut d’un sommet ou d’un projet, il y a toujours une
rencontre ou une découverte. J’ai la chance d’avoir beaucoup de
vélos autour de moi. Mais c’est la potentialité que chacun d’entre
eux possède de créer quelque chose de collectif à partager qui
me plait.
Dans mes rêves et mes souvenirs, aussi loin que je m‘en souvienne,
il y a eu et il y aura toujours un vélo à mes cotés. Dans
mon travail et autour des gens qui me sont chers, le vélo est mon
Trait d’Union. C’est ma plus belle garantie de bonheur et de réussite.
Celle qui permet de ne jamais s’isoler intellectuellement ou
humainement.
Avec un réseau très « social » - lui aussi - de 76 magasins en toile
de fond et sur la toile, nous partageons le projet solidaire de belles
années à vivre ensemble.
Le futur est une affaire collective. L’avenir de chacun est désormais
l’affaire de tous.
Etrangement, le vélo est et à la fois, du genre singulier et pluriel.
C’est sa conjugaison gagnante. Celle qu’Alexandre Dumas emploie
pour signer une de ses plus belles œuvres : Un pour Tous, Tous
pour Un. Ses 3 Mousquetaires auront le mot de la fin.
#bonnelecture
DENIS BRISCADIEU