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Aus- und Weiterbildung - AHK Marokko - AHKs

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m. dr. benali-Khoudja, quels sont les points communs et ainsi<br />

les différences, surtout dans la situation économique et au<br />

niveau du développement - avec le focus sur les secteurs<br />

clés de siemens (secteur industrie, secteur énergie, secteur<br />

healthcare) - en algérie et au maroc ?<br />

Les points communs résident tout d’abord dans le fait que ces deux<br />

pays possèdent un héritage colonial et linguistique similaire, et se<br />

situent dans une région du monde stratégique pour le commerce.<br />

Au-delà des frontières de ces deux pays, Siemens considère le<br />

Maroc, l’Algérie et la Tunisie comme une seule région : celle du<br />

Maghreb, avec des pays clés profitant d’une situation géographique<br />

stratégique pour la coopération des régions « Nord » et « Sud ».<br />

Ce sont en effet des pays avec un gros potentiel, car le Maghreb<br />

est un point de liaison entre l’Afrique et l’Europe. Au niveau socio–<br />

économique, on observe une certaine stabilité au Maroc et en<br />

Algérie. Les mécanismes des gouvernements, comme réponse aux<br />

mouvements actuels dans le monde arabe, peuvent se ressembler.<br />

En Tunisie, depuis le changement politique, la situation tend à se<br />

stabiliser, voire à être plus prospère. En Algérie, vous trouverez<br />

un gros potentiel énergétique, des ressources naturelles très<br />

importantes et en général aussi un autofinancement. Au Maroc, se<br />

sont surtout la qualité des services, le niveau de l’éducation, ainsi<br />

que la qualité de certaines institutions qui marquent ce marché<br />

et qui font, aujourd’hui, du Maroc une plateforme très attractive.<br />

Ce pays a cette capacité d’utiliser ce positionnement pour lancer<br />

des programmes très structurants d’avenir en termes d’énergie,<br />

incluant, les énergies renouvelables. Il est même apte à donner<br />

l’exemple à des pays plus développés.<br />

‘Le potentiel du Maghreb est celle d’une région,<br />

d’un seul marché’<br />

selon les chiffres d’affaires : la comparaison entre l’algérie<br />

et le maroc favorise l’algérie avec presque le double Ca<br />

l’année dernière.<br />

Encore une fois, Siemens considère la région du Maghreb et celle de<br />

l’Afrique du Nord comme une seule région, comme un marché global<br />

avec un seul potentiel. Je pense qu’il faudrait plutôt voir le potentiel<br />

commun et réuni du Maghreb que par pays, pour mieux évaluer les<br />

résultats et la stratégie. Dès qu’un changement s’opère dans un<br />

de ces pays, il peut être compensé par les deux autres pays. Pour<br />

Siemens, c’est un seul marché, un résultat global, qui compte.<br />

il y un an, peter löscher, pdG de siemens, a montré l’intérêt<br />

d’investir plus dans le marché africain : augmenter d’ici 2012<br />

le volume des commandes de l’entreprise sur le continent,<br />

en maintenant 1 milliard d’Euros à 3 milliards d’Euros. le<br />

focus est mis sur les secteurs de l’eau, de la santé et de<br />

l’énergie, et surtout les énergies renouvelables, comme<br />

l’énergie solaire et éolienne. d’après dirk hoke, ancien CEo<br />

siemens Cluster afrique et maroc, le maroc était un pays avec<br />

Bilatéral — 62 — juillet 2011<br />

les « meilleures conditions » pour ces investissements<br />

d’énergies renouvelables.<br />

‘ La région africaine est un marché historique<br />

pour Siemens’<br />

‘ Siemens a en Afrique un devoir d’exister ’<br />

En effet, Mr Peter Löscher, en visite en Afrique du Sud en juillet<br />

2010, avait annoncé officiellement la volonté de Siemens d’investir<br />

200 Mio. EUR à l’horizon 2012, justifié par notre profonde conviction<br />

du potentiel économique énorme qu’offre, et peut encore offrir,<br />

l’Afrique. Un engagement de Siemens sur ce continent était<br />

nécessaire depuis un moment déjà. C’est ainsi que depuis fin 2008,<br />

Siemens a commencé à développer et concentrer son travail en<br />

Afrique. Nous avons créé des « Cluster », qui centralisent la région<br />

africaine et les « marchés historiques ».<br />

Plusieurs facteurs expliquent cet intérêt. En général, nous observons<br />

en Afrique une croissance économique importante et stable, même<br />

en temps de crise mondiale, des ressources importantes, un pouvoir<br />

d’achat de la classe moyenne en hausse continue et une stabilité<br />

croissante de l’environnement politique. Ainsi, au niveau mondial et<br />

dans le futur, l’Afrique continuera de jouer un rôle majeur.<br />

En un an, nous avons doublé le nombre d’employés en Tunisie,<br />

augmenté le taux en Algérie de plus de 25% et également élevé le<br />

nombre de collaborateurs au Maroc. De plus, notre engagement se<br />

traduit par de nouvelles ouvertures de marchés, comme l’Angola, et<br />

prochainement le Ghana. Nous nous positionnons, et je pense que<br />

nous avons même un devoir d’exister en Afrique. Siemens a aussi un<br />

rôle socio-économique dans la société Marocaine. Cela pourrait se<br />

traduire par la mise en place d’une coopération avec les universités<br />

ou institutions, pour une formation meilleure et mieux adaptée aux<br />

futurs ingénieurs, par exemple avec un master dans les applications<br />

industrielles, sponsorisé par Siemens.<br />

que dites-vous sur l’ex-coopération avec arEva np (leader<br />

mondial dans la société de technologie nucléaire, note de<br />

l’éditeur) concernant l’ambition d’installer des centrales<br />

nucléaires au maroc ?<br />

Cette question est aujourd’hui discutée au Siège de Siemens. Je ne<br />

peux pas faire de commentaires là-dessus.<br />

Il est toutefois important de souligner que Siemens est un acteur<br />

stratégique dans le développement du secteur de l’énergie et nous<br />

avons l’ambition de soutenir l’idée de l’Etat marocain d’exporter<br />

de l’énergie. Nous insistons sur le fait d’être le partenaire idéal<br />

pour le Maroc pour tout ce qui est énergie du futur et nouvelle,<br />

donc propre, comme l’éolien, le photovoltaïque, le CSP (solaire<br />

thermique à concentration) ou solaire, donc le partenaire idéal pour<br />

des réponses durables. Au Maroc, pour le Maroc.

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